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  • Circlusion

    Mot créé - ainsi que le verbe "circlure" - en 2016 par la philosophe et activiste berlinoise Bini Adamczak. Formé du préfixe « cir » qui vient du radical latin « circum » (autour) et de « clure », issu du latin « claudere » qui a donné clore en Français, le mot indique l’action du vagin qui entoure le pénis ou le godemiché pendant la pénétration, rappelant la pensée traditionnelle de plusieurs cultures africaines : le pouvoir n’est pas dans le pénis, mais dans le vagin, c’est lui qui avale le pénis et le fait disparaitre dans le rapport hétérosexuel.

  • Copuline

    La copuline est une phéromone présente dans les sécrétions vaginales et dont le taux augmente en période d’ovulation.
    Il y a encore peu d’études sur le sujet, mais il semblerait qu’elle fasse monter le taux de testostérones chez l’homme et que, possiblement, elle génère ou augmente son envie de faire l’amour.
    Sa fonction est si essentielle que certains en viennent à penser que si l’usage des déodorants est nocive pour la relation (on ne peut plus "sentir" son partenaire), la copuline est une des molécules qui vient compenser ce manque.

  • Cigare et Capnolagnie

    C’est l’excitation de fumer ou de voir fumer un cigare, symbole phallique de pouvoir et de richesse s’il en est, que de plus en plus de femmes s’approprient. Certaines femmes arrivent même à les fumer en plaçant le cigare entre les lèvres vaginales : c’est un spectacle très prisé à Bangkok ou Pattaya.

  • Ceinture de chasteté

    Apparues vers la fin du XVIème siècle, les ceintures de chasteté servaient à forcer la femme à la fidélité pendant l’absence de l’époux. Sortes de culottes métalliques cadenassées avec des orifices permettant aux femmes d’uriner, de déféquer et de gérer le sang menstruel, cette pratique barbare n’est plus aujourd’hui qu’une pratique sadomasochiste qui s’adresse aux femmes comme aux hommes (dans ce cas, on parle là souvent de cages).

  • Clitoris

    Cet organe féminin aurait -pour certain.e.s - la particularité d’être le seul à n’avoir d’autre fonction que celle du plaisir. Cette version est contestée par des biologistes, dont le biologiste anglais Robin Baker, spécialiste de l’évolution à l’Université de Manchester, pour qui l’orgasme de la femme - d’où qu’il vienne - influe sur la quantité de spermatozoïdes introduite et permet de retenir plus de sperme à des fins de procréation.
    Il se compose de deux parties :

    - - La partie visible : située au dessus des petites lèvres, se termine par un gland recouvert d’une peau fine qui sous le gland forme également le frein du clitoris. Cette peau peut coulisser pour dévoiler le gland, exactement comme dans le cas du phallus. Et comme le phallus, il sécrète un liquide blanc. Il est très innervé, d’où le plaisir intense que l’on peut avoir à le stimuler.

    - - La partie invisible : d’une longueur d’une dizaine de centimètres environ, et séparée en deux "branches" qui entourent le vagin avec deux bulbes sous la base des petites lèvres.
    La stimulation du clitoris varie d’une femme à l’autre. De l’effleurement à la pression, en passant par les cuisses serrées ou au frottement, il n’existe pas de méthode pour atteindre le plaisir autre que celle qui consiste à partir à la découverte de son corps. L’utilisation de sextoys est de plus en plus répandue et permet de connaitre rapidement des orgasmes, à condition toutefois de garder sa pensée attentive à son plaisir et/ou ses fantasmes et de ne pas se laisser distraire par des pensées qui viendraient entraver la jouissance. Le cunnilingus, pratiqué par le/la partenaire, est également une stimulation du clitoris, menant à l’orgasme.
    Pour celles qui se plaindraient de ne pas connaître d’orgasmes vaginaux, nous recommandons vivement de stimuler le clitoris pendant un rapport avec pénétration.

    Le clitoris tire son nom du grec ancien kleitoris : verrou ou clé. La professeure Michèle Clément explique que le verbe grec “cleitoriazein” et le substantif “cleitorida” apparaissent déjà dans un traité médical du médecin romain Rufus d’Ephèse, datant du Ier ou IIe siècle après J-C. Il utilise les deux termes pour désigner les parties extérieures du sexe féminin, sans plus de détails.
    Dans la mythologie grecque, c’est aussi le nom d’une jeune femme connue pour sa taille fine, dont on disait qu’elle était mince "comme un caillou".

  • Cockring

    Ce mot anglais signifie littéralement "anneau du pénis". Selon les différents types de modèles, il se place à la base du pénis en enserrant ou non les testicules. Il bloque la circulation sanguine pour permettre une érection plus longue. Il peut également intensifier l’orgasme.
    Les plus simples sont des anneaux (de différentes tailles, pour s’adapter à tous les phallus), avec ou sans vibreur, qui permet le plaisir des deux partenaires. Ils existent en métal, silicone, cuir, etc... et lorsqu’ils sont généralement vendus sous l’appellation d’anneaux vibrants.
    Jouets sexuels, ils ne se portent que pendant la durée du rapport.

  • Coprophilie

    C’est le plaisir de manipuler les excréments, que ce soit les siens ou ceux de tiers. Le ou la coprophile est excité sexuellement par la manipulation de la matière fécale, que ce soit pour se masturber, s’en enduire le corps ou autre. Cette paraphilie nécessite la surveillance d’éventuelles infections cutanées ou digestives.

  • Cuillère

    Lorsque les deux partenaires sont allongés l’un contre l’autre, sur le côté, ils sont dans la position de la cuillère. Cette position peut se pratiquer de face, de dos, ou face contre dos. Cette position permet un grand nombre d’attouchements et de caresses, que la pratique soit vaginale ou anale. Cette position ne permettant pas de mouvement rapides, elle permet de stimuler d’avantage toutes les zones érogènes et d’être plus attentif(ve)s aux sensations que procure la pénétration.

  • Cunnilingus

    Pratique qui consiste à stimuler la vulve avec la bouche, la langue ou les lèvres. Le ou la partenaire stimule ainsi le clitoris (zone nervurée extraordinairement sensible) et également les lèvres.
    Cette pratique, souvent assimilée à tort à un préliminaire, permet d’atteindre l’orgasme par des mouvements de succions et de caresses, voire même de pénétration avec la langue. Une stimulation complémentaire du vagin avec les doigts est également possible.
    Généralement, la femme se tient sur le dos avec les cuisses écartées, ou lors d’un 69.
    Aucune épilation n’est nécessaire pour cette pratique, les poils se trouvant autour de la vulve.
    Une bonne hygiène corporelle est vivement recommandée. Ceux et celles qui craignent les maladies sexuellement transmissibles peuvent utiliser une capote découpée dans la longueur ou des digues buccales.

  • Cyprine

    C’est le très joli nom donné au liquide incolore secrété lors d’une excitation sexuelle, qui contribue à la lubrification du vagin. Ce qu’on appelle couramment dans le langage populaire "la mouille".