Mardi
Le 10/11/2009
Il était entendu entre nous que je devais, pour ma part, me tenir à son entière disposition chaque mardi soir. Elle devait faire de même le vendredi. C’est donc un mardi vers huit heures qu’elle m’annonça qu’il était temps de me préparer.
En prévision de la soirée, je portais depuis le matin le fixe-chaussettes noir que je m’étais procuré en Hollande quelques années plus tôt et, bien sûr, comme toujours, la chaînette qu’elle m’obligeait à garder en permanence serrée à la racine même de la verge et des testicules. J’avais aussi, comme chaque mardi selon ses directives, mis l’un de mes caleçons blancs unis, volontairement choisi par elle d’une taille beaucoup trop petite.
Tout habillé, je me plaçais donc debout devant elle, le bras le long du corps, attendant comme d’habitude les instructions qu’elle voudrait bien me donner. Elle termina longuement sa cigarette avant de m’ordonner d’ôter mon pull et ma chemise. Je restais quelques instants torse nu, debout devant elle, un peu de sueur me venant sous les bras, avant qu’elle ne se lève pour me lier les mains par devant puis pour me les relever au dessus de la tête, sans trop tirer par le palan amovible que nous avions installé ensemble au milieu du salon. Elle me passa les mains le long des bras et s’attarda quelques instants sur mes tétons qu’elle fit rouler entre deux doigts, des deux côtés, pendant que je gémissais en remuant le torse pour tenter de lui échapper, sans véritable espoir d’y parvenir.
C’est elle qui défit ma ceinture et baissa jusqu’à mes pieds mon pantalon de velours gris, exhibant ainsi jusqu’aux chaussures mes mollets ridiculement ornés. Tirant par le bas des deux côtés, elle baissa mon caleçon blanc jusqu’à mi-cuisses, la ceinture au niveau du gland. J’avais le devoir permanent de le tenir moi-même entièrement sorti et bien dégagé de sa gangue de peau, en toutes circonstances. Elle m’attacha les pieds l’un à l’autre, de manière assez lâche mais de telle sorte que je ne puisse les lever.
Puis elle installa sur la tablette du salon, devant moi, le matériel qu’elle avait choisi pour cette séance : deux préservatifs qu’elle sortit de leur sachet, le martinet et la baguette qu’elle avait préparée l’été dernier, quelques pinces à linges neuves en bois, et la grosse poire d’angoisse constituée d’une boule blanche que l’on bouclait derrière la tête par deux sangles de cuir. Elle y mit aussi le masque aveuglant qu’elle avait conservé d’un récent voyage en avion et prépara avec un soin tout médical l’injection qu’elle me faisait souvent elle-même dans le corps caverneux de la verge, et qui me procurait de fantastiques érections de quelques heures, d’autant plus douloureuses à la longue que ma chaînette s’incrustait dans les chairs gonflées, contribuant de la sorte à ma douleur et à mon désir.
Elle m’installa dans la bouche largement ouverte l’énorme boule blanche serrée derrière la nuque par les fines lanières et, pour bien marquer probablement le territoire qui était sien ce soir, m’asséna en haut des cuisses, sans prévenir, derrière d’abord, devant ensuite, deux coups très violents de sa baguette. Sans mot dire devant mes soubresauts ni mes réflexes convulsifs, elle s’assit sur le canapé et reprit d’un air totalement indifférent la lecture de son magazine, consultant l’heure de temps à autre et m’accordant parfois un coup d’oeil inexpressif.
