En bon voisinage
Le 12/04/2009
Il est 15 heures. Il fait très chaud aujourd’hui, je suis dans mon jardin, je porte une jupe courte et un bustier à fines bretelles. Je lis, installée sur une chaise longue. Mon voisin, à qui je n’ai jamais adressé que des « bonjours » courtois et souriants, passe sur le chemin qui longe ma maison pour faire son jogging quotidien. Il m’a vue et m’adresse un signe de tête... Je le regarde disparaître derrière la haie de sapins et je me dis qu’il est bien mignon avec ses cheveux et ses yeux très noirs. Il fait partie de ces mâles, beautés sauvages et énigmatiques qui transpirent la virilité. Je me dis aussi qu’il n’a vraiment pas de chance d’avoir une femme si désagréable (jamais un bonjour, jamais un sourire).
Comme à chaque fois, lorsqu’il arrive devant chez lui, il fait demi-tour et marche un peu dans le chemin pour reposer ses muscles. Je le vois donc réapparaître, il pose un pied sur le muret de la propriété d’à coté pour faire des étirements... Oh ! Je l’avais déjà vu faire, mais je ne l’avais jamais vraiment observé à son insu. Au bout de quelques minutes, il se retourne et me fixe comme s’il savait que je le regardais. Je replonge le nez dans mon livre en souriant de m’être fait prendre en flagrant délit de "voyeurisme". Il reprend la route vers sa maison en marchant. Je relève légèrement le nez espérant que mes lunettes de soleil cachent la direction qu’ont prise mes yeux et je le regarde disparaître à nouveau derrière les sapins. Un petit échange bien sympathique au demeurant...
Une demi-heure plus tard, alors que je reviens de la cuisine avec un grand verre de menthe à l’eau et que je vais reprendre mon livre, je le vois. Ses cheveux sont encore humides de la douche qu’il vient de prendre et il porte maintenant un jean délavé un peu moulant et un de ces tee-shirts blancs sans manche qui laissent voir ses épaules bronzées et font ressortir ses muscles... Il est assis, avec une jambe posée sur le muret, son bras replié sur son genou, et son menton appuyé sur son bras... il me fixe sans sourire... Le moment de surprise passé, je me réinstalle sur ma chaise longue, bois une gorgée de ma menthe à l’eau, replace mes lunettes de soleil sur mon nez et reprends mon livre, tous ces gestes me donnant une contenance pendant que je réfléchis à toute vitesse sur l’attitude à tenir.
Il est clair qu’il veut entrer en contact... mais que dois-je faire ? M’approcher de la haie ? Lui faire un signe ? Voulant m’assurer que je ne me fais pas d’idées, je relève à nouveaux les yeux dans sa direction, son regard cherche à retenir le mien. Sa main descend doucement entre ses jambes, vient se poser sur la fermeture gonflée de son jean et ne bouge plus pendant quelques secondes, le temps pour lui de s’assurer qu’il a toute mon attention. Puis, il masse doucement son sexe à travers son pantalon, pendant une dizaine de secondes, s’arrête, enlève sa main et replace son menton sur son bras, semblant attendre une réponse de ma part Je tourne la tête vers mon bouquin, le rouge aux joues, à la fois étonnée et excitée, sentant monter en moi l’idée que je suis "chiche" de lui donner une réponse. Sans le regarder, je descends doucement ma main vers ma jupe et commence à me masser doucement le sexe du bout des doigts. Les joues en feu, je compte doucement jusqu’à dix, j’enlève ma main, et je le regarde.
Il sourit, semble pousser un soupir, pose sa main sur son tee-shirt et se caresse un sein après l’autre, un peu plus longtemps cette fois. Il semble avoir compris que c’est donnant-donnant et que je lui rendrai la pareille dans la seconde... Cette fois, c’est en le regardant que je me caresse la poitrine à travers mon bustier... empoignant d’abord mon sein gauche à pleine main, revenant caresser du pouce la pointe tendue de mon sein droit… puis, je pince mon téton gauche, ce qui entraîne une réaction de tout mon corps et me fait décoller un peu le dos de la chaise... Je finis en passant mon index sur mes lèvres, je relève mes lunettes pour le regarder les yeux dans les yeux et j’attends en le fixant effrontément.
