Vacances bleues

Le 20/06/2011

Qui des deux avait eu l’idée d’aller courir les bonnes affaires à la braderie des commerçants de la ville ? Toujours est-il qu’au retour de la journée de pêche, les deux femmes s’étaient entendues pour consacrer l’après-midi du jeudi aux emplettes, l’association des commerçants locaux ayant décidé de lancer une grande opération promotionnelle sur trois jours.

— Sincèrement dit Jeanne, même en cherchant bien, je n’ai besoin de rien.
Simone abonda dans ce sens, mais se dit convaincu qu’elle serait bien capable de trouver ce « petit haut » qui lui rendrait finalement bien service, ou ce pantalon indispensable pour la mi-saison. Les hommes, de leur côté, décidèrent d’utiliser cet après-midi à la recherche d’appâts naturels, qu’ils iraient chercher sur les rochers de la plage voisine. Il est vrai que l’épicier du coin qui leur vendait les boites de gros vers américains, leur faisait payer cher leur petite soupe de poisson.

— Vous pourriez êtres fières mesdames de vous restaurer de la soupe de poisson la plus chère du monde, aimait à répéter Simon.

— Mais elle est tellement bonne, ne manquait jamais de surenchérir Jeanne. Laure vint chercher Jeanne vers quinze heures, avec le véhicule 4.4 japonais de Patrice.
Je vais aller directement au parking municipal déclara Laure, car avec cet engin, je ne me sens pas très à l’aise pour les créneaux.
Jeanne ne répondit pas ; elle s’était bien calée dans son siège très confortable, et goûtait le temps présent. Elles traversèrent la ville pour se rendre au parking et furent étonnées de l’activité qui y régnait. Les trottoirs étaient noirs de monde.
Vous avez vu Laure, toutes les boutiques sont en promotion. C’est super, je suis persuadée que nous allons quand même bien trouver cette petite chose qui nous fait tant défaut. Et elles s’esclaffèrent de rire.
Venez vite dit Jeanne une fois descendue de la voiture, je connais une boutique très sympathique, j’y trouve toujours quelque chose.
Elles y entrèrent et Laure découvrit une véritable taverne d’Ali-Baba. Les rayons regorgeaient de marchandise, et tout était en promotion. Très vite Jeanne choisit un ensemble t-shirt et short et se dirigea vers la cabine d’essayage. Laure continua de farfouiller et se dirigea elle aussi vers la cabine s’inquiéter des essais.

— Comment vous trouvez-vous, Jeanne ?

— Le haut ça va, je vais essayer le short. Qu’en pensez-vous ?
Laure écarta légèrement le rideau de la cabine, et en fut toute troublée. Jeanne avait retiré le tee¬shirt et ne portait pas de soutien-gorge. Elle s’apprêtait à enfiler le short et Laure posa ses yeux vers le bas et s’aperçut qu’elle ne portait qu’un string très léger. Elle ne put s’empêcher de rentrer dans la cabine, en lançant la boutade d’usage : « attendez, je vais vous aider ! »
Il n’en fut rien bien entendu. Elle posa ses deux mains sur les seins de Jeanne, et l’embrassa très fort, tout en caressant légèrement ses seins. Puis sa main droite descendit vers le string de Jeanne, passa sa main sur le peu de tissu qu’il comptait, avec un doigt sous l’élastique.

— Donnez -le moi dit-elle.

— Quoi donc lui demanda Jeanne ?

— Pour l’instant le string.

— Soyez patiente et laissez moi essayer le short.

Laure ressortit de la cabine, et peu de temps après Jeanne en ressortit pour se regarder dans la glace. Elle avait revêtu l’ensemble, et c’était parfait.

— C’est formidable dit Jeanne, quelle belle journée, j’ai trouvé du premier coup ; ça me plaît beaucoup, et c’est vraiment une affaire. Vous- vous rendez-compte Laure, 40% de remise à cette époque de l’année, c’est exceptionnel.
Laure acquiesçait bien entendu, et avait elle aussi repéré l’affaire du siècle, en l’occurrence un pantalon de toile très léger.

