La démographie baisse puisque les gens n’ont plus de rapport, les sextoys cartonnent pour se coordonner au monde narcissique qui est le nôtre, les transgressions se compliquent ou s’effacent et je m’emmerde. Le vocabulaire covidien qu’on nous a (...)
Je suis maladroite. Je m’emmêle toujours les pinceaux. Mais, bizarrement, jamais dans ces moments-là… Gestes précis, rapides. Je suis prête en un clin d’oeil. Je devance ton désir. Je te surprends. Tu ne t’y attendais pas et je suis déjà à te claquer (...)
J’habite un immeuble ancien joliment restauré dans le cinquième. Ce n’est pas haussmannien. C’est élégant cependant. Adresse provisoire. Je sous-loue à ma cousine qui fait des études d’architecture et qui, pour compléter sa formation, est partie au Canada (...)
Mathilde finit tranquillement son petit déjeuner, parcours les grands titres de la presse et reste un moment rêveuse devant la danse des flocons de neige qui finissent par fondre sur la fenêtre. Elle se lève et se tourne vers Aspen. Suis-moi dans (...)
Je suis assise à la terrasse d’un bistrot donnant sur la plage. Elle n’est pas encore très animée, car nous ne sommes qu’en mai. Un homme me fixe de son regard. Il est allongé sur le sable à une dizaine de mètres. La rabane à côté de lui est vide. Il (...)
Tel que vous le voyez là, il se tenait donc déjà fin prêt, les sens en alerte. Le souffle de son arrivée époussetait les fines particules ocres de la terre battue et tenait en suspens les premières feuilles du trépas d’automne. Une femme, Fiona Pomme (...)
La demeure de ma tante est emplie d’une atmosphère d’intimité. Les personnes que l’on peut y croiser échangent avec vous les plus beaux sourires et vous adressent des regards confiants et amusés, et pas seulement parce que je ne suis aux yeux de la (...)