Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Seconde peau

Sous le voile de coton : comment la culotte a volé aux femmes leur liberté

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, les femmes vivaient sans culotte. Le sexe libre, ventilé, vivant — comme depuis des millénaires. La culotte, contrairement à ce que l’on croit, n’a rien d’un attribut féminin ancestral. Elle est une invention tardive, imposée (...)


Beducation ou les joies du bon sexe

Enquêtes

Beducation ou les joies du bon sexe

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est "Bravooooo", avec beaucoup de O, parce que c’est vraiment bien. Depuis dix-sept ans que SecondSexe.com est en ligne, il nous est peu souvent arrivé de nous dire qu’un nouveau site pouvait apporter quelque (...)


Et les fesses, alors ?

Cinq sens & sexe

Et les fesses, alors ?

On ne parle pas assez des fesses, ces joues magnifiquement érogènes qui, lorsque massées, laissent mieux circuler le sang dans le bassin, augmentant en retour l’excitation sexuelle. Ainsi caressées, pétries, pincées, fessées, ou autres, se déclenche (...)


La Rome Antique et la magie du silphium

Avant & ailleurs

La Rome Antique et la magie du silphium

La folie humaine face aux ressources de la planète remonte à loin et ainsi a disparu une herbe aux qualités folles, servant de Viagra aux uns, comme contraceptif ou pilule abortive pour d’autres. Le silphium, également appelé silphion, laser ou (...)

Mais encore...

Les poils au purgatoire

Comment le poil est-il devenu notre ennemi ? Nous sommes entrées de plain-pied dans l’ère de la « chasse aux poils ». Aisselles, jambes, pubis, chaque partie de notre corps doit être parfaitement vierge de toute démonstration pileuse. Dans un pays où cela ne fait qu’une dizaine d’années que les femmes qui s’épilent ou se rasent les poils des aisselles sont devenues majoritaires, comment se fait-il que l ‘épilation intégrale se soit propagée aussi vite ? On hésite entre le phénomène de mode, la dictature des marchands du poil, la liberté sexuelle, la désertion de la religion, l’influence des films porno… Et si tout simplement, domestiquer son système pileux, c’était une manière d’affirmer la supériorité de la culture sur la nature ? Car après tout, traquer le poil, c’est tenter d’oublier l’animalité qui est en nous et refuser d’associer la féminité à la bestialité.

Interview de Zoé Cassavetes

Zoé Cassavetes est l’une des réalisatrices de la seconde saison du projet X Femmes. Elle apporte une dimension internationale au projet et un regard anglo-saxon sur la sexualité féminine. Fille de Gena Rowlands et John Cassavetes, monstres sacrés du cinéma d’auteur américain, Zoé poursuit son chemin en mettant ses talents de réalisatrice au service de différentes expériences sans cesse renouvelées. Après quelques rôles en tant qu’actrice, elle s’attelle à la réalisation de clips puis passe à la fiction en 2000 avec Men Make Women Crazy Theory puis en 2007 avec Broken English, son premier long métrage. Dans les coulisses du tournage de son X-plicit film intitulé Samedi Soir, Zoé Cassavetes nous a expliqué l’importance qu’elle porte à ce projet.

Prêcher dans le désir

"Dieu fait les gens et le diable les accouple", affirme un proverbe français. Tout semble dit : faire l’amour serait un péché. Pourtant, toutes les religions ne partagent la même vision de la jouissance. Si les unes font rimer volupté avec culpabilité, les autres n’y voient qu’un présent de la part du Seigneur. Ainsi, quand saint Paul blâme la chair, Mahomet engage les croyants à profiter des plaisirs. Le clivage entre sacré et sexué n’a donc pas toujours lieu d’être et il n’est peut-être pas nécessaire de sacrifier sa vie sexuelle sur l’autel de son engagement spirituel. Pour savoir si sexualité et religion ne riment qu’avec transgression, Second Sexe prend au mot les différents credo.