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  • Flexisexualité

    Afin de pouvoir normer toutes les attitudes, les américains ont donné un nom à celles qui ne sont ni homosexuelles ni bisexuelles, mais qui embrassent et flirtent avec les filles tout en préférant les relations sexuelles avec les hommes. Ces femmes auraient donc une sexualité plus “flexible”. Les femmes seraient même plus enclines à penser qu’il ne faut pas nécessairement être homosexuelle pour aimer toucher et embrasser une personne du même sexe.

  • Fésculin

    Contraction de féminin et de masculin. Si l’androgyne est, selon Wikipédia "Un être humain dont l’apparence ne permet pas de savoir à quel sexe il appartient. Quand une personne est physiquement porteuse des deux sexes, on parle plutôt d’hermaphrodisme. Le terme est aussi revendiqué par certaines personnes qui ont une identité de genre ni tout à fait masculine ni tout à fait féminine, quelle que soit leur apparence physique. Le terme, androgyne vient de deux mots grecs, andros qui signifie l’homme et gynaïkos qui signifie la femme", le mot Fésculin, inventé par Second Sexe, désigne plutôt ceux et celles qui empruntent aux deux genres, de manière additionnelle et non soustractive. Une femme, par exemple, peut garder une apparence féminine et emprunter au comportement culturel masculin. Et inversement bien sûr. De même, en matière de sexualité, les fésculins peuvent emprunter aux deux genres. Par exemple, les pères maternant sont des exemples d’hommes fésculins, tandis que Madonna est l’archétype de la femme fésculine.

  • Face sitting

    Variante du cunnilingus cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à s’asseoir sur la bouche de son partenaire pour qu’il nous lèche.
    Attention toutefois à ne pas l’étouffer...

  • Fessée

    Officiellement pratique sadomasochiste, la fessée se pratique de mille manières dont certaines sont bien loin de ce que l’on entend par sadomasochisme. Elle peut être donnée habillée ou déculottée, avec le plat de la main, une tapette, une règle... et est généralement précédée et suivie de caresses. Les fesses sont érogènes, et la fessée stimule la circulation sanguine, propice à la jouissance. Cette pratique peut être un préliminaire, ou accompagner le rapport sexuel pour augmenter l’excitation et accroître le plaisir ou l’orgasme. Nous vous conseillons vivement d’établir un code avec votre partenaire, pour qu’il ou elle s’arrête lorsque le plaisir se transforme en douleur non désirée.

  • Fétichisme

    Celui ou celle qui déporte son désir vers un objet à la place de l’être désiré est un(e) fétichiste. L’excitation est limitée à certaines choses précises, codifiées et la jouissance ne peut parvenir que grâce au fétiche, qui peut, ou non, être lié à la personne désirée. Les objets de désirs sont souvent lié à la peau, au contact, ou aux souvenirs d’enfance ; le plus souvent il s’agit de lingerie, de chaussures, de tissus, ... Il existe un fétichisme considéré comme "normal" (ceux ou celles qui sont excités par des objets à connotation sexuelle), et le "grand" fétichisme, ou l’objet prend la place du partenaire. On ne parle de paraphilie que dans ce dernier cas.

  • Feuille de rose

    Expression ancienne qui désigne l’anulingus (caresse buccale de l’anus).

  • Fist fucking

    Action qui consiste à faire rentrer la main toute entière (voir plus) dans le vagin ou l’anus. De l’anglais "fist" : poing et "fucking" : pénétration. Attention : dans les deux cas de figure, le ou la partenaire doivent être parfaitement lubrifiés au préalable, et les doigts doivent être introduits doucement, l’un après l’autre, pour pénétrer en douceur et ne pas heurter. Il est également vivement recommandé de retirer la main avec la même délicatesse pour ne pas risquer de lésions. Utilisez un lubrifiant à l’eau pour le vagin et une huile pour l’anus.

  • Flagellation

    Action de donner des coups de fouet. Cette pratique remonte à l’antiquité, et travers les siècles avec des motivations souvent différentes. Elle r1este aujourd’hui très prisée des hommes comme des femmes, quelque soit le rôle qu’ils choisissent de jouer. Cette pratique doit impérativement se faire dans un consentement absolu des partenaires et des codes doivent être dictés au préalable pour pouvoir indiquer une limite. Il est souhaitable de passer par un apprentissage avant de pratiquer. Le démarrage doit être lent, les coups généralement portés sur les fesses, les parties génitales (évitez les testicules), le torse, le dos... Augmentez l’intensité progressivement (en alternant avec des périodes de calme ou de caresses) jusqu’à l’arrivée de l’orgasme.

  • Frein

    C’est le petit repli de peau qui relie le gland au prépuce. C’est la partie la plus sensible du pénis car elle est riche en récepteurs. Les hommes apprécient généralement beaucoup lorsque fellation et caresses buccales s’attardent délicatement sur cette zone délicate.

