La Fée Lation
Le 20/08/2010
S’il y a une chose que j’aime dans les jeux amoureux, ce sont les surprises. Ces petits moments volés, où l’on n’attendait rien en particulier, et où le conjoint ou la conjointe vous surprend de ses élans.
Cet après-midi là, je n’avais qu’une seule chose en tête. Mon conjoint s’affairait, et ne semblait pas réceptif à mes œillades appuyées. Dans ces moments là, il ne faut jamais brusquer la bête. Il faut s’approcher tout doucement, faire comprendre petit à petit, la subtilité étant de mise. Je m’approchais donc, feignant l’innocence.
— Que fais-tu ?
— Rien de spécial.
— Je peux m’assoir à coté de toi.
— Quelle question, bien sûr !
Le premier pas était déjà fait. Une fois à coté de lui, je laissais traîner mes mains dans ses cheveux. Premier contact, prémisse des délices. Je massais donc sa nuque, remontant dans sa chevelure. Voilà que notre sujet se détend.
— J’adore quand tu me caresses les cheveux.
— Ah bon ? Je ne savais pas !
— Oui c’est cela. Dis-moi plutôt ce que tu as en tête ?
— Tout de suite, comme si j’avais des arrières pensées. Moi qui suis blanche comme neige. (J’aime jouer à la petite fille sage.)
Mon amant se laisse aller à la caresse. Le sentant prêt pour l’étape suivante, je lui masse doucement les lobes d’oreilles. Ça marche à chaque fois.
Voilà qu’il ferme les yeux, le travail est à moitié fait.
— Je sais ce que tu as dans la tête.
— Vraiment ? Et qu’ai-je donc en tête ?
— Un gros câlin peut-être ?
— Non même pas.
— Même pas. Alors quoi ?
— Alors rien, tu verras.
Je vais porter l’estocade, et bientôt il sera tout à moi. Je m’approchais de sa bouche, humant les effluves de ses expirations. J’abandonnais mes lèvres sur les siennes, subrepticement je lapais ces dernières. Ma proie se laissant faire, j’investissais désormais sa bouche. Et d’un baiser langoureux, il se laissa aller dans la délectation. Laissant tomber le journal qu’il parcourait, je conclus que la partie était gagnée pour moi. J’entrepris donc d’aller faire un tour entre ses cuisses, histoire de voir se qui s’y passait. Je ne fus pas surprise d’appréhender un renflement au niveau de la braguette.
— Tu fais quoi là ?
— Moi, rien de spécial, je m’informe.
— Tu t’informes…
Je pris mes quartiers à califourchon, et continuais mes baisers enflammés. Après quelques minutes, sentant mon sujet mûr, je me glissais à terre. A genoux, la tête entre ses jambes, il savait. Délicatement, je libérais les chairs, déboutonnant adroitement, débarrassant ce surplus d’étoffe. L’objet de mes convoitises était là, à ma merci. Précautionneuse que j’étais, je prenais mon temps pour entamer mes « hostilités ». D’abord j’admirais, prenant soin de détailler dans son « entier » le fruit qui m’était offert. Je déposais mes mains sur les cuisses, remontant vers mon point de mire, sans toutefois le toucher. J’aventurais mes doigts dans la toison, puis m’approchais pour humer cette végétation luxuriante. Je respirais profondément, frémissante et enivrée par la fragrance humaine. Mon nez encore désireux de faire plus amples connaissances s’épancha sur la zone sud. Ses couilles dégageaient un parfum à la fois sucré et sauvage, étourdissant. Une fois rassasiée olfactivement, il était temps de me sustenter.
Comme un petit animal fragile, je pris sa queue entre mes mains. Mais avant de me lancer, je pris soin de regarder mon ami droit dans les yeux, augmentant d’un cran cette tension entre nous. Il tremblait, attendant mes soins salvateurs. De la pointe de la langue, je titillais la base, remontant avec une infinie lenteur vers le gland. J’effectuais ce même mouvement une dizaine de fois, assurant ainsi une érection au summum. Je pris en bouche juste le gland, le suçant, l’aspirant. J’énervais le frein d’une pointe insistante. Ma proie s’envolait maintenant vers des contrées extatiques. J’avais gagné. Mais je ne m’en laissais pas compter pour autant, le meilleur étant à venir. J’entrepris maintenant de jouer avec son prépuce, recouvrant son gland, puis le décalottant sèchement sans crier gare. Sensation assurée.
— C’est trop bon, continue, tu te débrouilles très bien.
L’art de la fellation ne se limite pas aux seuls massages buccaux, une bonne suceuse, c’est aussi une bonne branleuse. Je branlais sa bite congestionnée, et m’occupais de lécher les couilles. Je me sentais prête pour la seconde offensive. Je me laissais désormais pénétrer la bouche. Il allait et venait comme un fou, me défonçant comme s’il pénétrait une chatte. Ma salive jouant les lubrifiants, elle glissait littéralement jusqu’à ma gorge. De temps à autre je calmais le jeu, de peur que l’animal ne parte trop vite vers le nirvana auquel je le préparais.
Une petite séance de caresses sur les cuisses pour calmer les ardeurs.
Et je reprenais de plus belle, suçant, embrassant, aspirant tout en prodiguant un massage de couilles digne d’une Geisha. Je sentais la fin proche, le membre se durcissait maintenant à l’extrême, à deux doigts de fléchir.
Plus question de faiblir, je continuais avec opiniâtreté à téter le membre, qui dans un petit soubresaut se rendit. Le nectar coulant dans ma gorge, mon objectif était atteint.
Mon partenaire se fendit d’un sourire d’extase, et moi de mon coté, je me réjouissais de mon travail. En me relevant, j’aperçus par la fenêtre nos voisins, qui visiblement n’en n’avaient pas perdu une miette !
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Milkyr[/gris]
© Texasartgal - Fotolia
Commentaires (5)
Merci, joli...sensuel, ce moment de rencontre avec la Fée Lation (sourire).
Je suis une adepte des plaisirs que cette fée offre et j’ai aimé cette écriture.
Merci pour ce joli compliment^^
Une histoire sensuelle...
http://petitmondedemonsieurg.blogsp...
Très joli et si réaliste...
Très jolie histoire. Merci !