Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Talons hauts : Défier les lois de la pesanteur

« Le paradoxe des talons hauts, écrit Rona Berg dans Vogue, c’est qu’ils sont à la fois un instrument de pouvoir et de torture ». Portés trop longtemps, les talons hauts provoquent en effet des déformations parfois irréversibles : orteils en marteau, pied plat, lésion de la colonne vertébrale… Mais pour séduire, les femmes sont prêtes à tout, y compris regarder les hommes de haut, perchées sur leur piédestal comme un objet d’adoration.

Portrait d’artiste : Carole Schneemann

Carole Schneemann, nue et complètement barbouillée de peinture, déclame à haute voix un texte écrit sur une bandelette qu’elle extirpe de son vagin comme un cordon ombilical. Cette performance a eu lieu en 1975, et se nomme Interior Scroll (Rouleau intérieur). Cette photo est sans cesse reproduite dans les livres d’art contemporain sur le féminisme, voire la révolution de 1968 et l’histoire de la performance. L’image marque les esprits, féminins et masculins ! Ce geste à la résonance archaïque sonnait comme une nouvelle table de loi accouchée du sexe de la femme. Cette performance s’inscrivait comme une provocation féministe à l’idée patriarcale selon laquelle les femmes peuvent être lues et interprétées. Il s’agissait pour Carole Schneemann de reprendre possession de son corps, de changer le statut, le regard porté sur les femmes en différenciant corps masculins et corps féminins.

Halte au culte de la performance !

Notre société voue un véritable culte à la performance. Observateur de la condition de l’individu dans nos sociétés modernes, le sociologue Alain Ehrenberg note une « généralisation de la compétition dans le paysage imaginaire français » depuis les années 80. Du monde de l’entreprise à celui du sport en passant par les loisirs, toujours plus axés sur le goût du risque, le dépassement/accomplissement de soi, le mérite, un nouveau système de valeurs s’est installé, qui produit des images et induit un rapport à soi et aux autres particuliers. Cette pénétration de la compétition dans l’imaginaire s’observe-t-elle jusque dans l’intimité ? Il nous semble que oui.