Secrètement Moi
Le 06/09/2010
Je travaille dans une entreprise internationale à capitaux anglo-saoudiens. J’ai été embauchée l’année dernière, au moyen d’un CV que j’ai adressé à l’aveugle avec photo, probablement parce que je suis trilingue , que j’ai comme sésame d’entrée un diplôme de « business school » et peut-être parce que l’on me trouve plutôt sexy. Ce dernier aspect est probablement le plus déterminant. Encore que je n’aie pas à me plaindre. Je ne me fais jamais draguer au travail ; d’ailleurs l’ambiance y serait plutôt au puritanisme bien pensant anglo-saxon métissé d’un certain machisme venu d’Orient.
Mon poste n’est ni intéressant ni inintéressant, autant dire que je ne suis ni heureuse ni malheureuse au travail et comme je ne suis ni bien ni mal payée, je me fonds dans la masse des salariés ni motivés ni indifférents.
Mais croyez-moi, j’ai une splendide libido. C’est ma fierté et je l’entretiens avec soin de jour comme de nuit, elle est ma fidèle et tendre compagne.
De nuit, je ne vous en parlerai pas. Mes amants préférés et ceux de passage le feront mieux que moi. Mais de jour, durant mes longues heures de bureau pensez-vous que je la délaisse ?
S’il en était ainsi ce serait chose fort triste.
Ainsi, comme je vous l’ai dit, mon travail n’est en rien excitant. Entre, les courriels reçus, fastidieux à lire et auxquels il faut répondre d’urgence, les appels téléphoniques incessants, les tableaux de calculs rébarbatifs, la rédaction de rapports sans intérêt, les plates discussions entre collègues à la pause café ou bien au restaurant d’entreprise et pour finir les navrantes réunions qu’organise chaque jour notre super-directeur, savez-vous où ma joie demeure ?
Peut-être l’avez-vous déjà deviné. Elle se trouve dans une pratique fort divertissante que je me suis inventée. Un plaisir aussi délicat que discret consistant à me caresser, à tout moment durant mes huit heures contractuelles, en tous lieux et en toutes circonstances. Assise bien droite sur ma chaise, ma chatte s’active et reste sous tension en présence de tous les collègues et visiteurs qui, à l’évidence sont bien loin de se douter à quels petits jeux subtils je me livre sous leurs yeux.
Rien de compliqué pourtant. Un scénario que j’ai mis peu à peu au point jusqu’à détenir aujourd’hui une véritable expertise que je livre volontiers aux femmes soucieuses de leur confort et de leur bien-être quotidien.
Tout d’abord s’habiller de vêtements sobres et amples, robe et châle de préférence, mais aussi jupe ample et même tailleur et chemisier réalisé dans des matières souples et confortables. Un maquillage discret, en rien provocateur, des ongles vernis d’un rose pâle. Voilà pour l’extérieur. En vêtements intimes, pas de mystère : une culotte bien fine et un soutien-gorge mini à amples bonnets. Ainsi mes attouchements en seront d’autant facilités et mes moindres mouvements agréablement amplifiés.
Reste l’entraînement physique. Rien de plus simple. Tout d’abord pour rendre ma chatte plus sensible je me suis faite intégralement épiler dans un institut spécialisé. Ensuite il me suffit d’appuyer mon cher minou sur ma chaise en trouvant la position qui convient, de croiser et décroiser les jambes en les serrant bien fort et surtout de faire jouer pleinement mes muscles profonds ceux qui relient mon sexe à mon anus.
Il est vrai que cet exercice de musculature demande un réel entraînement digne des meilleurs sportifs. J’en suis très reconnaissante à mon professeur de yoga qui à chaque séance nous initie à la respiration abdominale accompagnée d’une parfaite concentration, destinée à porter notre regard intérieur vers cette zone si importante de notre corps. Je n’ai jamais confié à mon professeur l’usage que je fais de ces entraînements intensifs et combien précieux.
Dans cet exercice, il ne saurait être question, pour moi, d’accéder à la jouissance ultime, pas d’explosion, aucune extériorisation bien entendu, mais une délicieuse béatitude, un état d’excitation diffus et bien agréable, comme une lente montée d’un orgasme qui n’en finit pas. Tout l’art consiste donc à me conduire subtilement à un niveau de tension sexuelle agréable mais contrôlable et de m’y maintenir toute la journée.
Un plaisir sans pareil.
Ce qui contribue également à me conserver dans ce doux état de sensualité physique, c’est la façon dont j’enserre mes seins avec mes avant-bras alors que je continue de jouer avec le clavier de mon ordinateur ou d’utiliser mon téléphone portable. Je peux ainsi plus aisément laisser discrètement l’ongle bien long d’un doigt effleurer un téton qui réagit aussitôt et se dresse, comme s’il voulait percer le tissu déjà tendu de mon chemisier. J’adore sentir ma poitrine se gonfler, s’épanouir par une demande non assouvie de caresses. Parfois je parviens à enfoncer mon pouce dans l’aréole de mon bout qui frémit sous la tendre pression, et je fais manœuvrer le doigt coquin pour un furtif massage. Je me cambre légèrement afin que mon sein s’offre aisément au doigt provocateur. La sensation se fait plus forte, plus aiguë. Un léger courant se met alors à envahir ma poitrine qui envoie ses messages affolés vers mon ventre qui les reçoit et s’en nourrit pour accroître encore mon désir latent. Lorsque je mets une fine culotte fendue devant, je peux même de temps en temps accéder à mon vagin et y faire pénétrer furtivement un ou deux doigts pour peu que ma robe ou ma jupe se boutonne par devant. Un délice. Bien sûr, il peut m’arriver aussi de ne pas mettre de culotte du tout. C’est tout de même rare. Je suis audacieuse mais prudente. Parfois, me laissant ainsi aller à mes délicieuses caresses, je laisse échapper un petit cri, vite étouffé.
