Le Manoir, conte de fées pour adultes VI
Le 01/10/2010
Bibliothèque
La fois d’après, Sonia m’avait invitée elle-même à me rendre chez elle. Chose extraordinaire, elle avait fait quelques pas en dehors de son domaine pour venir frapper à ma porte. Je supposai qu’elle avait envie de me voir, et nous repartîmes ensemble pour le manoir. Le temps était clair et la courte promenade fut agréable. Nous entrâmes dans le salon et passâmes quelques minutes à discuter en buvant un thé très fort et très sucré qu’elle avait préparé elle-même. Sonia était une femme subtile et cultivée, qui poussait la délicatesse jusqu’à savoir parfaitement jusqu’où elle pouvait me faire part de sa culture, sans que je me sente diminuée par rapport à elle. Ces conversations me réjouissaient. C’était surtout elle qui parlait, moi je posais des questions, je tentais un avis, j’écoutais. Elle m’invita ensuite à visiter sa bibliothèque, qui recelait de véritables trésors, selon elle. J’y allai sans plus attendre.
La pièce était en effet entièrement couverte de rayonnages de chêne sur lesquels s’alignaient des milliers de livres. Il m’aurait fallu toute une vie pour les parcourir. Oubliant la nature d’ordinaire beaucoup moins culturelle de nos entrevues, je feuilletai quelques livres de photographie, me plongeai dans un ouvrage extraordinaire décrivant une expédition au Tibet, et le temps passa. Soudain, j’entendis des bruits dans une pièce à côté. Je cherchai d’où cela pouvait venir, puis avisai une petite porte. Je collai mon œil au trou de la serrure, le retirai aussitôt, puis le remis. Il y avait un couple dans la pièce, et d’où j’étais, je ne perdais rien de la scène. La pièce était également une petite bibliothèque.
Ils jouaient un rôle. La femme était habillée en lycéenne, l’homme portait un uniforme que je n’arrivais pas à identifier. Elle lui cria effrontément qu’elle emmerdait la police, alors il lui fit une clé au bras et l’immobilisa dos devant lui, puis lui dit « tu sais ce qu’on fait aux petites salopes comme toi ? », souleva sa jupe plissée et glissa sa main libre dans sa culotte. Je le vis faire un mouvement de bas en haut et la fille cria qu’elle l’emmerdait toujours et encore, il continua, la traita à nouveau de salope et elle cria de plus belle.
J’enlevai mon œil, un peu effrayée. Lorsque je le remis, il lui avait passé des menottes dans le dos et l’avait allongée à plat ventre sur ses genoux. Il avait mis un gant de cuir, l’avait bâillonnée en lui enfonçant sa petite culotte dans la bouche et lui assénait de grandes claques sur les fesses. La fille criait à travers son bâillon, mais à chaque fois qu’il lui enlevait pour entendre ce qu’elle avait à dire, elle le traitait de connard de flic et un tas d’autres insultes plus vulgaires les unes que les autres, alors il recommençait. La scène dura un moment. Enfin l’homme s’approcha de la fille, déchira les vêtements qui lui restaient, la mit à genoux devant lui, et lui mit un bandeau sur les yeux. Il s’éloigna d’elle et je ne le vis plus. Quand il revint, il avait un seau d’eau à la main, qu’il balança d’un coup sur la fille. Elle hurla. Alors il ôta le bâillon, ouvrit sa braguette, en sortit son sexe raidi et la força à le prendre dans sa bouche. Comme ça tu vas enfin te taire, lui dit-il. J’étais incapable de décoller mon œil, à présent. La fille tremblait à cause de l’eau froide. A un moment, il se retira de sa bouche, saisit une petite matraque qui pendait à son ceinturon, demanda à la fille de se tourner, la saisit par les cheveux en plaquant sa tête au sol et lui enfonça lentement dans le vagin. Elle protesta, alors il la frappa de nouveau sur les fesses, puis eut une autre idée.
— Je vais te faire un truc, t’as pas le droit de crier, petite salope. Si tu cries je te frappe.
Je le vis introduire brutalement un doigt dans l’anus de la fille, alors elle cria et se prit une claque. Il recommença de plus belle, plusieurs fois de suite. Quand il en eut assez, il la releva, revint vers elle et elle le reprit dans sa bouche, les mains toujours liées dans le dos. Il lui tenait la tête et la rapprochait à grands coups de son bassin, la traitant toujours de putain, de salope. Enfin il s’arrêta, détacha les menottes, rattacha une main de la fille à un des montants de l’échelle de la bibliothèque. Il lui ôta son bandeau, et saisit un livre et le plaça ouvert sur l’étagère devant elle.
