La démographie baisse puisque les gens n’ont plus de rapport, les sextoys cartonnent pour se coordonner au monde narcissique qui est le nôtre, les transgressions se compliquent ou s’effacent et je m’emmerde. Le vocabulaire covidien qu’on nous a (...)
Mathilde finit tranquillement son petit déjeuner, parcours les grands titres de la presse et reste un moment rêveuse devant la danse des flocons de neige qui finissent par fondre sur la fenêtre. Elle se lève et se tourne vers Aspen. Suis-moi dans (...)
Il faisait chaud (la boite est assez écolo pour ne pas avoir d’air conditionné ?) et je m’ennuyais au bureau. Les open-spaces étaient vides ou presque, étage après étage. Mon regard allait de la fenêtre à l’écran de mon ordinateur sans s’arrêter nulle (...)
Vendredi soir, tout est calme au bureau. Tout le monde est parti, ou du moins je le pense. Ils sont pressés de prendre la route, de connaître la joie des embouteillages. Moi, j’aime être seule. Je me suis connectée à un site dédié à la sexualité (...)
En attendant qu’on s’occupe de moi, je regarde à ma gauche la nuque de cet homme qui est en train de se faire tondre les cheveux. Absorbée par des pensées lointaines, je me laisse happer par le geste du coiffeur qui, inlassablement, fait remonter sa (...)
Je suis assise au bord de l’eau, les jambes écartées, mes pieds s’enfonçant doucement dans le sable. La Méditerranée est chaude, les vagues viennent clapoter tout contre moi, saler ma peau, faire descendre - un peu - la température de mon corps. Je (...)
Je me nomme Jessica Andrew, on m’appelle Jessy. J’ai aujourd’hui 26 ans. Je suis née dans la charmante petite ville d’Aberdeen, au nord de l’Ecosse. Après mes études de droit à l’Université d’Edimbourg, j’ai poursuivi des études de philosophie à Londres où (...)
Je déjeunais avec Cyrille dans le bistrot Auvergnat en face du bureau, qui proposait d’excellentes saucisses de Morteaux, avec de la purée maison et un verre de Sancerre. La bouche pleine, il parlait avec excitation. L’idée que je fasse l’amour (...)
Nous voilà début mars. Bientôt le printemps, sa lumière et sa douceur. Mais il fait encore gris et l’hiver me semble long. À la fin du mois, nous partons en vacances au soleil, en Martinique. La perspective me réjouit. Et pour préparer ma peau, j’ai (...)
Je jouis seule, toujours, devant une glace sans tain. Qui dit que c’est mal de jouir ? De quel droit une société, quel que soit son degré de malaise, d’anéantissement, d’avancée libertaire, voire de démocratie, juge-t-elle du plaisir que peuvent (...)