L’orgueil
Le 23/12/2009
Dans un quelconque palace parisien, je me retrouve pour la cinquième semaine consécutive à partager une suite avec mon "client". Non, je ne suis ni escort-girl, ni femme de petite vertu, juste une jeune femme payée très cher, pour qu’un mannequin en ascension ne dérive pas de ses priorités. Oui je dois donc me faire passer pour sa petite amie en faisant du babysitting. Comme si ma présence 1 ou 2 fois par semaine allait l’empêcher de prendre du plaisir avec des amies à lui.
Je suis assise sur le canapé, à côté de ce jeune homme que je trouve fabuleusement beau, devant une télé éteinte. D’une voix calme je lui demande ce qu’il compte faire ce soir, espérant secrètement une petite sortie pour fuir ces monotonies hebdomadaires, et surtout pour que ma libido se taise. Sans me regarder il prend la télécommande, allume la télé et dis :
Eh bien ce soir, c’est foot !.
Déçue je me lève et vais me mettre au lit. Une idée me vient alors à l’esprit. Pourquoi je ne tenterais pas ma chance, le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder, n’est-ce pas ? Je me change donc pour revêtir une petite nuisette blanche qui laisse entrevoir mon shorty noir en dentelle. Avec un regain d’orgueil, je décide qu’aujourd’hui aura lieu la nuit que je souhaite, j’ai besoin de sexe, et maintenant. Je sors de mon lit et retourne voir l’homme qui m’excite tant. A fond dans le match, il ne me voit même pas arriver, qu’à cela ne tienne, je me mets derrière lui et pose doucement mes mains sur sa nuque, puis mes mains passe sur son cou et sa gorge, ma langue goûte doucement le parfum de sa peau en suivant mes mains.
Il ne bouge pas, j’espérais au moins une réaction. D’une voix faible je l’entends demander :
Mais qu’est-ce que tu fais ?
Quelque chose qui devrais te plaire. Ne fais pas ta mijaurée, don juan !
Je vois déjà son attention pour la télé diminuer. J’enlève mes mains de son teeshirt, pour pouvoir lui enlever son vêtement plus facilement et ainsi dévoiler un torse sublime. Musclé mais pas trop, quelques poils en dessous du nombril et au niveau des pectoraux, rien ne me plaît plus. Il ne bouge pas mais je sens sa respiration s’accélérer. Encore trop concentré par le ballon à mon goût, je décide tout simplement de passer face à lui. Il réalise enfin dans quelle tenue je me présente à lui, et de toute évidence apprécie. Être désiré par cet homme me rend tout simplement folle, et le voir dans ses yeux est l’ultime étape pour détruire mes barrières. Je m’approche doucement de lui, défais sa ceinture puis son pantalon sans quitter son regard. Une fois l’homme en boxer, je m’assoie sur lui à califourchon, et l’embrasse passionnément. Nos langues se mêlent et jouent, tout comme nos mains. Les siennes me colle à lui avec force, et se ballade sur mon corps avec douceur. Les miennes perdues dans sa nuque et dans ses cheveux tremblent presque de tant de désir. Après quelques instants, je m’écarte légèrement de lui pour que mes lèvres explorent son cou, puis doucement son torse, ne perdant pas un seul centimètre de sa peau. Je me lève doucement pour que ma bouche puisse trouver son intimité déjà très excité par mes précédentes caresses. Je vais alors pour me saisir de son sexe quand ses bras m’attrapent, me soulèvent, et échangent nos places sans que j’ai le temps de dire quoi que ce soit. Assise sur ce canapé, je sens alors toute sa force et sa virilité sur moi quand sa langue commence à lécher ma poitrine puis mes tétons. Je ne peux me retenir de lâcher un gémissement quand de ses doigts experts il commence à titiller mon clitoris à travers mon shorty. Il descend la bouche vers mon sexe mouillé et enlève le seul bout de tissu qui sépare sa langue de mon plaisir. Tout ça c’est passé tellement vite, mais je ne dois plus réfléchir, j’ai enfin accès à ce que je souhaitais et je ne vais sûrement pas gâcher ce moment par des pensées et doutes inutiles. Sa bouche posée sur ma vulve est tellement agréable, sentant mon corps demander plus, il introduit un, puis deux doigts en moi. Il ne manquait plus que quelques va-et-vient avec sa langue léchant mon clitoris pour que j’atteigne l’orgasme. Une chaleur se répand dans mon corps entier, puis s’estompe peu à peu en restant forte au niveau de mon bas-ventre.
