Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)


Wonder Woman

Avant & ailleurs

Wonder Woman

Les femmes n’ont pas plus de super-héroïnes sur lesquelles se construire et se projeter, que de pornographie pour veiller sur leur libido. Il y en a une, à laquelle de nombreuses féministes actuelles se raccrochent lorsqu’il faut trouver des (...)


Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

Avant & ailleurs

Il y a 100 ans, quand Berlin multipliait les genres

De 1919 à 1933, il existait à Berlin* un Institut de Sexologie très en avance sur son temps et peut-être même sur le nôtre, puisqu’il s’intéressait avec une très grande bienveillance aux sexualités dites "intermédiaires", aux droits des femmes, ainsi qu’à (...)

Mais encore...

Les dessous du corset

« Un objet pour fétichiste ? Une aide pour les nécessiteux de l’érection et une relique des siècles passés ? Une époque où une femme devait être étranglée par la taille pour gagner en beauté, quitte à perdre quelques gouttes de sang en toussant sur un mouchoir ? Une civilisation de l’étouffement ? » Thomas Bouvatier, co-auteur du livre Plumes et dentelles, ne cache rien du regard sceptique, empreint de moralisme, qu’il posait au départ sur cet objet. En faisant mentir les femmes sur leur tour de taille, parfois jusqu’à l’aberration, le corset ouvrait la voie aux lèvres gonflées au collagène et autres seins siliconés. Jusqu’au jour où l’écrivain rencontra Chantal Thomass, qui lui ouvrit les yeux sur cet objet tant décrié, au point d’en faire peu à peu un véritable délice… Retour sur l’histoire d’une parure controversée.

Julie Gayet prend l’eros en main

La comédienne Julie Gayet nous reçoit dans les bureaux de sa société de production de films (Rouge International, fondée avec Nadia Turingey). Au mur, une jolie gravure érotique japonaise donne le ton. Julie prépare L’Homme d’après, un film qui parle d’amour et de sexe, « parce que c’est quand les deux sont mêlés que cela m’intéresse », dit-elle.

Portrait d’artiste : Marlene Dumas

"Ma bouche est une petite cicatrice rose qui a besoin d’air.

Mots et images sont logés à la même enseigne. Il n’y a aucune pureté à protéger."

Véritable bombe rousse à retardement, Marlene Dumas, artiste peintre, née en Afrique du Sud en 1953, explose les cadres de la représentation sexuelle, raciale et identitaire. Elle trempe son pinceau dans l’encre liquide des sécrétions corporelles qu’elle repend avec une liberté et une audace étonnantes. Diplômée de la Michaelis School of Fine Art du Cap (1972-1975), elle obtient une bourse de deux ans et quitte l’Afrique en 1976, à l’âge de 22 ans, pour rejoindre les Ateliers 63 d’Haarlem aux Pays-Bas (1976-1978). Les Ateliers n’étaient alors qu’une petite école progressiste non-accréditée, bastion de l’art conceptuel fondé par l’artiste néerlandais Jan Dibbets. Elle s’inscrit ensuite au Psychological Institute à l’université d’Amsterdam. Sa première exposition personnelle aura lieu en 1979 à Paris à la Galerie Annemarie de Kruyff. Elle peint essentiellement des portraits d’après des photographies, souvent issues de magazines. Par le biais de ces interprétations, les visages déjà reproduits indéfiniment par les médias, font leur apparition dans un contexte privé et sans précédent : « images éculées, mais émotions inédites ».