Et au téléphone ? Pendant les longs entretiens avec mes interlocuteurs de Chicago et de Ryad que je connais de longue date, je me pose d’une fesse à l’autre, en écrasant dans ce subtil va-et-vient mon clitoris érigé au rythme des paroles échangées. S’ils savaient ces sérieux interlocuteurs, hommes et femmes, le plaisir qui m’envahit. Mon corps ondule avec lenteur, je flotte dans une plaisante euphorie. Je me sens alors pleinement femme, à l’aise dans ma peau, claire dans la tête, bien dans mon sexe et je vis une douce et tendre intimité avec moi-même.
Je vous ai raconté ma coquinerie dont je suis la seule à détenir la clef, celle consistant à me comporter le plus normalement possible à l’égard des autres dans un frémissement permanent de mon sexe. Combien de fois ne m’est-il pas arrivé, sollicitée par mon directeur, par un collègue, par un client, de converser avec aisance, de les regarder en face, alors que je me sentais chavirer sous l’effet de cette délicieuse chaleur que j’entretiens volontairement entre mes cuisses et de sentir soudainement un léger spasme de désir feutré alors que je continue calmement à fournir à mes interlocuteurs les informations demandées.
Voilà, je vous ai confié mon secret. Les femmes me comprendront et je vous assure que les hommes en profitent pleinement lorsque je rentre du travail. Je ne suis pas égoïste.
Moi d’abord, bien secrètement.
Sylvie.
[gris]Adrien[/gris]
© Laurent Saillard - Fotolia
Commentaires (39)
Une femme de rêve.
mise en pratique des rêves dune femme
j’aimerais
on fait toutes ça mais les hommes ne voient que dal
moi plutot plus que moins même dans la rue
moi je me caresse dans mon lit. J’oserai jamais au boulot
Sylvie est un as, c’est mon modèle. J’espère faire un jour aussi bien qu’elle.
Moi aussi je m’appelle Sylvie ! super non ?
Euh, toutes les filles n’ont pas la chance de s’appeler sylvie, lol !
ok mais on aime toutes se caresser non ?
tous les hommes aiment se masturber et toutes les femmes aiment bien se caresser . C’est normal. On fait mieux l’amour après.
je suis seule hi ! hi ! je me masturbe tout le temps ; C’est bon hum...
moi aussi, on profite
je travaille dans un salon de coiffure, je ne vois pas comment je pourrais me caresser au boulot. Vous avez des idées ?
tu peux toujours frotter ta chatte contre le coude des clients/tes. Facile non ?
je le fait souvent quand le mec ou la fille me plait !
er ça te fait quoi ?
ça me chauffe bien. Après il faut que je me caresse pour me soulager
hum...c’est super !!!
les femmes sont-elles si folles de sexe que ça ?
moi j’aime me caresser devant mon chéri et ses copains surtout si eux aussi se masturbent. Humm !!!
Le jour de Noël j’étais pratiquement seule au bureau.Tous les hommes étaient à l’atelier en urgence. Je me suis caressée comme une folle et presque sans me cacher. Je me suis rafistolée quand j’ai entendu le patron.
Il ne s’est aperçu de rien
le pied aurait été qu’il entre dans ton bureau et qu’il te demande de continuer devant lui !!!
je serais morte de frayeur !
et depuis tu continues ton petit jeu en secret ?
ça dépend des jours. Si je suis super excitée rien ne m’arrête. Mais tout de même je crois que je me suis calmée.
mon chéri me caresse,ça me suffit !!
moi j’arrête pas de me caresser. Je mets une culotte très fine et j’ai renforcé la couture de mes pantalons qui me frottent agréablement sur ma chatte toute la journée. Futée non ?
That’s not just logic. That’s ralely sensible.
c’est mieux de pas mettre de culotte, ça donne un sentiment de liberté, j’aime ça !!!
pas d’accord. Une culotte en soie est d’une douceur vraiment aphrodisiaque !
baratin, baratin ! les femmes ne sont pas folles de sexe partout et toujours. Fantasme d’homme, je suis sûre.
Elena, tu as raison on n’est pas totalement folles de sexe mais on aime bien profiter un max de nos élans érotiques avec nos mains, un vibro, une langue, un pénis, tout quoi !!!
le plus jouissif c’est le jet d’eau chaude de ma douche. Hummm ! mais je préfère être seule.
Peut-être que c’est juste une idée que je me fais, ou bien un fantasme, mais dans notre agence de design, on est entouré de filles jeunes superbes, sexy,très bi et je suis sûr qu’elles s’offrent seules ou à plusieurs des moments agréables. Il suffit de les observer avec leurs traits tirés et leurs joues rouges.
il a l’oeil coquin ce Fabien. Dans notre agence de relations publiques on est que des femmes (pas toutes bi...) C’est vrai dans la journée parfois on s’offre des moments super entre nous.
J’aime bien ce texte. Il me rappelle ma jeunesse. Je me masturbais toute la journée et partout. J’adorais cela avec tout de même la peur d’être surprise. Un jour ça m’est arrivée, j’étais seule au bureau quand une fille que je ne connaissais pas est entrée. Quand elle m’a vue elle s’y est mise aussi.
Je fais de la traduction simultanée dans des organismes internationaux. Toujours seule en cabine devant un micro. Alors je mets mon vibro à intensité variable. Maintenant je ne m’ennuie plus.
Vous les femmes, vous avez de l’imagination érotique et une gamme de jouissances possibles presque infinie. je vous envie.