A peine ai-je le temps de reprendre mon souffle, que ses lèvres s’emparent des miennes avec ardeur. Allongés sur le canapé, il se trouve au dessus de moi, la respiration haletante. Je sens son sexe tendu sur ma cuisse. Excitée par ses baisers, j’en veux plus. Je veux le sentir en moi, maintenant. Comme s’il lisait en moi, avec une main il s’ouvre le chemin pour atteindre mon entre-jambes. Avec l’autre, il me lève la tête pour me regarder dans les yeux, puis doucement s’introduit en moi. Je le sens me remplir complètement, jamais je n’ai eu cette impression d’être comblée ainsi. Il m’embrasse puis commence à aller et venir en moi, lentement, puis en accord avec mes hanches, de plus en plus vite. Avec deux doigts il caresse doucement mon clitoris, la douceur de ses mains liée à la dureté de son sexe, me mène en moins de temps qu’il me faut pour le dire, vers un deuxième orgasme. Sa bouche s’emparant de mes lèvres, étouffe mon cri de plaisir. Il se retire de moi, et je peux sentir son sexe excité sur ma cuisse. J’en veux encore, est-ce possible ? Je reprends mon souffle une ou deux minutes, malgré les doux baisers dans mon cou, ponctués d’une caresse de sa langue. Il me glisse alors à l’oreille :
"- Ne t’inquiète pas, je n’ai pas encore fini, tu respires encore. " Suivi d’un rire extrêmement craquant. Je m’éloigne de son emprise en une fraction de seconde, pour pouvoir me retrouver en face de son vit. Sans qu’il n’ai le temps de réagir, je le prends dans ma bouche. Je n’ai jamais vraiment apprécié ça, mais avec lui c’est différent, comme si c’était naturel de lui donner du plaisir ainsi. Ma langue se perd autour de son gland, et sur la longueur de son intimité. Ses gémissements de plaisir m’encouragent à me lâcher encore plus. Ne tenant plus, je me lève alors, et m’assois à califourchon sur lui, tout doucement, pour sentir son sexe en moi, encore une fois. Mes mains autour de son cou, les siennes sur mes hanches, nos corps s’agitent sur le même rythme. D’un coup, je sens ses bras se resserrer autour de moi, il se soulève, toujours en moi, mes jambes s’accrochent autour de sa taille. Il me colle alors le dos contre le mur, et d’une manière sauvage, mais tellement agréable, continue les va-et-vient. Je sens son sexe au fond de moi, encore et encore, de plus en plus vite. Sans prévenir, un orgasme me prend alors, et j’entends au loin les cris de mon partenaire se mêler aux miens. Reprenant mon souffle difficilement, je peux sentir ses lèvres sur mes joues, mes lèvres et mon front. Sans que je m’en aperçoive il m’avait porté jusqu’au lit. Il m’allonge dessus, et tendrement me rejoint, en m’entourant de ses bras. J’entends sa respiration s’apaiser, la mienne fais de même. Et je m’enfuis alors au pays de rêve, mais n’y étais-je pas déjà ?
Au matin, j’ouvre mes yeux lentement, espérant que les folies de la nuit dernière étaient bien réelles. Un petit rire résonne à mes oreilles suivi d’une phrase :
"Ah tu te réveilles enfin, j’ai failli attendre ... ".
Sautant presque au dessus de moi, son baiser tendre en guise de bonjour, laisse alors place à un baiser langoureux, promettant une journée bien remplie.
[gris]TiteAriel[/gris]
Commentaires (1)
Walking in the prescene of giants here. Cool thinking all around !