Épilation passion

Le 19/09/2011

Voilà plus d’une année que je travaille le samedi toute la journée comme vendeur de lingerie fine dans la boutique de mon amie Alexandra. Et aujourd’hui ma fidèle clientèle n’hésite plus à solliciter mon avis, non seulement sur les ensembles à la mode mais aussi sur la meilleure façon d’embellir leur toison pubienne.
Et c’est ainsi que pour me permettre de passer de la parole aux actes, Alexandra m’a aménagé un petit espace dans son arrière boutique afin que je puisse moi même réaliser les soins de beauté auprès des clientes qui le demandent. Et depuis maintenant trois mois, je suis devenu, ou plutôt j’ai été promu "jardinier des intimités féminines" à défaut du titre officiel d’esthéticien.

A ma grande joie.

J’ai dû m’équiper en conséquence. Pas de crèmes épilatoires, ni tondeuses ou rasoirs électriques, que des rasoirs à main bien doux, aux sensations agréables, aux lames multiples parfaitement sécurisées, des rasoirs conçus spécialement pour les femmes, selon les directives avisées d’Alexandra auprès de nos fournisseurs, des petits artisans couteliers hautement spécialisés. Et des mousses aux parfums aphrodisiaques qui assurent une parfaite préparation des pubis. Enfin une huile onctueuse pour finir en toute sérénité.

En principe.

Par discrétion professionnelle, je ne peux divulguer le nombre et les âges des femmes qui viennent me voir pour que je les conseille et aussi pour que j’applique sur elles mes préconisations. Disons qu’elles sont de tous âges et de toutes conditions. Aucun paiement n’est exigé, ni en cash, chèque ou carte de crédit, ni gratification en nature pendant ou après. Il s’agit d’un service offert aux clientes fidèles en prime aux achats effectués dans la boutique. Méthode commerciale me permettant officieusement de sélectionner les clientes qui me plaisent tout particulièrement. Et cela avec l’accord tacite et malicieux d’Alexandra qui m’a néanmoins interdit tous rapports physiques dans sa boutique et même à l’extérieur. C’est frustrant mais je m’y tiens. Je ne veux pas créer des problèmes éventuels avec la clientèle de mon amie.

Parfois mes clientes m’indiquent précisément la coupe qu’elles souhaitent. Mais le plus souvent elles me laissent libre de mon inspiration et en sont généralement très satisfaites. Une petite notoriété qui me fait plaisir.

Pour dessiner le motif, je dois tenir compte de nombreux éléments : le modèle des culottes portées, le plus souvent ce sont des strings et la texture des tissus, la configuration large ou plus étroite du pubis, la toison, touffue, clairsemée, lisse, frisée... Et bien sûr la gamme complète de la collection de sous-vêtements portés. Et lorsque celle-ci est très variée, c’est un vrai casse-tête pour trouver un style d’épilation qui convient dans tous les cas.

Je réussis pas trop mal, semble-t-il. Rarement je pratique une épilation classique de ce qui dépasse strictement de la culotte. Si c’est le cas, je réalise un léger retrait. Le plus souvent je propose une épilation à la brésilienne bien échancrée pour ne laisser qu’une petite surface ou bien une épilation "ticket de métro" à l’américaine. Ce que j’aime c’est d’imaginer pour chaque cliente un motif dessiné : un petit triangle, un rond, un carré, un rectangle, un cœur, des cercles concentriques autour de l’entrée principale, des cercles qui se croisent, des zig-zags, une véritable occasion de mettre en oeuvre ma formation de designer. J’en discute toujours avec la cliente avant d’exécuter le motif. Le plus explicite est de faire un dessin sur une feuille de papier et de proposer plusieurs variantes. Tous ces préliminaires prennent du temps, mais j’ai à coeur que les clientes soient totalement satisfaites.

L’épilation intégrale est surtout destinée aux passionnées de cunnilingus. Il faut y mettre beaucoup de temps et d’attention pour une parfaite finition.

Lorsque le travail est terminé, je prends du temps pour oindre les pubis d’une huile douce. Je ne peux m’empêcher de m’attarder à la manoeuvre et souvent je déborde de mon rôle en introduisant mes doigts dans le vagin ou bien en caressant le clitoris. Et si je ne le fais pas, mes clientes me le réclament ardemment. Comment pourrais-je refuser ?

Au début je ne m’y prenais pas bien. Heureusement plusieurs clientes m’ont expliqué comment procéder : je dois d’abord aller chercher la mouille à l’entrée du vagin. J’écarte bien les cuisses de la cliente et lui caresse ses grandes lèvres.
Selon ses réactions, je passe ensuite mon doigt entre les nymphes, chacune de ses petites lèvres et les déplie avec douceur pour bien les écarter. Je reprends un peu de son nectar, si nécessaire et je décalotte le clito. Je le caresse avec mon index. Enfin j’utilise deux doigts sur le capuchon du clitoris pour le faire bien rouler et le taquiner un peu. J’alterne souvent avec deux doigts dans le vagin. Mais je n’ai pas encore oser mener mes clientes jusqu’à l’orgasme.

Je n’ai que quelques semaines d’exercice dans ma nouvelle fonction de jardinier intime chez Alexandra. Des clientes sont déjà revenues pour renouveler leurs achats et en profiter pour entretenir leur pubis. Je suis impatient de constater si toutes reviendront.

Alexandra est ravie de l’accroissement de ses ventes et moi je n’hésite pas à faire des heures supplémentaires.

[gris]Adrien
septembre 2011[/gris]