Poème inavoué
Le 10/11/2009
J’ai eu le droit à ton phallus
et moi pour un rictus
je te demande d’embrasser
ma partie adorée.
Tu descends alléchant
sur ce moi insistant
"je veux t’avoir au pied de mon âme
pour éveiller une flamme".
Tu me regarde inquiet
me demandant avec intérêt
"que veux tu que je te fasse,
dis-moi ton fantasme".
"Cherche de tes lèvres
l’osmose et la trêve
Prends en toi cette envie
étonne moi je pousserai un cri".
Tu regardes ma joie
ne comprenant pas pourquoi
je te demande étonné
qu’est ce qui t’as arrêté.
Tu me réponds déçu
et me dis que c’est à ton insu
que je t’ai infligé
ce désir prématuré.
Me questionnant sur cette fin
tu pointes avec entrain
l’objet de mon affection
de tes yeux emplis d’oppression.
Tu réponds désabusé
ne plus vouloir continuer
"j’aurai préférer savourer ton con
au lieu de subir cet affront".
Je compris une fois de plus
que je ne ressentirai jamais ce flux
que beaucoup de femmes peuvent apprécier
car tu as sucé mon doigt qui puait.
Loowa