L’accessoire (2ème partie)
Le 10/08/2010
Avant cela, Caroline ordonna à Claire de retirer sa robe et son soutien-gorge. Cette dernière s’exécuta tant bien que mal dans la position peu commode où elle se trouvait, fermement encastrée sur les doigts de Caroline. Son soutien-gorge était un peu trop large pour ses seins pourtant massifs, et ceux-ci semblaient prêts à se déloger à chaque nouvelle percussion subie par sa chatte. Claire parvint finalement à dégrafer son soutien-gorge en tordant son buste sur le côté. Elle était en train de le tirer le long de ses avant-bras quand la main libre de Caroline vint empoigner sa hanche droite et replaça sèchement le haut de son corps dans sa position initiale. Cette même main remonta ensuite lentement sur son ventre jusqu’à atteindre le dernier vêtement qui la couvrait encore vaguement. Elle s’en saisit, le jeta au loin dans la pièce et se rabattit sur la poitrine de Claire, que Caroline examina en détail.
Les seins de Claire étaient réellement volumineux, encore plus que les siens, et d’une rondeur gracieuse qui s’affaissait quelque peu lorsque Claire se trouvait ainsi allongée sur le dos. Ils étaient en forme de pomme, par opposition aux siens qui étaient plutôt en poire. Les doigts de Caroline découvrirent là un territoire à la grande sensitivité. Il était incroyablement facile et agréable de se perdre dans l’étendue offerte par ces seins dès lors que l’on s’aventurait à les accoster, les pétrir ; ou bien de succomber à l’appel des tétons qui se dressaient sur chacun d’entre eux, dont le frémissement et le durcissement sous les caresses même les plus délicates avaient de quoi ensorceler n’importe qui.
Sous l’action des deux mains aventureuses de Caroline, Claire se déhanchait et geignait de plus en plus intensément. Elle savourait chaque instant de ce délicieux calvaire et de la lente montée du plaisir qui l’accompagnait. Avoir découvert les seins de Claire en plus de son sexe mit Caroline dans un état d’agonie comparable ; elle décida qu’il était temps de laisser libre cours à son envie de mouille. Elle retira vivement ses doigts de la chatte de Claire, dont les gémissements se firent alors boudeurs et quémandeurs. Caroline les ignora tandis qu’elle essuyait négligemment ses doigts avec le shorty déchiré, comme s’il s’était agi d’un vulgaire mouchoir, puis elle écarta en grand les jambes de son jouet sexuel pour pouvoir s’installer confortablement dans l’espace ainsi créé. Elle s’arrêta alors quelques secondes pour réfléchir. Craignant une punition, Claire se tut. Elle trembla de plaisir et d’appréhension mêlés quand Caroline se mit debout à côté du lit, et que la dite punition semblait se préciser. Puis elle eut un petit cri de stupeur lorsqu’elle se fit agripper par les jambes et manœuvrer pour être placée au bord du lit, la chatte prête à être léchée par Caroline à genoux par terre.
Celle-ci en reprit sans plus tarder possession, en y enfonçant sa langue en lieu et place des doigts avec lesquels elle l’avait fendue. Elle récupéra tout le jus qui s’était concentré à l’entrée et le fit ruisseler dans sa gorge. Elle sentait sa chaleur et sa suavité l’envahir, tandis que ses papilles découvraient avec émerveillement sa saveur plus amère qu’elle ne l’aurait cru. Tout en maintenant l’entrée du trou bien ouverte à l’aide de ses mains plaquées sur les lèvres de Claire, elle glissa sa langue plus bas pour laper les gouttes de mouille qui avaient dégouliné hors de leur source. Rassasiée, elle reprit son cunnilingus appliqué et profond. Elle constata vite qu’elle aimait plus que tout avoir le visage collé au sexe de Claire. L’odeur enivrante de ce dernier lui emplissait ainsi l’esprit, et elle profitait pleinement de la moiteur de la grotte où s’engloutissait sa langue, ainsi que de la douceur insensée de son pourtour. Elle ne prit alors plus la peine d’aller et venir, et resta fixée dans cette position qui avait pour autre avantage de libérer ses mains. Caroline leur trouva vite une autre occupation. Elle en posa une sur le ventre de sa partenaire, pour sentir les ondulations et les raidissements de son bassin (ou les bloquer quand l’envie lui en prenait) ; et mena l’autre sur la divine poitrine qu’elle venait de révéler au grand jour.
