Luxe, cris et volupté
Le 03/01/2010
J’arrivai à la porte qui s’ouvrit pour moi.
Mon amant me sourit et me laissa entrer,
Et je fus à peine à l’aise qu’il m’enlaça,
Pour qu’en un seul baiser le ton me fût donné.
De lascive caresse en stratégique appui,
Je sentis mon désir monter comme jamais,
Dans un gémissement je m’agrippai à lui
Pour arriver plus vite à ce que je voulais.
C’est alors qu’il me demanda d’être patiente
Car il me réservait une belle surprise :
Il me prit dans ses bras pour raccourcir l’attente,
Je me demandais comment j’allais être prise...
Quand soudain dans mon dos je sentis un corps chaud
Et je fus écrasée entre mes deux amants,
Je savais désormais quel était mon cadeau :
Un fantasme servi sur un plateau d’argent...
Je me mis à gémir tant j’étais excitée
Et délicatement je me retrouvai nue
Pour mieux pouvoir, sur ma peau, les sentir bander
Avant de m’écarter dans un rire ingénu.
J’avais tant eu envie de prendre dans ma bouche
Un organe bien dur pour m’en sentir emplie
Que ce luxe enivrant et la soie de la couche
Accueillirent alors les premiers de mes cris ;
Sur mon corps quatre mains pour donner des caresses
Et je m’abandonnais, toujours en profondeur,
Je suçai goulûment pour que jamais ne cessent
Les grognements plaintifs de mon tendre abuseur,
Pendant que mon sexe uni à mon autre amant
Etait fouillé avec assez d’obscénité
Pour me faire perdre la tête un court instant
D’autant plus que mes seins venaient d’être empoignés.
Affolée de désir, folle d’excitation,
Je voulais devenir un objet sexuel.
Et c’était d’autant mieux que tous trois nous savions
Que j’étais respectée et c’était sans appel.
Alors je voulus être victime d’un viol
Donc je me mis à fuir mais je fus rattrapée,
Et dans les bras de l’un comme une camisole
Du long sexe de l’autre je fus abusée.
Ils étaient tout-puissants sur mon corps en offrande
Et je me laissais faire comme ils le voulaient,
Déchaînée, enchaînée, moi j’étais si gourmande
Que nos plus grands fantasmes se réalisaient...
Et mon grand appétit décuplé par leurs soins
S’est à peine assouvi de ce plaisir reçu,
J’en réclamais encore, j’avais tellement faim !
Et je les suppliai de pénétrer mon cul...
Et là, couchée sur l’un me prenant par devant,
L’autre par derrière des mots crus sussurait,
Le premier me fouillait de sa langue et ses dents,
C’était si indécent que mes larmes coulaient...
Prise autant que soumise en pâture alléchante
Je me suis sentie femme bien moins qu’animale
Et je jouis plusieurs fois sous les ardeurs violentes
De deux hommes en proie à un plaisir brutal...
Nous restâmes vidés, alanguis et comblés
Dans le foutre et les larmes, la sueur et le sang ;
Alors je m’endormis sous la tendre veillée
Et contre les doux corps de mes fougueux amants...
[gris]Christine W.[/gris]
Commentaires (1)
Merci j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, le rythme me parle, autant que le fantasme.