Le jour J
Le 09/12/2009
Je m’étais levée la première et je n’eus pas de peine à jouer mon rôle de femme très agitée pour la bonne et bien simple raison que je l’étais ! J’avais préparé le déjeuner et servi le café. Il venait de se lever et me trouva soucieuse dans la cuisine.
P. : Que ce passe-t-il chérie ? Me lança-t-il.
A : Ho, j’ai fait une grosse gourde cette semaine. J’ai oublié d’envoyer un colis à une cliente.
A : Elle devait le recevoir aujourd’hui. Zut !
P. : Ce n’est pas grave, tu lui téléphones et tu lui dis que tu l’envoies aujourd’hui elle ne va pas en mourir !
A : Non, non, ca marche pas comme cela, qu’es-ce que je vais me faire engueuler quand elle va appeler le patron !
P. : A ce point là ?
A : Oui, oui !
Je prends alors mon aire le plus charmant possible et je lui demande :
A : Tu ne travaille pas aujourd’hui, non ?
P. : Non pourquoi ?
A : Et bien ce serai gentil si…
P. : Si quoi ?
A : Et bien tu comprends ?
P. : Quoi tu ne veux quand-même pas que je fasse le livreur ?
A : S’il te plaît !
P. : Quoi, là, maintenant ?
A : Oui, maintenant ce serait vraiment chou de ta part.
P. : C’est loin ?
A : Assez, mais c’est facile à trouver. Tu es d’accord ?
P. : Bon ok je vais encore te dépanner.
A : Ha, merci. Chic alors !
Je lui donne alors le colis, l’adresse et je lui précise qu’arrivé sur place il doit attendre une réponse.
P. : Une réponse ? Me dit-t-il.
A : Oui, tu dois attendre une réponse.
Nous en restons là et finissons de déjeuner.
Je quitte la première le domicile et je me gare non loin de chez nous en attendant qu’il quitte la maison à son tour.
Voyant passer son véhicule je fais demi-tour et je rentre à la maison.
J’allume vite Internet et me connecte à MSN. Mon interlocutrice est déjà connectée. J’envoie alors le code.
« Top départ ».
Puis, je délaisse l’ordinateur et m’occupe pour faire passer le temps.
1h30 plus tard j’entends l’arrivée d’un message sur ma boite MSN.
« Top arrivée » accompagné d’un "accepter la conversation MSN". J’accepte. Et j’écoute attentivement.
« Dring, dring ».
On sonne à la porte visiblement et j’entends au loin le bruit de la serrure puis d’une porte qui s’ouvre.
Toujours au loin une voix que je connais bien, qui dit :
P. : Bonjour madame. Vous êtes madame M ?
M : Oui.
P. : J’ai un colis pour vous et il paraît que je dois attendre un colis en retour.
M : Entrez, entrez, ne restez pas dehors.
J’entends des pas qui se rapprochent…
Puis une enveloppe qui s’ouvre.
M : Voilà monsieur, il y a dans cette enveloppe un courrier pour le livreur.
P. : Le livreur ?
M : Oui, le livreur c’est vous non ?
P. : Oui effectivement.
M : Alors cette enveloppe est pour vous.
Je devine que Madame doit lui remettre le courrier que j’ai écris pour lui et qui lui annonce que j’ai trouvé une dominatrice.
Sur l’enveloppe il y est manuscrit « au livreur monsieur P., à lire à haute voix ».
J’entends qu’on ouvre cette deuxième enveloppe puis plus rien.
M : je pense que vous deviez lire cette lettre à haute voix non ?
P. : mais c’est quoi ce truc ?
J’entends P. rire nerveusement.
M : Vous reconnaissez l’écriture ? Lisez et ne vous préoccupez pas du reste.
P. commence à lire.
« Bonjour P.,
Oui, après de nombreuses recherches, j’ai enfin trouvé une dominatrice.
Je te demande donc de la suivre et de faire, mais aussi d’accepter tout ce qu’elle te demandera ou fera. Rassures-toi, tout à bien été négocié avec la dominatrice ; elle ne te demandera rien et ne te fera rien qui n’ait été préalablement accepté. Et puis, c’est virtuel, non ?
Dernière petite chose, j’ai prévu que tu puisses refuser de tenir ta parole et ta promesse et que tu puisses fuir. Il te suffit de ne pas accepter sa domination et de partir… Alors tu seras à ses yeux et aux miens un lâche.
Par contre, si tu acceptes sans rouspéter, Madame te donnera un mot de passe qui te permettre d’arrêter si tu es trop faible.
Voilà maintenant j’espère que tu ne vas pas t’enfuir ! »
M : alors quelle est ta réponse. Tu assumes ou pas ?
P. : Mais c’est un véritable piège que l’on ma tendu aujourd’hui !
M : pour la deuxième fois tu acceptes ou pas ?
P. : mais qu’est-ce que vous allez me faire ?
M : Comme la lettre te le dit tout est négocié et ne te regarde pas.
P. : mais j’ai le droit de dire non ?
M : oui, maintenant tu as le droit et je le respecterai. Après, tu auras juste un mot de passe que tu pourras utiliser pour ralentir mais plus arrêter. Mais attention plus tu rouspètes et plus ce sera difficile.
P. : De toute façon c’est un jeu, non ?
M : J’ai besoin d’un oui ou d’un non.
P. : Oui.
M : alors signe le courrier de ton épouse ainsi que ce courrier.
P. : je peux lire au moins ?
M : ou,i mais il n’y a pas grand chose sauf que tu acceptes ce que ton épouse a déjà accepté !
