Soirée à deux
Le 02/09/2010
Enfin !!! NOTRE soirée en amoureux est finalement arrivée, le petit est chez la nounou, nous allons pouvoir passer une soirée tous les deux.
Pour fêter ça, elle portait la superbe robe noire qu’elle avait achetée deux ans plutôt, elle lui tombait juste en dessous des genoux. La fente sur le côté droit remontait jusqu’à la moitié de sa cuisse. La présence d’un pendentif un peu tape à l’œil, dans son décolleté vertigineux m’excitait beaucoup, même si, je dois bien l’avouer, le fait de me dire que les hommes que nous allons croiser ce soir, vont également apprécier la vue me dérange un peu.
Pour faire honneur à sa beauté sublimée par cette robe, je décide de porter ce costume qu’elle adore tant.
Nous voila enfin prêts, direction la voiture garée dans le parking souterrain. Comme c’est tout le temps le cas, il est pratiquement vide, à peine cinq ou six voitures y sont stationnées.
— C’est bizarre, on ne croise jamais personne ici.
— Maintenant que tu le dis effectivement, je n’ai jamais croisé personne.
Cette constatation eu l’air de la laisser pensive.
Faisant route vers son restaurant préféré, arrêtés à un feu rouge, elle posa sa main sur ma cuisse, nos regards se croisèrent, j’avais du mal à ne pas contempler ses seins, qui telles des sirènes, essayaient de m’enivrer de leur sensualité.
Le feu passe au vert, comme entrainée par l’accélération, sa main quitte ma cuisse pour venir caresser mon entrejambe, elle me regarde avec un sourire coquin. Sa main se fait câline, je m’empresse de lui signaler que je suis au volant et que cela peut être dangereux.
— Hé bien si c’est dangereux, pourquoi est-ce que tu bandes alors ?
— Tout simplement parce que tu m’excites.
— Ok, alors j’arrête !
Sa main quitte lentement cet endroit temporairement interdit pour rejoindre sa cuisse.
Je dois bien avouer que je me sens un peu frustré par cette situation, je suis même prêt à parier qu’elle l’a fait exprès, connaissant très bien la réaction que j’aurais. Mais à quoi joue-t-elle ?
Nous voila arrivés, la salle est pleine, alors que le serveur nous dirige vers notre table, je sens les regards des hommes que nous croisons, emplis à la fois d’excitation et de jalousie se posant sur ma compagne et moi-même. Une fois assis à notre table, je m’aperçois qu’elle sourit, comme si le fait d’être ainsi observée lui plaisait énormément, à moins que ce ne soit ma jalousie mal dissimulée, ou peut-être même les deux.
Alors que je savourais mon dessert, je ressentis une légère pression sur mon entrejambe, mon premier réflexe fut de relever la tête, elle arborait encore ce sourire coquin. Ma main gauche se glissa discrètement sous la table à la recherche de ce pied si câlin, mais cela le fit fuir.
Un peut dépité, je repris la dégustation de mon dessert. Quelque secondes plus tard, son pied était de retour, cette fois il effectuait de légers mouvements circulaires. Inconsciemment, ma main repartit sous la table. Pour la seconde fois elle ne trouva rien d’autre que mon sexe gonflé d’excitation.
— Qu’est-ce qui t’arrive mon cœur, tu as perdu quelque chose ?
— Mais dis-moi, tu es bien taquine ce soir.
— Moi ? je ne vois pas de quoi tu parles.
Le repas fini et l’addition payée, nous nous frayons un chemin dans cette grande salle en direction de la sortie. Au détour d’une table, ma douce qui se trouvait devant moi ralentit, puis s’arrête. Sa main vient comme si de rien n’était, se poser sur mon sexe, qui encore sous le coup de la frustration se dresse immédiatement.
— Mais arrête ! Je ne suis pas en jean tu sais, ça se voit que je bande, j’ai l’air de quoi ?
— Oh pardon, excuse-moi, je n’y avais pensé. Dit-elle avec encore une fois ce fameux sourire coquin.
Je commence enfin à voir clair dans son jeu, elle a vraiment décidé de me rendre dingue, toute cette frustration commence à m’obnubiler, mon esprit est comme sous son emprise.