J’étais évidemment préoccupé par le caractère grotesque de ma position, par l’étalage du matériel devant mes yeux, et par l’inquiétude ou la curiosité de ce qui m’attendait. Je m’interrogeais de cette atmosphère d’attente figée. Mais j’avais surtout honte de la salive qui me sortait de la bouche, incapable que j’étais de remuer suffisamment la langue pour déglutir et ravaler ce mince filet qui, petit à petit, avait atteint le menton, le cou, puis la poitrine et les poils, le ventre, l’aine, et qui maintenant allait déjà mouiller le caleçon blanc tendu entre mes cuisses. Elle avait exigé, lorsque nous avions acheté la chaînette et qu’elle l’avait personnellement installée sur moi pour en fixer elle-même la longueur, que le pourtour de mon sexe soit parfaitement rasé chaque jour assez haut sur le pubis. J’étais de la sorte absolument glabre en dessous d’une ligne horizontale située assez bas entre le nombril et de la verge, et le ruisseau de bave devait briller à cet endroit sous la lumière assez forte des halogènes de la pièce. Je lui avais une fois pour toutes consenti le pouvoir d’exiger à chaque instant, en tout lieu que ce fut, d’inspecter le rasage de ma bitte et de mes couilles. J’étais donc contraint de me raser deux fois par jour, puisque la moindre trace de poil pouvait me valoir, à l’instant même ou dans la soirée, de sévères punitions. Le bas du pubis, les testicules, la verge entière jusqu’au bout, l’entrejambe à l’intérieur des cuisses, la raie des fesses, les fesses elles-mêmes et le pourtour du trou du cul devaient être impeccables et j’y passais plusieurs minutes, le rasoir à la main, en de simiesques contorsions devant le miroir, sous une forte lumière.
Elle s’était révélée particulièrement exigeante sur ce chapitre et abusait souvent de ce droit d’examen et de punition. A la sortie de mon bain, elle m’inspecta un jour de la sorte en détail. Le résultat s’étant révélé largement imparfait, elle ne prononça mot sur le moment. Je m’habillai et me préparai donc pour la conduire à son travail. Comme je lui tenais ouverte la porte de la voiture, au deuxième sous-sol, elle m’ordonna soudain de rouler pull et chemise jusqu’au dessus de mes seins en les retenant du menton, puis de baisser jusqu’à terre pantalon et caleçon. Je m’exécutai et je reçus l’ordre de me débrouiller pour me cacher les couilles à l’intérieur des cuisses afin de les protéger, me dit-elle. J’y parvins en écartant et en ployant les jambes, puis en m’attrapant les couilles par derrière, une main passée sous la cuisse droite. Je me redressai en serrant les jambes, mais elle me fit mettre les bras derrière le dos, sans droit de les bouger, et me fit avancer le bas ventre de telle sorte que ma bitte, encore pendante, fut à sa totale disposition. Terrorisé à l’idée qu’un locataire ne survienne et ne me trouve dans un tel état, je reçus pourtant sur la queue une longue série de torgnoles assénées du plat et du revers de la main qui l’envoya de droite et de gauche me taper sur les aines. Je bandais sous les coups, de plus en plus violents, mais la dérouillée ne cessait pas et mon érection lui permettait de préciser de mieux en mieux les baffes Elle abandonna juste avant de me faire éjaculer. Avant de s’asseoir dans la voiture, elle m’intima de demeurer ainsi toute la journée, le foutre prêt à jaillir, avec interdiction absolue de me branler avant son retour.
Quelques minutes avant neuf heures, me sembla-t-il, elle s’approcha de moi pour préparer la fameuse injection. Elle s’appliquait devant moi, lié, la bitte à l’air sous ses yeux, à dissoudre la poudre active dans l’excipient liquide. Explicitement, exclusivement destinée à me faire bander, cette mixture devait prendre la place des gestes ordinaires dont le rôle érectile reste toujours suspect d’amour et de tendresse. Déjà, je ne fus pas complètement insensible aux attouchements qu’impliquait l’opération. Elle m’avait pris la bitte à demi molle dans la main gauche, entre deux doigts, et elle prolongeait volontairement la durée de l’injection. Il y avait entre nous à la fois la distance qu’implique tout geste médical et l’intimité même de sa destination finale. Mais elle me mit aussitôt le masque devant les yeux et la vue me fut interdite.
Quelques minutes s’écoulèrent ainsi, pendant lesquelles je me sentis bander peu à peu. Ma bitte montait sous l’effet du produit. N’entendant plus le bruit des pages tournées, je supposais sans en être certain qu’elle observait le mécanisme. La chaîne serrait de plus en plus et je parvins bientôt au maximum de mon érection, me demandant toujours si oui ou non, mon affaire la concernait.
