Un merveilleux coaching
Le 24/09/2013
Je me nomme Jessica Andrew, on m’appelle Jessy. J’ai aujourd’hui 26 ans. Je suis née dans la charmante petite ville d’Aberdeen, au nord de l’Ecosse. Après mes études de droit à l’Université d’Edimbourg, j’ai poursuivi des études de philosophie à Londres où j’ai rencontré Sarah. Une solide amitié est née entre nous. Nous avions une préoccupation commune sur le rôle important que les femmes sont désormais amenées à assumer pour développer un érotisme riche et épanouissant. Jeunes étudiantes, nous étions toutes les deux très attachées à l’expression sexuelle des femmes et à leur totale autonomie dans ce domaine. Ensemble nous avons appris à connaître les infinies nuances du plaisir au cours de longues nuits d’amour et sommes devenues fines connaisseuses d’une pratique authentiquement artistique à nos yeux : la masturbation.
Nos chemins ont ensuite divergé. Sarah est entrée dans les ordres et a été nommée dans une école religieuse en Irlande. De mon côté, je suis devenue enseignante et chargée de recherche à la London School of Sociology.
Nous n’avons pas conservé de relations mais le souvenir de nos séances de masturbation est resté très fort en moi.
Il est vrai que la masturbation a toujours été ma grande affaire, mon paradis secret. Je m’y suis passionnée très tôt.
Mon premier souvenir précis remonte lorsque j’étais fillette. J’étais dans mon lit, un matin et j’ai eu spontanément le désir de glisser ma main entre mes jambes. Je me rappelle avoir trouvé que cela était très doux, une agréable sensation au réveil pour commencer la journée. Je n’ai pas éprouvé l’envie d’en parler, pas même à ma grande sœur. J’ai intégré cela comme une partie de mon jardin personnel.
Ce n’était pas vraiment une poussée d’excitation sexuelle mais plutôt la curiosité de découvrir cette endroit particulier de mon corps qui m’a amenée à poursuivre l’expérience. Et c’est progressivement que j’ai commencé à éprouver un réel plaisir tout en restant parfois un peu perplexe.
Que faire ce cette merveilleuse découverte ?
Et un jour une très forte explosion a éclaté au fond de mon ventre. Un enchantement !
Je ne savais pas que c’était un orgasme et en ignorais le mot. Depuis, je n’ai cessé de me caresser, le plus souvent le matin mais également et de plus en plus, le soir avant de m’endormir. Le mot masturbation m’était inconnu.
C’est à 14 ans avec des copines que j’ai commencé à comprendre. Nous étions un groupe de sept filles qui avions grandi ensemble. Il y avait Janice, Shelley, Becky, Heleen, Jenny, Chelsa, et moi, Jessy. Très proches, nous découvrions la vie ensemble. Nous avions l’habitude d’organiser des soirées entre copines où nous imaginions divers jeux, souvent à connotation érotique.
Un soir, Heleen organisa une soirée pyjama. Nous étions toutes vêtues de tenues très légères. Nous voulions rivaliser à celle qui serait la plus sexy. Heleen avait préparé une boisson à base de jus de fruits et d’un peu de whisky. Nous avons écouté de la musique, mangé, bu et chacune s’est mise à raconter ses petites aventures sexuelles plus ou moins imaginaires, mais toujours imagées.
Dans le groupe, une excitation érotique joyeuse commençait à monter. Trêve de bavardage. Heleen, notre hôtesse, nous a proposé de jouer à qui sera la plus audacieuse. Comme personne ne bougeait elle s’est adressée à moi et m’a demandé d’embrasser une fille de mon choix. Je n’ai pas hésité et me suis approchée de Jenny, qui me plaisait le plus. Elle était partante. Alors on s’est mise au milieu avec autour de nous les cinq filles, dont l’attitude moqueuse traduisait un certain scepticisme à notre égard. Je me suis lancée. Penchée sur elle j’ai pris ses lèvres, elle m’a offert sa langue. J’ai fermé les yeux un instant pour apprécier cette sensation. Elle a aimé et a passé ses mains autour de mon cou me caressant la nuque. Notre baiser est devenu fougueux. On s’est vite enflammées. Jenny a ôté ma culotte de pyjama. J’en ai fait autant avec elle et nous nous sommes trouvées nues, tout naturellement en position 69. Je me rappelle très bien de ce moment, c’était la première fois que je faisais l’amour.
