Huiles orientales

Le 12/04/2009

J’ai claqué la porte du bureau.J’ai claqué la porte de chez moi. J’ai pris un billet d’avion et je suis partie.

Cette petite ville de la côte marocaine semblait regorger de trésors cachés. Aussi, je décidai de déserter mon hôtel des Mille et une Nuits qui donnait sur la plage pour plonger dans la vieille ville. Après avoir déambulé au hasard des rues, je tombai sur un institut, spécialisé en massages berbères : deux heures de massage, des pieds à la tête, à l’huile d’Argan. Sans que j’ai eu le temps d’y réfléchir, mon corps, complètement noué par le stress parisien, me propulsa à l’intérieur. J’entrai et fus prise en charge par Leila qui m’emmena dans une pièce moitié salon de massage moitié boudoir.De lourdes tentures de velours violet s’ouvraient sur une petite pièce assez sombre, parsemée d’une multitude de petites bougies. Le long d’un mur, une banquette rouge et au centre de la pièce, la table de massage. Leila me désigna le porte-manteau pour pendre mes affaires et s’absenta.Je ne savais pas si je devais garder ma petite culotte ou si je devais l’enlever. Ma pudeur me dicta de la garder. Leila revint avec une bassine d’eau chaude dans laquelle elle me demanda de mettre mes deux pieds et elle commença son massage. Elle maniait mon pied gauche avec une extrême dextérité. Elle touchait des points décontractants sous la plante des pieds et s’occupait de chaque doigt de pied, l’un après l’autre. Je commençais à me détendre et je la regardais.

Elle était fine et délicate. Ses cheveux relevés dévoilaient une longue nuque et juste une mèche ondulée et brune tombait sur le devant de son visage. Ses yeux noircis par le khôl intensifiaient son regard sombre. Ses gestes étaient précis et j’admirais son agilité. Elle était agenouillée devant moi, le regard baissé vers mes pieds et, même si la situation était assez inhabituelle pour moi, j’en tirais une sensation très agréable. Après avoir massé mes deux pieds, les avoir essuyés et enduits d’huile d’Argan, elle me demanda de m’allonger sur le ventre sur la table de massage. Elle disposa des serviettes éponge tout le long de mon corps et écarta celle qui cachait la zone qu’elle allait commencer à masser. Ma jambe droite. Après quelques palper-rouler, elle m’enserra la cheville et remonta le long de mon mollet sans desserrer cette étreinte. Ca me faisait mal mais je sentais que ça relançait la circulation de mon sang dans la jambe. Elle remonta ensuite sur le derrière de ma cuisse en faisant des mouvements circulaires, puis en la pétrissant de plus en plus haut.

Quand le bout de ses doigts atteint mon entrejambe, je ressentis un léger élancement au fond de mon ventre. J’ai toujours été très réceptive aux caresses et ma carence sexuelle de ces dernières semaines accentuaient apparemment ma sensibilité.

Leila me massait maintenant les fesses. Elle avait rétréci ma petite culotte en remontant les deux côtés au centre de mes fesses, comme un string, pour pouvoir masser plus amplement les deux lobes de mes fesses. Ca semblait tout à fait naturel pour elle, mais moi, ça m’excitait terriblement. J’essayais de me tortiller discrètement sur la table pendant qu’elle me massait le dos. Plus elle continuait, plus ça devenait insupportable. La sensualité de son massage était une morsure sur chaque parcelle de mon dos. J’avais envie qu’elle écarte le tissu de ma culotte avec ses doigts fouineurs, qu’elle me masse le clito, qu’elle me pénètre à un doigt, à 2 doigts, à 3 doigts, qu’elle m’encule avec ce qui lui tombait sous la main, un manche de brosse à cheveux, une bouteille, ou ce qu’elle voulait. Mais qu’est-ce qui se passait ? Moi, tellement jouisseuse mais tellement hétéro, je perdais les pédales… J’avais envie de me faire transpercer par tous les trous par une jeune et jolie masseuse marocaine… il fallait que je me calme… Et si je lui plaisais ? Non, c’est pas possible, c’est pas dans leurs coutumes… Et si je lui proposais de l’argent… Non, les masseuses ne sont pas des putes, elle le prendrait mal… Calme-toi, calme-toi respire… Respiration du petit chien peut-être ?

