L’assistante

Le 12/04/2009

Surprise, j’arrive à ton bureau. C’est la fin de la journée, beaucoup de salariés sont présents. D’abord m’asseoir devant toi en face de toi, te regarder derrière cet immense bureau de cuir et de bois, et me dire tout a coup qu’un simple plateau sépare nos deux corps, mais aussi nos deux sexes. Chercher tes yeux pour y lire le désir, sourire prendre un bloc notes, prendre des notes, te parler "oui monsieur le Directeur".

Tu sembles fatigué de ta journée, alors je passe derrière ton siège, tout doucement j’impose mes mains derrière ta nuque, et tout doucement te masse les cervicales avec mes doigts, massage appuyé mais qui te détends. "Oubliez votre écran, détendez vous Monsieur le Directeur". Mon massage passe maintenant dans tes cheveux, puis sous ta chemise (tiens tu portes celle que je t’ai offerte dernièrement) tu étais si beau ce matin dans dans notre chambre. Tu es bien, je sens ton corps se détendre. Je pousse un peu la chaise et viens m’assoir sur tes jambes en face de toi, mon sexe contre le tien, séparés par le tissu de nos vêtements. Je plonge mes yeux dans les tiens. Je cherche une réponse : cadeau ou punition pour avoir oser cette attitude ? Cadeau ce soir. Je t’invite tout doucement à te lever, je te prends par la main et te guide près de la table de réunion qui nous tend son plateau de bois foncé. Je connais ces meubles, nous les avons choisis ensemble… une petite idée derrière la tête peut être...

J’ôte ta chemise et t’invite à me déshabiller, d’abord se regarder et s’interdire de se toucher, s’effeuiller l’un après l’autre. M’allonger ensuite sur la table comme sur une table d’opération, nue contre le bois, en gardant seulement mes bas et mes bottes, te dire que je suis à toi et attendre que tu prennes possession de ce qui t’appartient comme un cadeau. Tu t’allonges sur moi… juste sentir ton corps contre le mien très fort, très près. La table est dure, tu te relèves, tu as peur de me faire mal. Je m’approche du bord et laisse tomber mes jambes ; je suis à ta hauteur, tu me prends debout violemment, ton sexe entrant rapidement et profondément en moi et tu ne bouges presque pas, comme pour vider l’énergie et le stress de ta journée… tout déposer au fond de moi… jouissance pour toi, rapide et intense.

Le canapé de ton coin salon nous tend les coussins, je te propose de t’asseoir, jambes écartées… je place mon visage entre tes cuisses et te lèche très très lentement, comme une glace que l’on adore et que l’on ne veut pas finir trop vite. Je ne cherche pas à te faire redevenir dur, je hume simplement l’odeur de l’amour entre tes cuisses, et cette caresse est le parfait contraire de ta pénétration brutale… un monde de douceur, te lécher le corps entier très très lentement… à la maison je l’aurai enduit d’huile gourmande au chocolat pour apprécier d’avantage. Cette fois je prends les choses en mains : dans cette détente absolue, je viens m’accroupir sur toi en position de la grenouille, celle de nos matins, celle que tu adores mais inversée, je te montre mes fesses, et c’est moi qui impose le rythme. L’assistante impose au patron. Je prends mon plaisir en main jusqu’à ma jouissance très forte et la tienne qui arrive juste après également… jouisseuse précoce comme tu aimes le dire. Petit verre de champagne, nus sur le canapé, nous entendons les pas des derniers employés qui s’en vont. Je suis bien contre toi. Le monde s’arrête et ma vie c’est toi. On se rhabille lentement, décidons de se faire un plateau de fruits de mer au resto et de continuer ces préliminaires à la maison. Je ne suis plus l’assistante mais ta CHERIE.

Isalajorie