— Lis. Ne t’arrête pas.
Elle commença, alors il se plaça derrière elle, retira la petite matraque et enfonça brutalement son sexe à la place. La fille eut une hésitation à cause du choc. Il lui saisit les cheveux et lui tira la tête en arrière.
— Alors, on sait pas lire, petite pute ? Je vais t’apprendre moi, tu vas voir.
Il lui mit une gifle et continua à la pilonner sans ménagement tout en l’insultant, alors qu’elle faisait de son mieux pour suivre la lecture. A un moment, il lui tordit sa main libre en arrière, la força à introduire son majeur dans son anus, et la maintint bloquée dans cette position inconfortable. Le livre resta ouvert sur l’étagère à la même page, et elle continua à lire. A chaque fois qu’elle hésitait, il la punissait : se retirait d’elle, lui flanquait une gifle ou une claque sur les fesses et la rempalait d’un coup sec. Je le vis faire cela trois fois, puis la lumière s’éteignit dans la pièce et je ne vis plus rien. J’essayai d’accommoder mon œil, mais rien à faire, il faisait entièrement noir. Je me retournai, déçue, et me retrouvai nez à nez avec un homme portant le même uniforme que celui qui était dans la pièce, barbu et moustachu, l’air pas commode.
— Alors, on regarde par les trous de serrure ? C’était bien, t’as pris ton pied ?
A ce moment-là, la pièce d’à-côté retentit du cri de jouissance de la fille, pendant que l’homme qui la prenait lui hurlait des horreurs. Je savais ce qui me restait à faire. « Je t’emmerde, gros con de flic », lui dis-je. Plus tard, trempée, les fesses et les joues rougies et les poignets meurtris, je me rhabillai à mon tour, sortis discrètement de la bibliothèque et rentrai chez moi, un peu déboussolée par l’Élise démoniaque qui s’était révélée ce jour-là.
[gris]Fairy Tale[/gris]
© olly - Fotolia
Commentaires (3)
Bravo ! Le meilleur épisode du Manoir. Et quel final ! Si jouissif, dans tous les sens du terme.
Perso, c’est moins mon truc et je préférais les épisodes précédents. Mais il en faut pour tous les gouts et cela ne m’enlève pas l’impression globalement positive sur cette série !
Mathieu,Votre sujet est d’une largeur e9norme ( de la Cre9ation du monde, et du de9luge e0 la ce9le9bration de la St-Hubert)A bien vous entnedre, au moins e0 la fin de votre discours, vous sembleriez reprocher e0 l’Eglise son changement d’attitude et son prose9lytisme.Me8re Teresa re9pondait e0 un journaliste : l’Eglise c’est vous et c’est moi et donc elle n’est pas parfaite, nous avons e0 changer tous les deux. . Jeanne d’Arc disait e0 ses juges : L’Eglise et le Christ c’est tout un . Elles ont raison toutes les deux car l’institution est humaine et divine ce qui la rend complexe : .Moi aussi,Je suis pe9cheur et un mauvais e9colo , et pourtant j’appartiens e0 cette institution, comme aussi en e9tait Frane7ois d’Assise, ami de fre8re loup Dans le livre de la Gene8se:1,v.26 Dieu dit : Faisons l’homme e0 notre image Qu’il soit le maeetre des poissons de la mer de de toutes les bestioles sur la terre. . Ce texte re9ve8le un ordre harmonieux dans la cre9ation et que l’homme est cre9e9 pour en user de fae7on responsable et raisonnable.(Gn,1,v29) : "je vous donne toute plante.. et tout arbre...Les hommes et aussi l’Eglise, institution fonde9e par le Christ, pour rencontrer Dieu dans les sacrements (Bapteame, Eucharistie, Re9conciliation), n’ont pas fini de comprendre les merveilles du projet de Dieu en cre9ant le monde, et l’homme e0 son sommet, pour participer e0 son Amour.Enfin, je conviens avec vous que les hommes doivent e9viter de saccager la nature et en user comme de bons pe8res de familles.Je ne suis ni chasseur, ni the9ologien, mais les chefs de l’Eglise en be9nissant les chasseurs, e0 la St-Hubert , veulent nous signifier e0 mon avis- Oui, dominez sur les animaux, mais aussi, e9vitez de les faire souffrir ou de les tuer de fae7on excessive ou anarchique.Si vous exigez autant de l’Eglise, c’est donc que vous reconnaissez pour elle une place e9minente pour e9clairer notre pauvre lanterne. (et le0 encore je vous approuve !)