— Vous avez raison Laure, il faut l’essayer. Je suis sûre qu’il devrait vous aller bien, l’encourageât Jeanne.
Et Jeanne ne prit pas la précaution de lui demander comment elle trouvait son acquisition, elle entre-bailla le rideau, et constata le résultat.
Il est fait pour vous, il n’y a rien à reprendre. Si vous le voulez Laure, je vous ferai l’ourlet.

— Volontiers répondit Laure, la couture n’est pas mon fort, tout en enlevant le pantalon. Jeanne était restée dans l’encoignure du rideau, et put à son tour constater que Laure portait également un string.

— Dîtes-moi Laure, nous allons donc pouvoir faire un échange.
Laure eut l’impression de rougir un peu.
Elle finirent par sortir de cette boutique et continuèrent encore plus d’heure durant à fouiller les étalages, sans trop de conviction .Elles avaient trouvé ce qui leur convenait le mieux et c’était bien ainsi, et prirent la décision de se rafraîchir en terrasse d’une brasserie. L’activité ne tombait guère, il arrivait sans cesse de nouveaux chalands, et il est vrai que le temps lourd et couvert pouvait faire préférer à beaucoup le shopping à la plage.

— Laure, dit Jeanne, si nous faisions une petite ballade dans le maquis avant de rentrer. Il est encore tôt, et nous ne devons pas mal habituer nos hommes à revenir si vite. Je connais un endroit sur notre chemin de retour que je trouve formidable ; c’est calme, à l’écart des routes, et vers cette heure les senteurs des plantes sont envahissantes.

— Vous allez me guider, je suis ravie, je vous avoue n’avoir pas encore le goût de rentrer. Et nos hommes ne risquent pas d’être en perdition.
Après avoir parcouru un bon bout de piste, Jeanne fit signe à Laure d’immobiliser le véhicule dans un petit renfoncement de végétation, ne risquant pas gêner au cas improbable ou un autre véhicule viendrait à passer par là.

— Descendons dit Jeanne, nous allons marcher un peu.
Effectivement, à cette heure, les plantes du maquis exhalaient toute leur senteur, et les deux amies en profitaient pleinement. Elles se sentaient bien, elles parlaient peu, de crainte de blesser ce silence presque total, envoûtant. Laure , tout en marchant, prit Jeanne par la taille, et rapidement Jeanne en fit de même.

— Retournons à la voiture Laure. Vous voulez-bien ?

Jeanne aurait voulu que cet instant ne s’arrête jamais, mais elle n’aurait pour rien au monde risqué de contrarier Jeanne. Elle ne comprenait pas bien pourquoi elle avait aussi rapidement décidé de retourner à la voiture, mais c’était ainsi. Lorsque Jeanne s’approchât de sa portière, Laure la retînt par le bras :

— Non, pas là, montons un peu à l’arrière.
Jeanne comprit alors le dessin de Laure. Les vitres du véhicule sont teintées à l’arrière et de l’extérieur, il est impossible de voir à l’intérieur.

— Vous ne trouvez pas que c’est extrêmement confortable ces vitres teintées, demandât Laure, tout en retirant son tee-shirt ?
Jeanne lui caressa les seins, puis ne put s’empêcher de les embrasser. Elle s’amusait beaucoup à mordiller doucement les tétons de Laure, qui ne mirent pas longtemps à réagir, à gonfler et se durcir. Laure, délicatement remonta le tee-shirt de Laure, et s’approcha encore plus, de façon à ce que leurs seins s’écrasent les uns sur les autres.

— Jeanne, vous me troublez ; Jeanne je vais jouir.

