Aujourd’hui, on n’est plus atteint de nymphomanie ou de satyriasis, mais d’hypersexualité.
Le préfixe hyper suffisant à éloigner du langage péjoratif cette réelle pathologie.
Car nous parlons là non pas de la saine grande amoureuse ou du simple chaud lapin, mais du vrai malade du sexe, insatiable et tourmenté. Le sexoolique est un toxicomane comme un autre, prêt à tout pour avoir sa dose. Sauf que sa drogue est un plaisir a priori inoffensif, un acte de communion et de partage qui finit par isoler le sex addict dans une quête éperdue.