Relation extra-professionnelle, sur la table

Le 01/07/2013

Je sais que dans le cadre du travail toute relation mixte est interdite, tout échange bucco-analo-foufoune aussi, surtout sur les lieux d’épanouissement professionnel, ou ce qu’il en reste.

Mais quand même c’était trop tentant. Un soir, à 21 heures, heure où les uns ont mangé, où les autres regardent TF1, et où moi j’ai encore une bonne vieille analyse stratégique (que personne ne lira) à finir, quand le chargé d’affaires de je ne sais plus quelle zone EMEA-Roi de l’Univers est entré pour me demander une information soi-disant capitale.

Mais tout le monde sait qu’il a démissionné, et que ça fait deux ans que je monte toujours l’escalier derrière lui pour mater son cul.

Évidemment qu’il ne faut pas, évidemment que pas au travail, enfin le moins possible dans la mesure du… Mais j’ai une telle faiblesse à l’égard des hommes forts que je lui imprime le document en question, le laisse se rapprocher de moi, sur le bureau, puis sur le coin de ma chaise. Tout le monde sait où il veut en venir et moi je retiens mon souffle pour qu’il ne sente pas les phéromones qui se dégagent de moi, mais à ne pas respirer on devient rouge et cela envoie encore plus de messages codés. Il a senti, le bougre, et a enlevé un bouton de ma chemise, puis deux, puisque évidemment je ne disais rien (je n’ai pas pris la peine de lui demander d’un air outré « mais attends ! Tu fais quoi, là ?? », c’est de mauvais goût et que ça casse l’ambiance) …

« Je crois qu’on aurait peut-être dû aller boire un verre avant, pour faire les choses dans l’ordre, mais avec tout le respect que je te dois j’ai rêvé de baiser dans ces bureaux » me dit-il en remontant sa main sous ma jupe, se penchant de plus en plus vers moi, tandis que ma curiosité s’éveillait.

On a continué à parler comme s’il n’avait pas sa main dans ma culotte, et l’autre sur mon clavier d’ordinateur : « attends je te montre quelque chose sur l’intranet ».

Waouh ! Alors jouons comme ça, mon petit, je continue à te parler de la stratégie d’attaque du marché ouzbèke ou je te…laisse… faire… oh putain ! Allez, enlève ton pantalon !

Si on réveille le tigre, le tigre est réveillé, qu’on ne s’y méprenne pas. Vas-y, prends mon fauteuil en cuir, puisqu’on est dans la catégorie fantasme, autant que je passe sous le bureau. Ah ! Même ça c’est ultra agréable, tellement il/je/on en a rêvé. Si le monsieur en question n’a plus aucun pouvoir, il en a beaucoup sur moi en ce moment-même …

Reprenant son travail sous ma jupe, enlevant doucement ma (toute) petite culotte, penché sur moi (et ayant fait une boulette de papier du document sur le marché ouzbèke), il me tourne doucement et fait ce qu’on attend de chaque mâle (et qu’aucun mâle ne daigne faire, et c’est pour ça qu’on se retrouve toujours dans de telles situations sous-le-bureau-la-stratégie-ouzbèke-oui-je-suis-farouche-enfin-non-pas-trop-vas-y-fonce) : il me prend les cheveux, me plaque sur le bureau en faisant valser l’ordinateur et le dossier, se met debout derrière moi et…

Waouh ! Encore … Une seule position, tout doucement, puis plus vite, puis moins vite, puis je t’attrape les cheveux, puis je te tiens très très fort les hanches, mais toujours dans la même position, re-waouh, puis un seul état, une petite crainte que quelqu’un nous ai surpris. Suit un état de torpeur / ivresse indescriptible juste après.

J’ai vendu mon corps, je crois que je fantasmais que ça se passe exactement comme ça depuis trop longtemps, pour hésiter au moment où cela se présente.

On va pas dire « tu n’en parles à personne », ni « alors c’était comment ? » parce que c’est vraiment beauf, mais plutôt en riant « bon tu me feras une photocopie du dossier complet et … On va boire un coup, non ? »… « Ah ! Oui, j’ai la bouche sèche, là ! ».

Hum. Encore bravo.

Béatrix