Il me sourit à nouveau, regarde à droite puis à gauche pour s’assurer que personne ne vient dans le chemin, puis entreprend d’ouvrir sa braguette et d’y passer la main... Lorsqu’une minute plus tard, en réponse, ma main entre dans mon string, j’ai de plus en plus de mal à ne pas me tortiller de plaisir sur ma chaise... je gémis doucement, les yeux fermés pendant que je m’octroie ces douceurs et que mon doigt cherche la tiède humidité, preuve incontestable de plaisir.
Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, stupeur ! Il n’est plus là ! Je m’affole ! Je me redresse sur ma chaise longue et je fouille des yeux le chemin. Puis une voix me fait sursauter derrière moi... "je peux t’aider ?" Il est là, à un mètre... Il est entré par le jardin... Il vient se poster debout à coté de moi. Son pantalon est refermé mais j’ai à hauteur des yeux sa verge gonflée sous le tissu... Il ne sourit plus du tout cette fois et semble attendre mon assentiment. Attirée malgré moi, je touche cette irrésistible protubérance et entreprends de la masser d’une main ferme mais délicate pendant que la main gauche de ce quasi-inconnu vient se glisser sous mon bustier... une main chaude et qui semble experte... qui caresse mon sein, pince mon téton...
Puis m’empêchant de continuer mes propres mouvements, il s’accroupit à coté de moi, écarte le tissu du bustier pour dévoiler mon sein et le prend à pleine bouche, jouant de la langue et des dents pour m’exciter d’avantage, si cela est possible... Soudain, il s’arrête, se relève, attrape mes jambes pour les soulever, se met à califourchon sur la chaise longue face à moi et repose sur ses cuisses chacune de mes jambes ainsi écartées... Ses mains repoussent ma jupe, il regarde mon sexe ainsi offert mais encore couvert et commence, à travers mon string, à titiller mon clitoris avec son pouce en petits cercles lents... ma respiration s’accélère... j’ondule sous ses doigts... il descend ensuite un peu, remonte, redescend...
Puis son index glisse entre mes cuisses pour écarter le bout de tissu afin de dévoiler ma vulve gonflée et humide... Il recommence son manège d’allers-retours et enfin son doigt me pénètre... je me cambre... il accélère le mouvement, il ne me regarde pas, ses yeux restent fixés sur ma chatte trempée... puis il se lève et m’invite à faire de même. Il tourne la tête vers le chemin et trouve un endroit de la terrasse qui n’en est pas visible.
Il me retourne, me plaque contre un volet de ma maison et enfonce à nouveau un doigt dans mon vagin, violemment, affirmant sa possession. Je suffoque, j’en demande plus ! J’attrape le bouton de son pantalon et je tente pendant qu’il m’assène ce viol saccadé de dénuder l’objet de mon désir... Elle est là, droite et fière. Une queue gonflée d’envie... je la tiens ! Je la serre et ma main suit le rythme du doigté de cet homme possessif. Et puis, je ne tiens plus ! J’ai besoin de l’avoir en moi... ma main repousse la sienne et place son pénis devant l’entrée offerte...
Il m’arrête, sort de sa poche un préservatif, l’enfile d’une main experte, revient se placer derrière moi. Son sexe cherche d’abord à ré-humidifier le passage par des petits allers-retours aux abords... puis il me pénètre violemment ! J’en ai le souffle coupé ! Trois, quatre coups de reins me font hurler de douleur et de plaisir... Puis le rythme se fait plus conventionnel, il attrape mes seins, regarde mes fesses en me baisant goulûment... Je sens monter l’orgasme, il accélère, me titille le clitoris pour me faire venir en même temps que lui... Une vague de chaleur remonte depuis mon ventre, et c’est le déversement d’adrénaline dans nos deux corps... Nous jouissons...
Il se plaque sur moi et ne bouge plus... il respire fort dans mon cou... Nous attendons que nos respirations se calment... Puis, il me dit : "Ne te retourne pas". J’entends qu’il se rhabille, qu’il s’éloigne... Il est parti. Je me redresse. Mon bras appuyé sur le volet a laissé une trace de transpiration... Je rentre dans la maison dans un état second. La douche que je prends alors n’a jamais été aussi imprégnée de sensualité. J’enfile un peignoir en soie, relève mes cheveux à l’aide d’une barrette.
Une porte claque... C’est mon mari qui rentre. Je vais l’embrasser...
Sandychipie
Commentaires (2)
Excitante cette infidélité...
You’ve hit the ball out the park ! Icnerdible !