Installé de la sorte en objet d’atelier, immobilisé, aveuglé, bâillonné, ridiculement décoré, presque trempé entre les jambes, l’intimité exhibée de la manière la plus voyante, je ne perdis mes derniers repères que quand retentit dans le silence pesant la sonnerie de l’interphone. Suffoqué dans un premier temps, je pensais qu’elle allait éconduire un intrus. Mais je sentis mes épaules se couvrir de sueur lorsque pour toute réaction, je n’entendis que le son de la commande d’ouverture. Elle avait invité quelqu’un. Affolé, désemparé, je perdis la notion du temps qu’il fallait pour atteindre depuis la rue la porte de l’appartement et j’entendis presque simultanément la sonnette de celle-ci. Le dernier geste qu’elle fit avant d’ouvrir fut de tirer sèchement vers le bas, sans doute avec trois doigts, la peau de ma verge pour exhiber au visiteur mon gland gonflé sans que le moindre drapé n’en puisse dissimuler la plus petite parcelle. J’étais dans la panique la plus complète.
Aux voix des chuchotements d’accueil je sus que c’était une femme, mais je fus incapable de la reconnaître. Dans l’ignorance où je me trouvais, j’imaginais n’importe laquelle de nos amies communes ou de ses collègues de travail. Ou même une autre, inconnue de moi. Ceci m’aurait rassuré car j’étais surtout préoccupé de savoir si je serais conduit à la rencontrer plus tard. Je me disais qu’à l’avenir, n’importe quelle femme de nos relations aurait pu être celle qui m’aurait vu comme j’étais ce soir. Et la soirée ne faisait que commencer.
Sans que je sache évidemment de qui venaient ces coups, je reçus une, puis deux grosses gifles sur ma verge tendue. Je ne la sentis point remuer de manière significative tant elle était bandée. J’entendis rire, puis je n’entendis plus que des voix basses, du côté du canapé, et je ne compris que plus tard que pour parfaire ma désorientation, elles attendaient une troisième complice. Interphone, sonnette encore, nouveaux bruits d’installation. D’autant plus nombreuses étaient elles, d’autant plus inconnues de moi, d’autant je devenais un homme quelconque, dont la personnalité littéralement bridée de tous côtés n’avait plus d’importance que pour elle, la seule de ces trois femmes que je savais me connaître.
Puis ces dames prirent le thé pendant un long moment à deux mètres devant moi, lié, aveuglé, bâillonné, trempé, bandé gland à l’air comme un cerf, culotte entre les jambes et pantalon à terre. Je bavais de plus en plus. Mon caleçon détrempé mouillait maintenant mes genoux. Les élastiques trop serrés du fixe-chaussettes me faisaient battre le sang dans les mollets. J’entendais le bruit des tasses, celui du liquide versé, des sucres qui tombent, la rotation des cuillères, les déglutitions et quelques messes très basses. De temps en temps, de manière irrégulière, mais toutes les deux ou trois minutes environ, l’une d’elles se levait pour s’occuper de moi. On me soupesait les couilles. On me tordait méchamment la bourse, pourtant bien réduite par ma monstrueuse érection mécanique. On me branlait deux ou trois fois très violemment, d’un bout à l’autre de la verge, en me tirant si fort et si longtemps la peau du gland vers la racine que je craignais de me déchirer. On me mit brutalement et très brièvement un doigt tout sec dans le trou du cul, en bougeant. On me pinça en même temps l’extrême bout des deux seins entre deux ongles, à tel point que je pensais être écorché. Je me tortillais comme un danseur au bout de mes cordes en suppliant intérieurement. L’une, un peu plus douce, me suça la verge, allant et venant quelques instants trop brefs jusqu’au fond de sa gorge. On me mordilla la chair de la bitte, au bout et dessous, et je reçus plusieurs petites fessées de martinet et coups de baguette zébrants. Je croyais percevoir, pour chaque action, les commentaires techniques de celles qui ne semblaient pas participer. Plusieurs fois, je fus branlé plus longtemps, avec force, par la main d’une femme que je crus être la même : chaque fois je fus au bord de l’éjaculation mais un coup violent sur la verge ou sur les couilles me ramenait à terre. Je bandais si fort et depuis si longtemps que ma chaîne s’était profondément enfoncée dans le sexe, si tendue qu’elle devait maintenant contribuer à m’empêcher d’éjaculer.