Avec une fille.
Les filles ont applaudi et nous ont imitées. Ce fut vite une joyeuse mêlée de corps, de cris, de halètements, de fou-rires. Comme Heleen avait mis de la musique, nous nous sommes toutes lancées dans un strip tease effréné. Becky est montée sur la table et nous a fait une belle séance d’exhibition en se caressant, faisant pénétrer ses doigts dans son vagin pour les sucer ensuite. Nous avons fini la soirée en explorant mutuellement nos sexes, en tripotant nos seins, en se léchant allègrement.
Cette soirée a révélé en moi des capacités sexuelles nouvelles, dont j’avais la sensation qu’elles étaient sans limites. Et parce que j’avais été la première à oser, j’avais acquis un prestige auprès des filles qui s’est vite répandu et qui, peut-être, a décidé de mon destin.
Les années ont passées. J’ai muri physiquement, intellectuellement, sentimentalement, sexuellement. J’ai effectué des études brillantes et eu de nombreux amants qui m’ont tous beaucoup apporté. Mes relations avec les femmes ont été également nombreuses et riches, quoique différentes. Aujourd’hui je poursuis avec bonheur des relations amoureuses avec les deux sexes.
Je ne suis pas mariée.
... et mon jardin secret de mon adolescence est demeuré intact.
La masturbation est ma grande passion.
Il m’arrive régulièrement d’avoir envie de consacrer toute une journée à alimenter mon plaisir solitaire, quelles que soient les circonstances qui se présentent. Alors, je me mets en scène. Je choisis mes plus beaux sous-vêtements, un chemisier d’une texture souple et agréable sur la peau et une jupe bien large afin de pouvoir la remonter à loisir en tous lieux : au bureau (d’autant que je partage en toute complicité la pièce avec mon assistante, se joignent parfois de jeunes étudiantes stagiaires qui tardent rarement à entrer dans nos jeux), au cinéma (c’est systématique), au théâtre, ou au restaurant. Cela m’arrive parfois dans le train, ou plus rarement dans l’ autobus, dans boutiques de vêtements (qui sont, comme des endroits privilégiés) ainsi que des courses en taxis (moments que j’adore d’autant que je m’arrange pour choisir un chauffeur, homme ou femme, qui me paraît sympathique - dès le premier coup d’oeil dans le rétroviseur je peux vérifier si mon affaire est bien partie).
Ne rien porter dessous me fait mouiller. Lorsque je conduis ma voiture, je n’hésite pas à soulever ma jupe, à écarter mes cuisses et à caresser mes lèvres brûlantes. Savoir que les gens pourraient me voir augmente irrésistiblement mon plaisir. Je parcours de mes doigts mes grandes et petites lèvres, mon clito, mon vagin, un doigt, deux doigts, trois... et là une chaleur délicieuse commence à m’envahir. A moi de choisir de poursuivre pour jouir ou bien de faire une pause afin de continuer à mouiller et conserver suspendue mon excitation. Mais si je décide de titiller mes tétons, alors je ne peux résister à la jouissance extrême et gémis et pleure d’une joie spontanée.
Lorsque l’endroit s’y prête pour que je puisse me regarder jouir, je me trouve belle, je me plais.
Magie de la masturbation !
Mes scénarios dépendent le plus souvent de jeux érotiques avec une ou plusieurs femmes, parfois avec des hommes que je connais ou que j’ai simplement croisés. Mon fantasme préféré reste celui de faire mouiller une partenaire, de lui servir de guide à travers ses voyages érotiques par mes conseils pour une masturbation sublime.
Et c’est ainsi que je suis passée aux actes. Cela a commencé avec mes voisines. Deux étudiantes que je croisais régulièrement dans mon escalier, que je trouvais très mignonnes et que j’ai invitées un soir à prendre un verre. Je leur ai exposé ma théorie sur la masturbation comme source d’épanouissement, puis leur ai fait une démonstration, elles ont aimé, m’ont imitées. J’adorais leur expliquer comment faire et leur attention soutenue : utiliser la main gauche pour écarter les lèvres, puis la main droite pour tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sur le clitoris. Prendre de la salive au début pour humecter la vulve, descendre dès que possible avec ma main droite, écarter les jambes de façon à coller les plantes des pieds l’une contre l’autre et les pousser pour créer une tension dans tout le bassin. Remonter ensuite les jambes sur les côtés pour augmenter la tension et serrer les muscles internes de façon à maximiser le plaisir au plus profond du ventre.