Les seins de Claire s’étaient clairement durcis depuis le précédent passage de Caroline. Ils opposaient plus de résistance au massage entrepris par ses doigts, et leurs tétons étaient maintenant de véritables petits récifs contre lesquels il lui fallait appuyer avec force pour les culbuter d’avant en arrière. Cette résistance nouvelle excitait Caroline au plus haut point, et elle se mit en tête de l’éprouver – et, à terme, de la mater. Elle entama dans ce but une flagellation assidue de cette poitrine, comme d’autres fouettent des culs bien rebondis. Elle se servait du plat de la main pour le sein gauche, et du revers pour le droit. Dans un cas comme dans l’autre, elle faisait en sorte de garder sa main bien rigide, afin qu’elle soit dure comme un battoir. Sous ses tapes cinglantes, les seins de Claire ballottaient furieusement, grotesquement, comme deux bateaux à la dérive piégés en pleine mer par une tempête. Par contraste, Caroline prit un malin plaisir à rendre sa langue plus câline et subtile que jamais dans sa visite de la chatte de cette même Claire. Sevrée de coups, celle-ci demandait grâce. Puis elle plongeait dans une transe extatique, et ses exhortations se noyaient en litanies et sanglots incohérents. Caroline voyait d’un mauvais œil que Claire s’habitue à ce traitement de choc, qu’elle le considère pour acquis ; elle décochait par conséquent ses gifles avec parcimonie, sans céder à l’emballement du moment mais au contraire en leur donnant le plus possible une fréquence et une intensité invariantes. Elle poussait parfois la perversité jusqu’à suspendre l’application de ce châtiment, en immobilisant sa main en plein air. Elle attendait là que Claire manifeste sa nervosité et sa démangeaison à être corrigée au moyen de grognements avilis, d’agitations obscènes de son torse et de son bas-ventre. Lorsque Caroline entendait les premiers et qu’elle sentait en même temps les secondes secouer le refuge où se trouvait sa langue, elle frappait de nouveau.
A mesure qu’elle était l’objet de ce supplice, Claire mouillait tant et plus. Malgré sa situation privilégiée, Caroline n’était pas en mesure d’aspirer complètement ce déferlement de liquide, et ses lèvres, ses joues, son menton en furent progressivement maculés. Bientôt ce fut, au tour de son t-shirt d’en arborer l’empreinte. Claire se rendait beaucoup moins compte de l’état d’humiliation dans lequel se trouvait sa chatte, car toute son attention était accaparée par ses seins rougis par les affronts sans fin qu’ils enduraient. C’est de cet endroit, plus que de son sexe, que surgit son orgasme. Lorsque la vague de jouissance reflua en elle pour rassembler l’ensemble de ses forces avant de déferler, Claire eut la lueur d’esprit d’empoigner ses seins à pleines mains et de les presser aussi fort qu’elle le pouvait, le pouce et l’index de chaque main placés de manière à pincer jusqu’au sang ses tétons durs comme de la roche. La douleur qui aurait dû la foudroyer ne se concrétisa pas, se transformant in extremis en une spectaculaire onde de plaisir.
Porté par celle-ci, son torse se redressa en un spasme violent. Caroline était là pour l’accueillir dans ses bras – mais pas pour la cajoler. Claire le crut pourtant, à sentir la passion du baiser dont Caroline la gratifia et qui étouffait ses sanglots hoquetants, ainsi que la douceur des caresses légères sur son visage et sa nuque qui calmaient sa respiration heurtée. La première claque la prit complètement par surprise. Caroline n’avait pas l’intention de lui faire mal ; si tel avait été le cas, elle aurait exécuté un mouvement de gifle complet au lieu de s’arrêter à mi-parcours. Elle ne faisait qu’apposer sa main droite sur la joue de Claire d’une manière, disons, énergique. Cela suffisait à détacher à chaque fois les lèvres des deux filles. Claire poussait alors un « Han !! » estomaqué et comblé, puis renouait sans plus attendre le baiser avec Caroline, dont le buste et la tête restaient aussi immobiles que ceux d’une statue. Parfois Caroline reculait son visage pour refuser le baiser et couvrir sa petite pute de paroles méprisantes, sans pour autant interrompre ses soufflets.
[gris]Camille Else[/gris]
Lire : L’accessoire (1ère partie)
Lire : L’Accessoire (3ème partie)
Commentaires (4)
Bon ! Ce gode-ceinture, il arrive quand !?
ta raison Laura ! ça nous démange !!!
C’est vrai que c’est insoutenable ce suspens ...
il n’y a rien de plus beau que l’attente !!!