Sacha
Le 14/12/2009
Tu m’as totalement érotisé ce matin
Peut être sans le savoir
Je suis sûre que tu le sais
J’ai très envie de toi encore
J’ai cette vision obsédante de cette chambre d’hôtel
De te main sur ma gorge
De l’autre sous ma jupe
Contre mon dos
De ce que tu me susurrerais à l’oreille
Tu décrirais en détails ce que tu veux de moi
Tu me ferais jouir de tes doigts
Tu ferais glisser mes dessous sur mes chevilles
La cambrure de mes reins te rendrait fou
Mais tu ne laisserais rien voir
Je sucerais tes doigts
Les lècherais
Tu me cambrerais encore plus
Je t’imaginerais gémissant
Sans un mot pourtant
Sans un bruit
Tu lècherais tes doigts pour ils glissent encore plus sur ma chatte
Tu ne me retournerais pas
Tu devinerais mes yeux
Ma bouche sous tes doigts
Mes lèvres seraient en feu
Tu m’adosserais au mur, glisserais entre mes cuisses
Ma jupe remonté
Tu t’agripperais à mon cul
Me lècherais jusqu’à ce que ta langue te brûle
Je te relèverais
Descendrais avec ma langue le long des parties de ton corps si peu dénudé
Déboutonnerai ton jean avec mes dents
A genoux
Ton jean sur tes pieds
Mes ongles sur la bordure de ton aine
Ferais glisser ton boxer
Ma langue se baladerait
Mes yeux dans les tiens
Puis dans le vide
Je te prendrais à pleine bouche
Te sucerais encore et encore
Tu gémirais
Je continuerais
Ma langue sur ton sexe
Chaud
Doux
Dur
Une main pour accompagner ma bouche
L’autre me caressant
Dans une pénombre d’enfer
Dans une pénombre d’hiver
Nos odeurs se mélangeraient
Tu jouirais dans ma bouche
Longtemps
Si dur
Puis tu viendrais cueillir les larmes de sperme au coin de ma bouche
M’attirerais sur le lit
Me regarderais à moitié nue
Une clope à la bouche
Je tremperais mes doigts dans un verre de champagne et dessinerais le contours de mes seins fous avec
Je ne serais pas encore nue
Juste en désordre
Tu banderais encore
T’approcherais
Caressant mes bas
Gobant mes seins
Les pétrissant comme une pâte tiède
Tu passerais ta langue sur ce cher centimètre de peau au dessus de mes bas
Écarterais mes lèvres de tes doigts
Plongerais ta langue
Tes doigts en moi
Ta langue tournant sur ce petit bout de chair rouge sang
Qui sentirais le musc
Tu guetterais
Puis oublierais
Allant et venant
Allant et venant
Allant et venant
Encore, encore, encore
Jusqu’à ce que mon corps, mon cœur, mon ventre se soulève
Se tende
Tes doigts ta langue pris au piège
Je coulerais dans ta bouche
Tu serais si tendu
Et moi haletante
Tu retirerais ma jupe, mes talons, mon soutien gorge
Ne laisserais que mes bas serré sur mes cuisses
Me caresserais de ton gland sans entrer
Pour que je n’en puisse plus, que je te supplie de me délivrer
De me prendre
Tu en jouerais
Ton esprit tendu
Ton corps tendu
Et moi un moule à tes proportions
Tu me ferais attendre encore et encore et encore
Et tu me baiserais
Tu glisserais en moi comme une main dans un gant
Comme une épée dans son fourreau
Je serais ton fourreau
Tu me baiserais encore
Et encore et encore
Allant venant allant venant
Des cris s’échapperaient de ma bouche
Étouffés par le plaisir
Par le désir
Par ta chair
Par ta queue
Plus fort
Plus vite
Fort
Fort
Encore
Tu te retirerais au dernier moment
M’arrosant de ton foutre
Glissant sur mon ventre
Que mes doigts caresseraient
Puis les suçant pour avoir ton goût
Ton arôme
Ta substance
Tu t’écroulerais à mes côtés
Sans me toucher
Sans me regarder
A ta jouissance
A la mienne
Je prendrais une serviette chaude et mouillée
Et essuierais ton corps
Ta queue
Te lavant de moi
Me lavant de toi
Pour redevenir vierge de toi
On parlerais poésie, littérature, en fumant, en se grisant du champagne
On se moquerait de nous même
De ses enveloppes de chair qui sont nôtres, qui ne sont rien.
[gris]Nymphette[/gris]
Commentaires (3)
Dommage pour ce lavage vers la fin, cette envie d’effacer. J’aime au contraire que ça reste, que les odeurs accompagnent le souvenir.
Kewl you should come up with that. Ecxleenlt !
Non, c’est tellement vrai, tellement bon !