Je ne sais évidemment laquelle des trois femmes en eût l’idée, mais il me parvint une forte odeur d’alcool médicinal. Ma bitte et mes couilles furent d’abord saisies de fraîcheur, puis une lente brûlure globale, croissante, acide, pointue, m’envahit les parties. On me massa, pour bien répartir. Je me secouai verticalement, autant que faire se peut, remuai mon cul en petits cercles rapides pour ventiler, en respirant à grands coups par le nez. Elles rigolaient toutes les trois, émoustillées sans doute par la perte définitive et irrémédiable de toute dignité que signifiaient ces réactions puériles. Deux ou trois fois, des mains en coquille m’englobèrent le sexe pendant quelques instants : la brûlure augmentait à ces moments, comme l’amplitude de mes soubresauts et des rires contenus. Puis la douleur décrût, comme l’intérêt qu’elles y portaient.
Enfin, on m’équipa sans précaution d’un préservatif très serré que l’on crut bon de déformer et d’étirer vers le bas jusqu’à ce que ma verge et mes couilles soient toutes ensembles insérées dans le latex. Mes couilles congestionnées et comprimées par le caoutchouc étaient remontées le long de ma bitte, de chaque côté et deux mains brutales s’acharnèrent à parfaire cet équipement, en insérant le latex entre ma chair et la chaînette au bord de la rupture.
A voix haute, elle annonça à ses amies qu’on allait maintenant me fouetter, comme si rien de sérieux n’avait été fait jusqu’à présent. Préparé de la sorte, j’étais évidemment dispensé du souci d’éjaculer n’importe où sous l’effet des coups, mais j’étais embêté, au cas ou j’aurais joui, de ne pouvoir montrer mon jet devant elles, à l’air libre. Je me sentais humilié d’être contraint, pourtant ouvert, disponible et exhibé de la sorte, de délivrer ma plus intime physiologie dans le sac de caoutchouc dont elles m’avaient sans aucun doute affublé à cette fin précise. Car sans savoir pourquoi, j’étais persuadé que les coups sauvages que j’allais de toute évidence recevoir me feraient éjaculer. Jamais encore je n’avais joui sans qu’un contact physique direct avec ma bitte ne le provoque. Que je me sois branlé tout seul ou que l’indifférence et la maladresse de ma partenaire m’y aient contraint, j’avais toujours pu disposer de mes mains. On ne voulait cette fois, de ma queue, que le seul signe de mon orgasme. On n’en voulait, pour seules raisons, que la douleur et l’humiliation publique.
Je sentais maintenant la salive qui me coulait le long des jambes depuis mon caleçon. Elle m’arriverait bientôt dans les chaussures. Les brûlures de la badine et les crampes des bras m’occupaient les sens encore disponibles. J’étais depuis longtemps au bord de l’éjaculation et les douleurs de l’érection prolongée, de la pénétration de ma chaînette, se répandaient jusqu’à mes couilles emprisonnées dans le préservatif. Mais tout ceci s’effaça losqu’elles m’installèrent une pince à linge très forte sur chaque téton, en prenant évidemment soin de ne pincer que leur extrémité, pour qu’un excédent de chair saisie n’amortisse pas la douleur. Je me tordais au bout de la corde, les pieds liés, la bouche et les yeux obturés. La douleur ambivalente croissait peu à peu, envahissant lentement le cerveau, intimement connecté à la tension de ma bitte. Elles devaient le savoir : l’une ou l’autre tirait sur les pinces ou les tordait et j’entendais, assez clairement cette fois, les ricanements étouffés qu’engendraient mes circonvolutions involontaires et mes grognements captifs. C’est alors que commença la plus dure fessée qu’il est possible d’imaginer, tant sur les fesses elles-mêmes que sur l’arrière et les côtés des cuisses. Des coups à la baguette, irréguliers bien sûr, imprévisibles, mais larges et bien assénés, par quelqu’un qui n’hésitait pas, et qui me tripotait de temps en temps le trou du cul sans doute avec le bois, en m’écartant les fesses. Je déduisis un moment de cette technique que c’était elle, mais je cessai de le penser lorsque je compris leur projet collectif. Ce fut au premier coup brûlant de martinet que reçut le sac en latex contenant ma bitte et mes couilles. Elles avaient, elles aussi, précisément l’intention de me faire jouir comme ça, l’une à la baguette aux fesses, l’autre aux pinces à linge aux seins, et la dernière, le pilote, au martinet sur la bitte. C’était peut-être elle, ici aussi.
