Off game

Le 23/05/2013

Ce soir, c’est off !
Tu auras beau me faire tes yeux de tombeur, tu n’obtiendras rien de moi !
Je veux reprendre le pouvoir... être pour une fois maître de mes émotions.
Tu as tenu à venir quand même ... Je t’avais pourtant prévenu que je n’étais pas dans de bonnes dispositions.
Je t’en veux. Ce rendez-vous manqué de la semaine dernière m’a laissé un goût amer.

Pas de jupe, ni de bas. Je te reçois en jean. J’ai malgré tout enfilé un chemisier un peu sexy, je ne veux pas me montrer trop négligée ... En finissant de me maquiller, je me dis que, décidément, je ne sais pas très bien ce que je veux.
A ton arrivée, tu sens tout de suite que je ne suis pas de bonne humeur ... Je te laisse entrer, mais mon visage fermé ne te plait pas. Tu ne mets pas longtemps à comprendre que, si c’est pour se faire la gueule, autant repartir tout de suite. Enervé, tu retournes vers l’entrée.
Je réalise que tu vas me laisser ! Non !!!
Quelle conne ... Je ne peux pas te laisser partir comme ça !
Je t’attrape par le bras. Mon geste t’irrite, tu me saisis le poignet et me fais lâcher prise. Tu serres un peu trop fort, je t’ai mis en colère... Tu n’es pas décidé à libérer mon bras, ta pression augmente et mon visage commence à grimacer.
Mes yeux remplis de douleur croisent ton regard, un regard que je n’ai jamais vu aussi dur. Nous nous fixons, sans un mot.

Subtilement, nos deux colères sont en train de se transformer en désir. Nous en avons autant envie l’un que l’autre et, à cet instant, nous comprenons mutuellement que le jeu à commencé.

Ta rage se mue en fougue. Sans lâcher mon poignet, tu m’obliges à pivoter et je me retrouve dos à toi. Tes bras me ceinturent, tes mains glissent sous mon chemisier. Un puissant frisson me parcourt le bas du ventre, mais je reprends aussitôt mes esprits et me débats de toutes mes forces pour me libérer de ton étreinte. Une lutte s’engage.
Ta force est bien supérieure à la mienne et mes efforts pour me libérer sont vains. Ta tête plonge au dessus de mon épaule et tu embrasses mon cou. Je refuse ces baisers, je me penche comme je peux pour y échapper. Je gémis ... de hargne et de plaisir conjugués.
Soudain, tu décides de déserrer ton étreinte. Surprise, je me retrouve libre, mais emportée par l’énergie que je déployais pour me dégager, mon corps part en avant et je me retrouve parterre. Avant que je ne puisse me relever, tu es déjà sur mon dos. Cette fois-ci je suis trop coincée pour pouvoir tenter de me dégager.
"Noooonnnn !!! Laisse-moi ! Laisse-moi ! "
Sans te relever, tu me retournes sur le dos. Un échange de regards nous permet de valider que l’autre est bien toujours dans le jeu... Ta main glisse sur mon cou et s’y attarde un peu. Message reçu : je suis à ta merci.
Tu prends mes mains pour les glisser dans le creux de mon dos. Elles y resteront aussi longtemps que tu me le signifieras ...
Ma respiration est rapide et bruyante. Mon excitation est à son maximum et mon bassin tressaille à mesure que tu t’appliques à déboutonner doucement mon chemisier. Toi, tu es étonnamment calme... mais tout aussi excité que moi.
Je ne me débats plus, mais privée de toute liberté de mouvements, je ressens le doux plaisir d’être ta prisonnière.
Tu prends quelques minutes pour me retirer mes vêtements et te déshabiller à ton tour.
Tu entames une ronde de baisers légers sur tout mon corps. Ta langue semble tracer des lignes de pointillés tandis que tes doigts effleurent mes tétons. Mon dos se courbe. Je gémis de tant de sollicitations sensorielles. Tu poursuis ce manège de longues minutes. Ta sérénité s’oppose à mon excitation. Je n’en peux plus de désir ... et décide soudain d’arrêter ce supplice. Profitant de ton calme, je dégage rapidement mes mains et me retourne sur le ventre pour te fuir. Je n’ai pas le temps de me mettre debout, tu m’as déjà rattrapée.
Après un nouveau corps à corps dont je n’ai aucune chance de sortir gagnante, tu me places à genoux et m’obliges à tomber sur les avant-bras. Ta main agrippe mes cheveux pour maintenir ma tête au plus près du sol. Alors, avec une force décuplée par ton envie de montrer qui est le maître, tu me pénètres d’un coup, me faisant lâcher un cri !
Tes mains posées sur mes hanches, tu commences à aller et venir de plus en plus rapidement. Ton sexe se tend et vient frapper le fond de mon vagin. Chaque coup de queue au plus profond de moi est aussi violent que jouissif ... Je hurle, emportée dans ce tourbillon qui me fait perdre conscience.
Ta queue se raidit, ton gland ne cesse de grossir, tu sens que l’explosion est proche et tu cries à ton tour. Tu cesses alors soudain de bouger et ton sexe se met à cracher son sperme par longs jets au fond de ma chatte. Notre orgasme est à l’unisson.
Nous nous écroulons sur le sol. Dans un mouvement commun, nos bras nous rassemblent, nos bouchent se cherchent et nous trouvons juste la force d’un baiser avant l’apaisement total.
Game over !

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