Un temps s’écoule.
M : Bien, tout est en ordre maintenant, on peut commencer.
J’entends P. lancer un oui nerveux.
M : cela te fait rire visiblement.
P. : oui, je me suis vraiment fait avoir ici mais bon c’est un jeu.
M : Oui, pour moi mais pour toi c’est du sérieux et je te conseille vraiment d’obéir sans rouspétance !
P. : oui.
M : oui qui ?
P. : Oui madame.
M : Oui Maitresse !
M : répète.
P. : Oui Maîtresse.
J’avoue avoir été très surprise qu’il ait accepté. Je m’étais dit qu’il n’accepterait pas qu’il fuirait comme un lâche. Mais non, visiblement il reste et décide d’assumer.
Je suis prise à mon propre piège, j’ai envie de crier stop pour lui. Je crie stop dans le micro du PC… Mais je sais que rien n’y fait, de l’autre côté le son est coupé, je ne peux qu’entendre sans pouvoir intervenir. Cela faisait partie des conditions que la Maîtresse avait négociées.
M : Bon maintenant déshabille toi complètement !
P : J’enlève quoi ?
M : Mais t’es con ou quoi ? Complètement, c’est tout, je te veux nu comme un vers.
P : Bon.
M : Et silence maintenant.
J’entends des linges se froisser, puis plus rien. J’imagine qu’il est nu.
M : tourne-toi maintenant.
J’entends un premier Clic puis tout de suite un deuxième.
M : Ecartes les jambes ….Vite…. plus fort.
J’entends des bruits métalliques, des clics, puis :
M : Je t’explique, maintenant.
M : Ton épouse est trop bonne. Normalement je laisse des traces, mais elle ne voulait pas.
M : Elle est gentille non ?
P : Oui.
M : Oui qui ?
P : Oui Maitresse.
M : Pour ralentir dans ce qui ce passe ou ce que je te demande elle a demandé qu’il y ait un code que tu puisses utiliser.
P : (Ironiquement) Merci Maîtresse.
M : Ne ris pas, généralement il n’y en a pas.
M : Le code si tu désires ralentir est de te mettre à pleurer, c’est pour cela qu’elle t’a dit dans sa lettre qu’elle espérait que tu n’allais pas te mettre à pleurer.
P. : Mais comment voulez vous que je me mettes à pleurer ?
M : Ce n’est pas mon problème, mais le tien à présent.
M : Autre chose : à chaque désobéissance ou rouspétance ou pire, ironie, il y a une punition.
M : Combien de rouspétance, d’ironie, déjà ?
P. : Je ne sais pas.
M : Disons minimum 10 ?
P. : Je n’ai pas compté.
M : Moi non plus, mais je vais être bonne Maîtresse ; disons que tu ne savais pas et je vais limiter à un mais attention je ne veux pas t’entendre pendant la punition sinon je recommence, compris ?
P. : Oui Maîtresse.
M : Je vais te masquer les yeux pour la première punition c’est plus intéressant.
M : Tu vois quelque chose ?
P. : Non.
M : Non Maîtresse et de deux !
Un long moment s’écoule et je me demande qu’elle punition elle et occupée à lui infliger quand soudain, sans autre avertissement sans autre bruit, ce cri, arraché des profondeurs de mon mari.
M : Pas un mot j’ai dit ; je dois recommencer. C’est dommage, non ?
P. : Non, pas ça !
M : Tu parles trop, je vais t’aider.
J’entends qu’on étouffe sa voix.
M : Bis.
Je n’entends plus rien cette fois juste un bruit étouffé.
M : Deux.
Je n’écoute plus vraiment je tente de réaliser ce qui se passe chez cette dominatrice. Quelle douleur peut-elle bien lui infliger pour qu’il semble se plaindre tant ? Qu’elle est cette douleur qui ne laisserait pas de traces ? Je prends conscience de ce qui se passe dans cette pièce.
Je sais que le moment fatidique de la coupure du son va arriver ; je continue à tendre l’oreille pour percevoir les derniers mouvements.
M : Tu as compris maintenant ce que c’est une punition ?
P. : Oui, Maîtresse.
M : Si par malheur tu venais à désobéir, alors tu recevrais cette punition, exactement la même, inlassablement, au même endroit.
Tu vas obéir à tout, vraiment tout ce que je te demande ?
P. : Je ne sais pas ce que vous allez me demander.
M : Ok, tu n’as pas compris donc on va devoir encore te punir visiblement.
P. : Non, j’ai compris, j’ai tout compris !
Je le sens faible ,suppliant presque.
M : Donc tu vas obéir a tout, vraiment tout, tu es certain ?
P. : oui, oui, je ferai tout ce que vous voulez.
M : Ok, nous allons te mettre à l’épreuve avant que nos invités n’arrivent.
P. : Quoi ? Il y a des invités ?
Je n’ai pas entendu la réponse. La Maîtresse à coupé la communication.
Plus tard dans la journée, j’ai encore le droit à écouter pendant cinq minutes ce qui ce passe dans la Pièce.
Je redoute ce moment, tout autant que celui du retour de mon mari.
Je n’ai pas écouté les autres cinq minutes qui m’étaient accordées. J’ai attendu le soir, le retour de mon mari. Je l’attends, docile.
[gris]Alice[/gris]
Commentaires (2)
IJWTS wow ! Why can’t I think of tihgns like that ?
Well I guess I don’t have to spend the weekend firugnig this one out !