Tom ou comment s’en débarrasser
Le 17/11/2009
Gianni était en Italie, sur le tournage d’un improbable téléfilm (une histoire de mafia,sans doute). A part se chauffer mutuellement par des mails enflammés, l’histoire était au point mort. Il se montrait déjà exigeant et je devais me creuser la cervelle pour lui servir des scénarii susceptibles de ranimer une libido plutôt blasée.
Cela me laissait tout le loisir de chasser plusieurs lièvres à la fois : Alex "un homme doux et sensuel", Dinerenville "Portez-vous des bas ?", Jazzy "je ne couche jamais la première fois", Chocolat (chocolat !!!) "j’aime votre visage décidé et volontaire" (c’est un soumis ou quoi ?).
Le plus pressant, c’était Tom. Trois photos sur son profil, dont une sur sa moto. Habite le 78. "J’ai peur en moto et j’ai peur en banlieue, en plus je suis plus agée que vous.". Mais il a réponse à tout et me promet "une jolie p’tite nuit de folie corporelle avec grasse matinée :) lol ". Il dit aussi "nickel", "coucou toi" et "oki".
Tom est grand et athlétique, large d’épaules. Il ne fume pas, ne boit pas. Il adore le sexe. Il a déjà tout connu : les couples échangistes,les femmes frigides (plusieurs), les femmes fontaines (une seule), les partouzes dans des chateaux, le Moon City (? ?). Il veut vite me faire profiter de sa technique et passe au cunni direct. Il m’ouvre bien largement et me travaille le clito de la langue avec une précision chirurgicale. C’est redoutable, je me mets à faire des bonds de carpe pour tenter de lui échapper. Il le prend comme l’expression du plaisir suprême, resserre sa prise et accentue sa caresse pointue... Je le repousse gentiment, je ne veux pas le vexer. Je tente une approche vers son sexe pour faire diversion , mais des relents de petit garçon négligé m’ôtent l’envie d’aller plus loin. Je le plaque sur le dos, pour le neutraliser, et je l’enfourche. Andromaque, ma préférée.. Je commence à faire aller et venir mon bassin sur lui. Tom est peu contrariant et peu bruyant. En fermant bien fort les yeux, je peux presque oublier qu’il est là. Je laisse monter l’excitation et me prends à fantasmer sur ma prochaine rencontre avec B.
"Je suis seul à la boutique. Venez, je bande déjà." J’arrive, haletante, devant cette belle vitrine de la rue de Buci. Maroquinerie de luxe, blousons, sacs et accessoires, que je ne pourrais jamais m’offrir. Je porte un serre-taille et des bas sous ma robe. B. m’attrape, ferme la porte derrière nous, m’entraine dans l’arrière-boutique. L’odeur du cuir est enivrante... Il rit quand il découvre que je ne porte rien et se lèche ensuite les doigts en me coulant un regard de malade mental.
J’accentue mon va-et-vient sur Tom, sa queue fichée en moi est parfaite, dure à souhait. Je m’affale contre lui, je le serre dans mes bras. Sa présence n’interfère en rien dans mon cinéma intérieur.
B. me juche sur une pile de cartons, remonte mes jambes sur ses épaules et tout de suite, il me l’enfile bien profond. Décollage immédiat. Je jouis.
Assouvie, je me laisse tomber sur le coté. Je murmure "Désolée, je crois que je vais m’assoupir." Tom, bon garçon : "Pas de soucis". Et je le laisse lâchement se finir à la main.
Au matin, je le sentais bander contre mes fesses. Comment éviter l’érection matinale et les pulsions qu’elle entraine ? Il avait déjà la bouche sur mon sexe. Mais qui leur apprends ça ? Brigitte Lahaie ? Dr O. ? Pitié, il faut qu’il se calme...
C’est un texto providentiel de ma fille qui me sauve : "Mam, j’suis là dans 10mn. Jtm."
"Pas de soucis" dit Tom. Il enfile son sweat à capuche et dévale l’escalier.
[gris] Rayon frais [/gris]
Commentaires (4)
Rooohhhhh ! Bah, je croyais que je m’étais bien occupé de toi. Sniff !
Houuu Tom ! Vraiment le mec à fuir ! Trop drôle
Tom n’est rien à côté de moi
On ne se méfie jamais assez des hommes qui disent "nickel" ou encore "trop fort" !
Privilégier avant tout ceux qui disent "frais" !!