— J’y tiens, répondit Jeanne, en passant la main sous la mini-jupe de Laure.
— Oui Jeanne, faites moi jouir.
Jeanne savait bien ce qu’attendait Laure, et elle enfonça deux doigts dans le sexe de Laure, qui se cambra du plus qu’elle le pût pour bien emmener Jeanne au plus profond d’elle même. Laure ne pouvait se retenir, et Jeanne sentit sa main toute chaude et toute mouillée.
Reprenant un peu ses esprits, Laure avait à son tour glissé ses doigts à l’intérieur du string de Jeanne. Elle était dans le même état, le string était trempé, et Laure elle aussi savait bien ce qu’elle devait faire. Elle caressa doucement puis de plus en plus fermement le clitoris de Jeanne et comprit qu’elle avait gagné lorsqu’elle aperçût le regard de Jeanne tout troublé, éloigné. Elle était partie dans un pays de connaissance pour elles deux.

— Maintenant Laure, nous pouvons échanger nos strings, et dans le même temps elle fit glisser cette toute petite culotte de Laure jusqu’à ses pieds, que Laure souleva pour la dégager. Jeanne regarda fixement Laure dans les yeux, portant le string à son visage, et huma profondément le morceau de tissu.

— Je vais vous garder avec moi toute la nuit dit-elle, en défaisant à son tour son string qu’elle portât au visage de Laure, qui lui prit la main pour écraser le tissu sur son nez et elle se surprit à l’embrasser goulûment.

— Je vous veux toute entière Jeanne. Je veux vous embrasser partout, laissez-moi faire.

— Non répondit-elle ; Soyez patiente, bientôt, je vous promets, car je le veux aussi ; Jeanne je vous aime.

— Ne dîtes pas de bêtise.

— Mais vous Jeanne,

— Quoi moi ?

— M’aimez- vous Jeanne ?

— Mais non, je ne vous aime pas ; je vous adore.
Elles s’embrassèrent longuement, avant de se décider à repartir de cet endroit devenu paradisiaque.
Elles se quittèrent à proximité de la maison de Laure, un signe de la main qui en disait bien plus long qu’il n’en avait l’air, et Jeanne regagna son domicile proche à pied, d’un bon train mais sans courir.
La soirée se déroula chez les deux couples à peu près de la même façon, il fallut se contenter de restes rafraîchis, et le surplus fut assuré par les boites de conserve.
Jeanne n’en pouvait plus de bailler ; elle se dit exténuée par cette folle après-midi de shopping, et déclinât l’offre de programme TV que lui proposa Simon.

— Mais regarde si tu le veux Simon, moi je vais me reposer un peu. Elle lui fit une petite bise et se dirigeât vers sa chambre et la salle de bain. Elle eut envie de prendre une douche rapide et se glissa sous son drap, nue. Sous l’oreiller, elle glissa un mouchoir qui contenait le string de Laure. Elle laissa glisser sa main gauche sur son sexe, et très vite ouvrit le mouchoir et dégageât le string. Elle le huma très fort, toute les senteurs d’amour de cet après midi étaient intactes, elle était près de Laure, elle la sentait, elle s’enivrait de son corps. Elle se sentit partir en l’air, calmement, sans précipitation, mais avec une force incroyable. Elle eut juste la force de refermer le mouchoir sur le string, car le sommeil la prenait, et elle se sentait bien, laissant sa main toute mouillée entre ses cuisses. C’était trop bon.
Chez Laure, la soirée ne s’était pas présentée de la même façon. Patrice n’était pas très amateur de télévision, et avait plutôt en tête une petite soirée sympathique au lit avec son épouse. Il n’eut guère de mal à s’introduire au plus profond de Laure, toute en disposition.
Patrice faisait bien les choses, mais pour rien au monde elle aurait voulu se laisser aller à la seule domination de son mari. Elle aussi, glissa la main sous l’oreiller et atteint le string de Jeanne qu’elle n’avait pas pris la précaution d’enfermer dans un mouchoir, trop pressée de pouvoir le porter à son visage. Tout le corps et l’intimité de Jeanne se trouvaient là ; elle ferma les yeux, respira fort le string, et se laissa aller. La jouissance, à la surprise de Fabrice fut exceptionnelle. Il n’en revint pas, s’en félicita intimement, mais Laure dut se pincer les lèvres pour ne pas crier « Jeanne » au moment ou, à son habitude, elle cambra les reins pour s’exploser littéralement.
Elle aussi connut un sommeil profond.