Dans la voiture, en silence, elle pose sa main sur ma cuisse. Elle la fait lentement glisser vers mon entrejambe, mais s’arrête juste avant d’entrer en contact avec mon sexe. Malgré le fait que je sache pertinemment qu’elle jouait encore avec mon excitation, je ne pouvais empêcher ma bite d’être au garde-à-vous, chaque effleurement ou bien le fait même de penser à un éventuel contact m’excitait encore plus. Vivement que l’on arrive !
Enfin le parking, je badge, la porte métallique s’ouvre dans un bruit assourdissant. Je rejoins notre place, ici rien n’a changé depuis notre départ, les mêmes voitures, garées au même endroit. A croire qu’elles sont abandonnées.
A peine le moteur coupé, elle descend de la voiture et claque la porte. Elle se penche à la vitre me laissant admirer son superbe décolleté, tape à la vitre. Tiens son sourire est de retour. Jouant le jeu, j’ouvre la vitre et lui souris.
— Alors mon cœur, tu as passé une bonne soirée ?
— Un peu spécial, mais je dois avouer que j’ai bien aimé.
— Tant mieux. Me dit-elle en faisant un clin d’œil.
Elle se redressa, avança lentement vers le capot de la voiture. Dressée face à moi, elle me fixa du regard, sa main droite vint effleurer sa poitrine, pendant que sa main gauche caressait son ventre tout en se rapprochant de son intimité sans jamais l’atteindre. Abasourdi par ce spectacle inhabituel, j’étais incapable de bouger. Ses mains arrêtèrent leur ballet, elle me fit signe du doigt de venir. J’étais définitivement sous son emprise, mon corps ne répondait plus à mes ordres mais aux siens. Tel un zombi dénué de volonté, j’obéis et me dirige vers elle.
Elle me fit signe de m’arrêter, elle vint se coller à moi, se mit sur la pointe des pieds pour me chuchoter à l’oreille :
— Ce soir tu es mon sextoy !
J’étais pétrifié par la situation, tout ça ne lui ressemble pas.
Elle se mit à genoux, libéra mon sexe de sa prison de toile tout en me fixant de son regard chaud comme la braise.
Lorsqu’elle enfourna ma bite dans sa bouche, une décharge électrique me traversa tout le corps « ENFIN », je ne pus empêcher de s’échapper un soupir de satisfaction. En réaction à cette expression de plaisir, elle se releva et me dit :
— Désolée, mais tu n’y a pas encore droit, ça se mérite tu sais !
Elle s’assied sur le capot de la voiture tout en relevant sa robe, je rêve, elle ne porte pas de sous-vêtement. Encore une fois elle me fait signe de me rapprocher, elle agrippe ma tête et la dirige avec fermeté vers son sexe, visiblement, je ne suis pas le seul excité par cette soirée.
Ses mains imprimaient le rythme de mes coups de langue.
— Prends-moi !
Telle une marionnette je m’exécute, je la pénètre violemment, mes coups de reins lui arrachent de petits cris. Ses ongles s’enfoncent dans mes avant-bras, cette douleur bien que violente m’excite énormément. Son souffle s’accélère et devient irrégulier, son corps entier se raidit, mes avant-bras me brûlent, elle va jouir.
Elle lâcha un cri de jouissance, son corps bougeait tout seul, son bassin effectuait des mouvements de va-et-vient afin de rendre plus violente la pénétration.
L’excitation accumulée tout au long de la soirée vint s’ajouter au plaisir de la voir jouir.
Je n’y tenais plus, je la rejoins dans l’orgasme, nous jouissons ensemble.
Comme libéré de son emprise, je retrouve mes esprits et m’aperçois que nous sommes dans le parking.
— Et bien, encore heureux que le parking est toujours vide.
— C’est vrai, mais les caméras de surveillance, elles, sont là !
[gris]Greg[/gris]
© Alexander Wurditsch - Fotolia
Commentaires (3)
Je veux la même soirée ce week-end !
ça fait rêver en effet
et dresser aussi....oups.
Je veux bien aussi vivre une soirée comme ça, même si je pense que l’attente finale aurait pu être encore un peu prolongée ;-) !!!
Belle soirée quand même !