  • Femme fontaine

    Une femme fontaine, au moment de l’orgasme, expulse un liquide qui ne doit pas être confondu avec une hyperlubrification... Il ne s’agit pas non plus d’une incontinence urinaire liée aux secousses du rapport sexuel. "L’éjaculation" des femmes fontaines est étroitement liée à la jouissance, la quantité de liquide allant de quelques gouttes à un verre plein. Certaines constatent ce phénomène à chaque rapport, d’autres une fois dans leur vie, d’autres avec uniquement un homme. Ce phénomène n’est pas encore totalement expliqué, mais une des hypothèses avancées serait la stimulation de certaines glandes proches du point G.
    Ce serait la psychanalyste Frédérique Gruyer qui aurait introduit la désignation poétique de « femme fontaine », décrivant l’éjaculation féminine. Le docteur Cabello Santa Maria (communication issue du XVème congrès mondial de sexologie, Paris, juin 2001) qui a travaillé sur ce sujet, indique que 75 % des femmes étudiées par son équipe expulsent un liquide lors de l’orgasme. Mais la sécrétion est souvent insuffisante pour être perçue. Au total, seules 10 % des femmes expérimentent un jour une émission liquide, incomparable avec une simple lubrification.
    Toutes les femmes fontaines interrogées parlent de stimulation vaginale, autrement dit du point G, cette fameuse zone baptisée en hommage à Ernst Gräfenberg qui en 1950, décela un point orgasmique sur la face antérieure du vagin. Selon lui, c’est cet eldorado qui gonfle et produit un liquide lors de l’orgasme. Mais une piste plus récente suivie par le Docteur Zaviacic, va plus loin : les femmes possèderaient entre le vagin et l’urètre des petites glandes dites de Skène, qui se rapprocheraient de la prostate et produiraient le même antigène prostatique, responsable de la sécrétion. En revanche on ne sait toujours pas expliquer comment une glande de quelques grammes (5 environ, contre 15 à 25 chez l’homme) peut agir comme une fontaine ; car les témoignages parlent bel et bien de jaillissements en saccade pouvant aller très haut et très loin, et remplir un volume de 50 ml.

  • Fellation

    Pratique qui consiste à caresser le phallus avec sa langue, ses lèvres, sa bouche. Sous la forme d’un simple préliminaire, il s’agira d’aider à l’érection du partenaire avant la pénétration, mais il peut aussi être un rapport sexuel complet en accompagnant le partenaire jusqu’à l’orgasme.
    Il est recommandé de commencer par caresser, embrasser le membre, avant de l’introduire en bouche. Les zones les plus sensibles sont le gland, le frein et la couronne. Il n’existe pas de méthode particulière pour la fellation, autre que le plaisir que l’on peut avoir à procurer de la jouissance à son partenaire. Une femme concentrée sur une manière de faire qui lui aurait été recommandée procurera beaucoup moins de plaisir que celle qui aura uniquement l’enthousiasme de cette pratique. Nous vous conseillons simplement de faire attention à ne pas faire mal avec vos dents, et à ne pas oublier de caresser les testicules (voire même l’anus pour ceux qui le tolèrent). Ne vous forcez pas à avaler le pénis au fond de votre gorge, ni à avaler le sperme, si vous n’êtes pas adepte. Cependant le goût du sperme varie d’un homme à un autre, et nous avons remarqué que celui des hommes que nous aimions était généralement meilleur...
    Si vous n’êtes pas adepte de cette pratique, si vous la trouvez dérangeante d’une manière ou d’une autre, n’hésitez pas à en parler à votre partenaire et surtout ne vous forcez pas, il ne doit pas y avoir d’obligation en matière de sexualité.

  • Fantasme

    C’est l’expression imaginaire d’un désir et l’on pourrait dire qu’il est à la sexualité ce que le rêve est au sommeil.
    L’élément essentiel de notre sexualité, c’est notre cerveau, qui est notre plus gros organe sexuel. Il est l’unique déclencheur, l’unique maître de nos émotions. Le lâcher prise ne peut venir que de lui. Car ce que notre cerveau stocke dans notre inconscient et qui peut surgir de façon impromptue au travers des rêves ou des fantasmes, peut autant amener à la jouissance que la bouleverser ou la bloquer.
    Si le rêve ne se contrôle pas, le fantasme, lui, se construit et se façonne éveillé. Il peut être difficile d’accepter ses fantasmes et de s’y laisser aller, ils témoignent d’une part de nous-mêmes très enfouie, et parfois parfaitement inconnue de notre conscient éveillé. Cela peut être très déroutant de se surprendre à s’imaginer nue, se livrant à toute une caserne de pompiers, ou fantasmant sur le fils de la voisine. Les fantasmes débarquent sans prévenir à l’adolescence et accompagnent la découverte du corps et la masturbation, puis ils évoluent et s’épanouissent tout au long de notre vie sexuelle. Ils sont le meilleur reflet de nos désirs inconscients.
    Certains diront qu’ils ne sont pas faits pour être assouvis, et doivent rester simples moteurs du désir. Mais il faut nuancer et distinguer les fantasmes qui sont des désirs non exprimés et ceux qu’il est souhaitable de conserver comme tels.