Ce fut très long et le martinet, lui, fut très régulier, très fort. Petit à petit, sentant le foutre me monter des couilles, je me mis à craindre une rupture de ce rythme. Mais la seule modification du scénario fut qu’on m’ôta le préservatif, après un bref conciliabule à voix basse. Elles préféraient manifestement que j’éjacule en l’air, sans que je sache ce qu’elles feraient de mon foutre, qu’elles le regardent simplement jaillir, qu’elles s’en désintéressent totalement, que l’une d’entre elles l’avale ou qu’on le recueille dans des mains. En feu de partout, j’explosai à la première giclée. Les coups de martinet cessèrent. Au fur et à mesure que me venaient les giclées suivantes, tout à la fois fier et honteux, la frustration se faisait plus grande de ne pas être accompagné. Mais c’est justement là qu’à mon sens, elles prenaient du plaisir. Un seul coup supplémentaire, magnanime, fit reprendre l’orgasme, abonder du foutre et accélérer les éjaculations. Sous l’effet du produit, je ne cessais pas de bander, mais je sentais qu’il me restait un filet de sperme au bout du gland, comme si je m’étais enrhumé de la pine. Elles devaient bien rigoler.
Les deux inconnues s’en allèrent rapidement sans qu’aucune amélioration n’ait été apportée à ma situation. Elle referma la porte et je l’entendis s’approcher de moi. Elle ôta le masque. Ebloui au début, je pensais que tout était fini et qu’elle allait me libérer rapidement les tétons, la bouche, les pieds et les bras. Mais le moment d’amour était venu et sous mes yeux, elle s’installa sur une chaise, à me regarder comme ça. De temps en temps, elle venait me faire très mal, à la main, en me scrutant. Sur les pinces, au bout du gland mouillé, sur les couilles. C’est pour elle seule que je me tortillais maintenant et que j’émettais des gémissements vaguement articulés. Elle aimait ça et les douleurs passées ne furent rien en face de celles qu’elle me fit ainsi. Puis elle passa dans la cuisine chercher quelque chose, rapprocha sa chaise, pêcha de la main droite un gros copeau de beurre, et me branla doucement puis de plus en plus vite jusqu’à ce que j’éjacule à nouveau, le bout du gland dans sa bouche. Alors seulement, elle me libéra. Son tour à elle, c’était le vendredi.
Beaucoup plus tard, des mois et des mois, je sortais nu et sec de la salle de bain de notre maison de campagne. Nous avions invité Carole, une amie de longue date, assez belle femme, pour laquelle j’avais toujours éprouvé un lointaine curiosité libidineuse. Par précaution, paresse ou conformisme, j’avais toujours gardé les plus grandes distances avec elle, et que ce fût par gestes ou par quelque allusion, rien ne s’était jamais passé entre nous, ni ne devait jamais advenir Sortant du bain, j’avais le sexe un peu gonflé par la chaleur et l’humidité. Elle occupait une chambre du même palier et sortit au même instant pour occuper la baignoire à son tour. Vaguement gêné, sans m’exhiber ni sans pudeur excessive, je m’écartai sur le palier pour la laisser passer lorsque je reçus sur la queue une unique gifle très violente, assénée du dos de la main de la même façon que par l’une des inconnues, ce mardi là. Puis elle passa, sans un mot, en nous n’en reparlâmes jamais. C’est ainsi que je sus que Carole était très probablement présente ce soir là. J’ignore encore qui était la troisième.
Pignosophe
Commentaires (4)
Beurk ! Cela me donne juste envie de vomir.
Et en plus, on s’ennuie.
Noi, j’écris "bite" avec un seul "t".
Ne pas aimer, OK, mais vomir, c’est inquiétant ! Il faut être bien prude et allergique au sexe pour avoir des pensées pareilles.
That’s way the btseest answer so far !