Rien n’était prévu au programme pour le lendemain, et le vent d’Est qui s’était levé ne laissait guère d’espoir pour la pêche. Jeanne et Laure avaient ces derniers temps accumulé un peu de retard dans les tâches ménagères, et elles ne se plaignirent pas de cette journée assez terne en couleurs et en événements. Un petit sentiment non pas de tristesse, une sorte d’ennui non avoué, planait dans les esprits.
Il se passa enfin quelque chose lorsque Simon revint de la ville ou il était parti chercher un journal ou une revue. « Victoire » s’écria t-il, j’ai parlé avec les vieux du port, le vent d’Est va tomber avant la nuit, et demain c’est le calme plat.

— J’appelle derechef Patrice, nous partons dès l’aube.

— Et vous revenez quand s’inquiéta Jeanne ?

— Pour midi, midi et demi. Cela te convient ?

— Oui, Oui , pour moi c’est parfait veux-tu que je prépare une petite salade pour quatre ?

— Excellent idée, je préviens Patrice qu’il en fasse part à sa charmante. Jeanne se dit que quelque part, tout ça paraissait bien facile ; fallait-il que ces hommes soient passionnés par la pèche en mer pour laisser leurs deux femmes ainsi, libres d’elles mêmes ? Le pire se disait-elle, est que nous en profitons pleinement, et plus l’on avance, moins je me pose de questions. Et Laure n’a pas l’air de s’en poser plus que moi.
Dans chacun des foyers, la journée s’égraina au fil de l’eau. Rien ni personne ne se bousculait, tous paraissaient attendre tout simplement un lendemain plus malin, les uns comme les autres tout à leur passion.
Il est six heures « tapante » lorsque Patrice s’apprête à cogner à l’huis de la porte de Simon. Ce dernier ne lui en laisse pas le temps, il apparaît dans l’entre-baillement.

— J’allais sortir et vous ai entendu marcher sur le gravillon.

— J’en suis ravi, répondit Patrice, je ne sais pas comment je m’y serais pris pour vous avertir de ma présence sans risquer de réveiller Jeanne. Je suppose qu’elle dort sur ses deux oreilles comme Laure lorsque je l’ai quittée. Oui, je crois qu’il faudrait un beau vacarme pour la sortir du sommeil à cette heure là.
Tout l’attirail sur le dos et à bout de bras, ils se dirigent d’un pas ferme et décidé vers la plage ou mouille le bateau de Simon.

— Vous savez Simon, nous pouvons aussi pendre mon pneumatique. Il est moins conséquent que votre bateau, mais pas désagréable pour la pêche. Je suis un peu gêné, comprenez-moi.

— Taisez-vous Patrice, tout cela n’a aucune importance. Prenons-le mien, il est tout prêt, mais la prochaine fois, nous mettrons le Zodiac à contribution, c’est entendu.
L’un comme l’autre éprouvait une grande satisfaction de s’être rencontrés. Ils n’étaient ni l’un ni l’autre compliqué, on pourrait même dire « bon enfant », ils avaient une passion en commun, et leurs épouses semblaient également bien s’entendre. Tout pour bien réussir son séjour estival. Ils étaient à des lieux d’imaginer à quel point s’entendaient les deux épouses.

A peine avaient-ils tourné le coin de la rue du port, que Jeanne s’était précipité sur le téléphone.

— Laure ? Je ne vous réveille pas ?

