New-York, downtown
Le 13/11/2009
Parlons de choses essentielles. Mon ami m’entraine dans les soirées underground de NY... qui ne se situent pas dans les sous-sols, comme à Londres, mais plutôt au dernier étage de bâtiments industriels un peu glauques. Ca reste néanmoins très intéressant. Le milieu intellectuel new-yorkais est ...inventif. Les filles sont sexy, fait moi confiance. Ici pas de hamburger. Non, on ne connait pas Mac Do. Les petits légumes grillés et les salles de sport, les culs rebondis ça oui, on connait. Ici pas d’obèse, ça ferait tâche. Hier, rendez-vous dans un entrepôt de stockage de 24 th street dans Down Town. Dans la rue, ça deal sec. Un monte-charge brique branlant (branlant, je confirme). Au 10ème, je me retrouve dans un "loft". 300 m² à peine rénové. La pièce à vivre n’est éclairée que de ... bougies et de photos porno. (C’est de l’art parait-il !). Béton au sol. Briques au mur. Et presque une centaine de personnes, sirotant des Margherita, refaisant le monde (de NY bien sur. Passé Brooklyn, on est en territoire inconnu !). Mon ami est très occupé.
Heureusement, un homme souriant et très "propre" sur lui m’approche (J’adore les hommes). Début de discussion dans un anglais approximatif (L’anglais "de la reine" bien sur, appris au lycée, pas celui du Bronx qui ne fait pas partie du programme). Ca suffit néanmoins pour se comprendre. Lui et moi, on s’ennuie ferme. Il m’entraine vers un coin isolé. Do you like sweeties ? Of course ! Il s’approche plus près, m’embrasse. Pas mal ! Je me laisse faire, l’alcool me monte à la tête. La musique est entêtante. L’éclairage sommaire nous convient. Sa main se glisse sous ma jupe. Mon string ne résiste pas. (J’ai craqué dans la journée pour un ensemble "candy" de chez Victoria Secret sur la 5th Av. Les jolis petits nœuds sur les cotés sont eux aussi "sweeties"). La lingerie sur les talons, sa main libre fourre rageusement ma chatte. L’autre tient son verre et ne semble pas décidée à le lâcher. Il continue à me susurrer des mots doux à l’oreille. Je ne cherche pas à comprendre. La musique de sa voix me suffit. J’ai l’impression de n’être qu’une "gâterie" pour l’apéro. Tant pis, c’est excitant. Enivrée de ses mots doux et de ses avances, je le suis dans un dédale de couloirs sombres. Nous nous glissons dans une pièce plus chaude, presque moite mais tout aussi sombre. Les bruits que j’entends sont très explicites. On y prend du plaisir assurément ! Peu à peu, je m’habitue à l’obscurité. Trois ou quatre couples sont allongés sur le sol, sur des canapés. Quelques uns sont sur le coté. Ils attendent leur tour ? En tout cas, ils profitent de la scène. Mon compagnon m’invite à observer quelques minutes le spectacle. En m’embrassant le cou, en me suçant les oreilles, il ouvre son ceinturon, déboutonne son pantalon et en extrait un sexe ferme et chaud. Il trouve un bout de canapé, s’assoit en me tenant par la main. J’obéis sans broncher. Sa main se pose sur ma tête. Il m’invite clairement à m’occuper plus sérieusement de lui. A genoux devant lui, je ne peux résister. L’ambiance est si détendue, sereine. Pourquoi résister ! Je ne me pose même pas la question. Je profite de l’instant. Nous sommes entre nous, non ? Lui aussi apprécie, ça s’entend. Un peu plus tard. Je me retrouve avec d’autres femmes dans une salle de bain (marbre du sol au plafond, quel kitch tout de même !). Tout le monde se refait une beauté, l’air de rien. Comme si c’était la chose la plus importante : l’image de soi.
Retour à "la pièce à vivre". J’ai perdu mon compagnon d’un soir, mais j’ai retrouvé mon ami. Je vais lui raconter, sûrement.
[gris]Lola Rose[/gris]
Commentaires (1)
Cool ! That’s a clever way of looikng at it !