Le bureau
Le 13/04/2009
Ce matin, malgré le froid de janvier, je me réveille avec l’urgence de retrouver son sexe. Max n’a jamais le temps de me voir et son bureau est un territoire bien cloisonné. C’est donc exactement là que je veux être prise, violemment écrasée contre la baie vitrée qui domine une très belle avenue de Paris. Je m’habille : des bas couture, un porte-jarretelles qui serre la taille et descend jusqu’aux premiers poils du pubis, un soutien-gorge en demi-lune qui laisse échapper les pointes déjà excitées de mes seins, une robe tout juste tenue par une lanière et de très hauts talons noirs. Je glisse des boules de geishas qui vont rouler dans mon sexe tout le long du chemin, une caresse imperceptible qui ramène toutes mes pensées vers mon désir et intensifie le regard que je porte sur les autres dans la rue.
Je passe par la porte de service. Il me faut détourner l’attention du responsable de la sécurité. Un sourire, un décolleté et une question idiote pour qu’il oublie de me voir prendre les escaliers et monter au dernier étage. Il est terriblement tôt, même pour les gens du ménage et le bâtiment est désert. Mais j’entends vite, au dernier étage, cette voix si grave dans tous les sens du terme, qui provoque systématiquement une vibration qui part de mon sternum et descend le long de mon ventre, ou bien le contraire, je ne sais plus. Max ne trouve de temps à me consacrer que lorsque je l’ai tellement excité par téléphone, qu’il n’y tient plus. L’interdit accélère les battements de mon cœur et j’ai peur de sa réaction. Il est tout à fait capable de me foudroyer du regard, un regard fait d’un acier cruel. Mais si l’humeur est bonne, peut-être acceptera-t-il de jouer avec moi. Je m’installe dans le bureau vide de sa secrétaire, et je l’entends continuer sa discussion au téléphone. Il faut que je me calme. J’écarte mes cuisses, je n’ai pas de culotte et me caresse le clitoris avec deux doigts. J’enlève ces boules de geishas, et les troque contre des crayons posés sur le bureau et les enfile dans mon sexe, plus par provocation que par plaisir. Pour que demain sa secrétaire tienne ou suce ce crayon à l’odeur suspicieuse. Je reprends mes doigts. J’accélère le rythme, emportée par la douceur de cette cavité. Je ne sais pas jouir vite, il me faut du temps, un temps que la peur d’être surprise m’enlève. Mais l’excitation que j’ai à entendre sa voix et à anticiper sa stupéfaction de me voir, fait monter ces petits signes annonciateurs d’extase. Je me mords les lèvres tandis que les spasmes resserrent mon sexe sur mes doigts.
Tout doucement je me glisse dans le bureau de Max qui ne me voit ni ne m’entend, mes pas sont étouffés par l’épaisse moquette de laine blanche. Je me glisse sous le bureau et vais directement ouvrir sa braguette. Max sursaute et s’énerve. Non, pas ici. Je m’y attendais, mais mes doigts sont déjà sur son sexe, je le caresse puis attrape et lèche cette belle verge, longue et délicate, un peu mate, qui s’anime sous mes caresses. Il ne résiste pas longtemps. Je m’arrête pour caresser mon visage avec ce gland si doux et le glisse langoureusement vers mes seins. Je me frotte les mamelons avec le gland puis l’introduis enfin dans ma bouche. Doucement, tout doucement. Ma langue remonte encore délicatement le long du pénis, le lèche abondamment, le mouille, tourne autour de son frein, redescend jusqu’à la base et avale goulûment une couille que ma langue continue de caresser. Je lèche ensuite le trou de son cul et revient sur son sexe maintenant bien dur et je le suce enfin. Mes lèvres l’enserrent et je l’avale jusqu’au fond de ma gorge, le ressort et m’arrête pour admirer cette belle érection, le re-suce et le caresse d’une main tandis que de l’autre main, j’écarte ma jupe et mes doigts pénètrent mon con humide et dégoulinant de désir. Du dessus du bureau tout n’est que grognements de plaisir et les grandes mains fermes et fines de Max viennent se perdre dans ma chevelure, dans une alternance de frôlements imperceptibles et de brutalité, qui me font frissonner. Max gémit. Le sperme éclate dans ma bouche comme un fruit d’été un peu amer et je le garde un peu avant de l’avaler.
Max voudrait refermer sa braguette et reprendre son travail, me jeter dehors, faire comme si rien de tout ceci n’avait existé, mais j’ai toujours faim de lui. Je m’assois sur lui pour frotter mon sexe nu contre le tissu rêche de son pantalon, les crans irritants de la braguette, les coutures, et ses cuisses si fermes avant de s’asseoir sur sa verge et de me frotter longuement contre lui. Les pointes de mes seins, qui dépassent de mon soutien-gorge, s’excitent et se durcissent, en se frottant contre la percale blanche de sa chemise. Les mains de Max courent partout, tour à tour elles caressent mes seins puis les pincent. Je gémis déjà et sous mes fesses, je sens son dard à nouveau turgescent. Je me jette en arrière sur le bureau, pousse portables, contrats et notes de service. Ma robe, tenue par un seul lien, tombe au sol. Max se penche sur mon sexe, pousse de part et d’autre les poils qui viennent ombrer mon clitoris et me suce, puis mordille et suce encore.
J’halète et me débats, le plaisir est trop intense, je veux qu’il ralentisse ou me prenne. Je supplie Max, baisez-moi, là, debout contre la baie vitrée, mes seins et mon sexe écrasés sur la vitre froide. Je veux avoir l’illusion que tous ceux qui passent actuellement sous les fenêtres de ce bureau peuvent nous voir tout en sachant pertinemment qu’il n’en n’est rien et c’est le fantasme que j’en ai qui me nourrit. Max glisse un, deux, trois, je ne sais pas combien de doigts dans mon sexe liquéfié par le désir. J’halète, gémis, fond. Max m’écrase un peu plus contre la vitre et me pénètre violemment. Il me mord l’épaule ou embrasse mon cou, une oreille. Un frisson. C’est trop tôt. Encore un peu s’il te plaît. Max ralentit, se retire, me caresse, puis me pénètre à nouveau et ses coups se rapprochent, sont plus durs, plus profonds, je sens ses testicules qui viennent taper contre mes lèvres enflammées, ses poils qui viennent m’irriter un peu plus. Je ne sais plus lequel de nous deux a joui le premier, et cette question est vraiment sans importance. C’est mon plaisir intense dont je me souviens.
Je me suis retournée, cette fois-ci rassasiée et prête à partir, mais à ma grande stupéfaction nous n’étions pas seuls. Une dame en blouse bleue, à peu près boutonnée tout du long de son corps, était en train de se caresser en nous regardant. Je ne sais pas si elle était jolie ou non, cherchait à se joindre à nous ou non, je ne sais pas si cela pouvait être excitant ou non. J’ai simplement senti dans mon dos un possible regard d’acier, une volonté de m’étrangler pour le désordre que j’avais causé en laissant la technicienne de surface voir comment son employeur baisait. Je suis partie calmement, comme si de rien n’était, sans un au revoir. Je suis rentrée à la maison et je me demande maintenant s’il me rappellera jamais.
Denise Ackel
Commentaires (3)
magniqique récit très exitant que nombrte de Patrons ainsi que d’autres males aimeraient vivres et dont je suis meme si j’ai eu la chance et les jouissances de vivrfe une telle situation
Dis donc, Jakou, t’as écrit cela en te branlant ou quoi ? Y a plein de fautes de frappe !!!
Ouh la la oui ! Patron de quoi avec des fautes pareilles ?
Je préfère Denise.