C’était mon premier cours. D’autres ont suivi grâce au bouche à oreille. Les deux étudiantes m’ont adressée leurs copines. Elles étaient si nombreuses, si curieuses de tout, que je devais organiser des séances d’apprentissage tous les soirs.
Il m’a fallu trouver des variantes surtout que les mêmes "clientes", la plupart très jeunes, revenaient plusieurs fois d’afilée. Je variais en expliquant, par exemple, de commencer en posant la main sur son string pour malaxer longuement la chatte. Déboutonner le haut et passer la main sous le soutien-gorge pour caresser et faire pointer les seins, mais ne pas trop s’y attarder pour mieux préparer la suite. Faire descendre les mains en caressant son corps, faire tomber le string pour libérer sa chatte à l’air. Passer un doigt dans la fente et découvrir de la mouille, déjà un peu partout. S’attarder sur ses lèvres gonflées et très humides. Et quand la chatte commence à se contracter fortement se caresser plus rapidement. Tourner autour du clitoris plein de désir et d’envie, prêt à exploser. Accélérer les mouvements, provoquer l’entrée du vagin, amener à sa bouche ses doigts trempés, les sucer langoureusement, tout en continuant à tripoter son précieux bouton avec l’autre main. Cela ne manque pas de procurer une intense sensation et peut inciter à prendre un objet quelconque pour se fourrager dans tous les sens. Mettre un doigt dans l’anus bien serré afin de provoquer des spasmes dans tout le corps et quand le plaisir devient extrême, le retirer pour en faire aller et venir un autre le plus rapidement possible sur le clitoris. L’explosion ne se fait plus attendre et le corps entier se met à vibrer, des cris sortent du plus profond de soi et le liquide secret s’écoule délicieusement le long des cuisses.
J’étais stupéfaite de la rapidité avec laquelle mes jeunes élèves apprenaient et dépassaient le maître dans l’originalité de leurs pratiques et, c’est heureux, je ne risquais pas de jouer au gourou.
C’est à cette époque qu’un jour je reçu une lettre d’Irlande. C’était Sœur Sarah qui se rappelait de moi et m’invitait à l’inauguration de son nouveau centre « spécialisé dans l’initiation et le perfectionnement de la virginité active » situé dans une abbaye non loin de Dublin.
Etonnée et sans comprendre vraiment ce que cette formulation signifiait je m’y suis rendue. Ce fut d’abord un immense plaisir que de retrouver Sœur Sarah, et nos souvenirs d’étudiantes. Je fis également connaissance d’un couple de français, dont la femme s’appelle Barbara. Nous avons vite sympathisé. C’est eux qui m’ont raconté l’histoire de l’abbaye et comment cette école traditionnelle est devenue, sous l’impulsion de Sœur Sarah et avec leur aide, le premier centre au monde où sont initiées de jeunes adolescentes vierges à la sensualité et à l’érotisme. J’ai assisté aux premiers cours. C’était passionnant. Des élèves adorables, attentives et toujours talentueuses pour tout ce qui relevait de leur initiation à l’amour physique. J’ai été moi-même amenée à effectuer des démonstrations en séances plénières, suivies d’applications pratiques en petits groupes. Mon succès a été tel que Sœur Sarah m’a embauchée à titre de professeur permanent.
Elle m’a aussi conseillée de me mettre à mon compte et d’ouvrir à Londres le premier centre de coaching dédié à la masturbation féminine.
J’ai accepté très volontiers sa proposition de venir régulièrement enseigner à l’Abbaye à la seule condition que ce soit à titre gracieux. Je ne voulais pas être rémunérée dans un domaine aussi merveilleux où l’argent n’a pas cours. De même j’ai suivi son conseil et ouvert un cabinet de coaching où je reçois beaucoup de jeunes filles, mais aussi des femmes de tous âges et toutes conditions, et des hommes aussi désirant améliorer leur façon de bien caresser leurs compagnes.
Gratuitement, bien sûr.
Jessica Andrew
Adrien