J’entends un lointain « Vous allez bien Madame ? » auquel je réponds par un sourire figé et un hochement de tête. Je suis maintenant sur le dos, elle finit le massage du haut des jambes et joue avec mon ventre. Je sais que le moment tant attendu et en même temps tant redouté est proche… je retiens ma respiration… Ca y est, ses 2 mains s’abattent sur mes seins. Elle les contourne, les remonte, les soupèse, les malaxe… Mes tétons sont durs et implorent une succion, un pincement, un mordillement… Mes sens s’affolent, je ne sais plus quoi faire, j’ai l’impression que mon cerveau entier explose… je brûle de l’intérieur et je n’ai plus qu’une envie : qu’elle me lèche, qu’elle me LECHE, QU’ELLE ME LECHE !

En une fraction de seconde, je saute de la table de massage et je viens prendre le revolver dans mon sac de plage. Je lui pose l’arme sur la tempe, m’assoit dans le petit canapé et la fait s’agenouiller devant moi. « - Maintenant lèche-moi ! » Son regard implorant et soumis m’excite plus encore que l’expression abasourdie qui l’avait précédée. J’écarte mes jambes au maximum pour la laisser accéder à ma vulve. Je déchire moi-même cette culotte qui me brûle. Elle n’est pas aussi goulue que je l’aurais souhaité mais elle a un canon sur la tempe alors elle s’exécute. Après avoir fait le tour de mes grandes lèvres avec sa langue, elle me demande l’autorisation de me masser le sexe. J’accepte d’un grognement. Elle s’enduit alors les mains d’huile d’Argan et laisse fureter ses doigts dans tous les plis et les replis de ma chatte.

Je suis maintenant toute luisante et toute glissante. Elle continue à me masser le clito et de son autre main vient me chatouiller l’entrée du vagin. L’huile l’a tellement lubrifié qu’il pourrait recevoir tout un groupe d’amis sans difficulté. Leila introduit les 4 doigts de sa main droite en s’arrêtant au pouce. Jusque-là contenue, sa colère s’exprime dans les coups de poignet qu’elle donne dans mon ventre. Elle est brutale, violente, contraste étonnant avec sa douceur initiale. Les doigts de son autre main sont en train de pincer mon clitoris. Mon clito, mon trésor. Pas facile de l’attraper avec toute cette huile, mais elle y est arrivé et maintenant ne le lâche plus. Elle le pince si fort que j’ai maintenant l’impression qu’il a sextuplé de volume… Ma main droite est toujours cramponnée au pistolet qui est sur sa tempe, je lui baisse la tête avec la main gauche pour lui caler la bouche devant mes orifices. Elle s’exécute docilement. Ses coups de langue, qui partent de mon vagin pour remonter sur mon clito, sont amples et nonchalants… ils font monter lentement le plaisir… de temps en temps, elle fourre sa langue à l’intérieur de moi pour la ressortir plus vigoureuse et plus musclée. Sans même que je lui demande, elle me lèche le pourtour de l’anus avec application. Elle essaie de le détendre, de l’amadouer, de le ramollir, de le forcer. Puis s’éloigne. Elle s’attarde ensuite doucement en faisant passer la pointe de sa langue sur chacune de mes terminaisons nerveuses et pour finir, donne de petits coups de langue rapide sur le bouton de rose le plus irrigué du Maroc… Je jouis dans un râle…

Je reprends mes esprits rapidement, complètement paniquée parce que je viens de faire. J’attache la masseuse au pied du canapé avec mon foulard et lui fourre des kleenex dans la bouche. Je lui mets rapidement 1000 dirhams dans la poche. Je remets mes lunettes de soleil et je sors de la cabine l’air de rien. Dehors, le soleil tape et je m’éloigne rapidement du salon de massage.

Comment ai-je pu perdre la tête à ce point ? Comment ai-je pu agresser quelqu’un pour une simple petite gâterie ? Et avec un faux pistolet oublié par un petit garçon près de la piscine ce matin…

Constance de Médina