— Pensez-vous, j’avais la main sur le téléphone pour vous appeler.

— Cela vous dit un bon petit café bien chaud ?

— Vous savez bien que j’adore.

— Alors je vous attends ; venez vite.

— J’accoure !
Jeanne attendait Laure derrière la porte entre-ouverte.

— Entrez vite, l’air est frais à cette heure. Et vous n’avez pas l’air d’avoir grand chose sur le dos.

— C’est toujours bien autant que votre légère chemise de nuit.

— Venez, entrons dans la cuisine, le café est prêt.
Bien qu’il soit assez chaud, elles avalèrent ce café relativement vite. Quelque chose semblait les presser.
Laure s’avança la première, prit Jeanne par les épaules et l’embrassa sur la bouche très fort et longuement. L’une comme l’autre sentait le café chaud. Déjà un peu grisée Laure passa la main sous l’échancrure de la chemise de nuit de Jeanne.

— Pas là Laure, venez dans ma chambre.
Arrivées dans la pièce aux volets mi-clos, laissant subtilement filtrer un rayon douçâtre de soleil matinal, Jeanne reprit :

— Maintenant déshabillez-moi, et laissez-moi aussi ôter ces quelques vêtements.
Elles éclatèrent de rire, mais se retrouvèrent nues instantanément, et comme par enchantement bouche contre bouche. Elles s’embrassaient goulûment, les corps nus l’un contre l’autre, et étant de tailles semblables, les seins écrasés contre les seins, ce qui ne manquait pas d’ajouter au plaisir.

— Allongeons-nous dit Jeanne, nous serons mieux.

— Oui, je serai mieux pour m’acquitter de mes promesses.

— Quelles promesses Madame ?

— Ah Promesse ou envie, souvenez-vous, je vous l’ai dit dans la voiture, j’ai tellement envie de vous embrasser partout.

— Eh ! Bien, je suis toute disposée à tout vous accorder.
Elles s’embrassèrent très fort de nouveau, Laure en profita pour glisser sa jambe entre celles de Jeanne.
La réaction ne se fit pas attendre, Laure sentit une forte humidité sur sa cuisse, et tout doucement, à coups de tout petits baisers subtils, elles descendait peu à peu le long du corps de Jeanne, du menton au cou, de la gorge aux seins, des seins au ventre, et se mettant en position brutalement, elle posa son premier baiser sur la toison brune de Jeanne. N’opposant aucune retenue, Jeanne avait même desserré les cuisses, elle présentait bien volontairement son pubis aux baisers de Laure, qui plongea d’un coup vers la toison d’amour. Sa langue attrapa sans difficulté le clitoris de Jeanne.

— Laure, vous me trouvez tout de suite. C’est bon.

— Pour moi aussi c’est tout bon, votre odeur m’enivre, votre goût me faire jouir. Je dois me retenir, à vous l’honneur.
Il n’y avait maintenant plus de place au dialogue, Jeanne ondulait son ventre, et Laure avait bien compris le message. Sa langue aplatie écrasait le clitoris de Jeanne, en décrivant de petits cercles. Elle se décida à l’aspirer, à le tirer légèrement et le sucer longuement. Jeanne mouillait de plus en plus, Laure ne put s’empêcher de boire une bonne goulée de ce sirop d’amour. L’ambiance était au Zénith, Jeanne soupirait, se surprenait à appuyer sur la tête de Laure, et Laure sentait monter en elle le spasme final. Ne voulant rien rater elle titilla avec sa langue encore plus rapidement le petit clitoris devenu bien dur, l’aspira comme si elle avait voulu l’avaler, et tira de Jeanne un long soupir significatif d’abandon. Elle avait eu sa victoire, Jeanne venait de lui exploser en pleine bouche, alors, ni tenant plus en enfonça deux de ses doigts dans son vagin, et s’arracha un cri de jouissance qui surprit Jeanne dans un premier temps, mais qui bien vite comprit ou elles en étaient arrivées.

Jeanne reprenait tout doucement ses esprits, mais évoluait, elle le sentait bien, dans un autre monde.

— Vous voulez bien que ce soit à mon tour Laure ?

— Je ne saurais vous en empêcher, j’en.... oui, j’en ai trop envie
Jeanne se mit en position et alla tout de suite poser sa langue qu’elle voulut la plus fine possible dans le sexe de Laure. Elle aurait voulue que cette langue grossisse et s’allonge pour parvenir au plus profond de Laure, mais malgré tout son petit organe semblait faire du beau travail. Elle s’amusait à rentrer et sortir sa langue, et bien vite elle se rendit compte qu’elle tenait sa partenaire parfaitement bien.

— Jeanne, c’est trop bon n’arrêtez pas

— Je n’ai nullement l’intention d’arrêter, je vous veux entièrement...
Jeanne avait invité Laure à se mettre sur le ventre, jambes bien écartées. Il lui semblait qu’elle pouvait ainsi pénétrer Laure encore plus facilement. Elle remontait sa langue entre les fesses de Laure, pour tout à coup se rendre compte qu’elle était arrivée au niveau du petit rond de Laure. Elle y posa un baiser, puis redescendit vers le sexe de Laure, mais l’excursion avait fait son effet. Laure se cambrait de plus en plus et gémissait maintenant en continu. Jeanne savait ce que cela voulait dire et activa sérieusement sa langue dans le sexe de Laure et alla avec sa main gauche caresser ses fesses et son entre fesse. Arrivée à l’endroit des petites fronces, elle mouilla son doigt à sa bouche et l’enfonça doucement dans le petit orifice. Laure s’agita avec force et poussa un long soupir, plutôt un râle, Jeanne reçut un véritable jet d’amour en pleine bouche.

Jeanne remonta à hauteur de Laure et les deux femmes s’embrassèrent de nouveau avec force.

— Jeanne, nous nous sommes gâtées. Faisons-le maintenant ensemble. Et elles se mirent dans la position du 69. Chacune savait ce qu’elle avait à faire. Laure appuya fermement sa longue aplatie sur le clitoris de Jeanne, et Jeanne enfonça sa langue pointue dans le sexe de Laure. A la nuance près que Jeanne régulièrement sortait du sexe de Laure et allait enfoncer sa langue dans le petit rond de Laure, qui semblait y prendre de plus en plus de plaisir.

Elles se surprirent à remonter au rideau aussi rapidement, et connurent encore une fois un orgasme fort et simultané.

— Laure j’aimerais tellement vous pénétrer. C’est fou cette envie.

— J’éprouve aussi ce besoin lorsque je vous sens prête à jouir. Nous commençons à bien nous connaître, vous ne trouvez pas ?

— Nous oui, et nos sexes aussi. Venez, laissons les faire connaissance.
Et Jeanne se plaça au pied du lit, passa ses jambes entre celles de Laure qui comprit bien vite le but de jeu, et leurs sexes se retrouvèrent l’un contre l’autre. Elles se frottèrent ainsi un bon moment, Jeanne jouissait maintenant en permanence, mais sentait bien qu’il manquait quelque chose à Laure Alors elle se dégageât (de toute façon elle n’en pouvait plus) et enfonçât deux doigts dans le vagin de Laure qui n’en demandait pas tant, et qui trouvât encore la force de cambrer ses reins une nouvelle foi.

Elles se laissèrent glisser toutes deux sur le côté, épuisées et heureuses.

[gris]Michel[/gris]

Commentaires (2)

  • frAVxQrtoRWysVYyTzD

    If infomtraoin were soccer, this would be a goooooal !

  • MichelAime

    Texte agréable et belle histoire même si le vouvoiement semble un peu décalé et les paroles un peu trop "polie". Il y a aussi quelques confusions de prénoms par moment. Mais l’impression générale est quand même bonne.