L’amant régulier
Le 22/04/2009
Il va arriver, je l’ai appelé plus tôt dans l’après-midi, un créneau de libre entre deux rendez-vous, juste ce dont j’ai besoin : un fixe rapide, je suis en manque ! Il sonne sans s’identifier à l’interphone, c’est sa marque de fabrique : me faire savoir qu’il n’y a que lui, que les autres ne comptent pas. Je lui ouvre la porte, sans m’éloigner. Etre là avec lui, de la première à la dernière minute, ne rien perdre…
A peine l’ascenseur est-il arrivé que nous nous embrassons déjà, tendrement, doucement comme si nous nous découvrions pour la première fois, comme si j‘étais une fleur fragile que le moindre geste brusque pouvait disloquer. Tout est retenu et tout est dit : sans un mot, nous savons le manque, le fantasme, le désir... Cette douceur et en même temps, ses mains qui s’aventurent dans mon dos, qui me pressent contre lui, qui descendent plus bas, qui frôlent ma jupe pour revenir se poser sur ma taille. Il rompt le baiser le temps de me regarder, ses yeux me sourient : « Bonsoir » me dit il de sa voix grave. Ma réponse n’a pas quitté mes lèvres que les siennes les referment. Les gestes se font plus francs, ses mains sur mes fesses m’attirent à lui, m’écrasent contre son corps. Mon corps répond en se lovant, mes courbes dans ses creux au plus près. Les baisers aussi se font plus entreprenants, sa langue se glisse entre mes lèvres insidieusement, l‘air de ne pas y toucher.
En fait j’en veux déjà plus, je commence à défaire sa chemise petit à petit pour pouvoir toucher sa peau. Sa main gauche quitte mes fesses pour remonter sur ma poitrine, effleurant mon sein droit, doucement, mais longuement et de manière de plus en plus insistante, entourant, caressant, malaxant. Ma respiration commence à se faire plus rapide, l’attente, le fantasme se mêlant à ses gestes provoquent des élans de désir incontrôlés. Je reprends son effeuillage, cette chemise que je n’avais pas enlevée finit par tomber sur le parquet. J’applique mes lèvres sur sa peau, ses épaules, son cou, le lobe de ses oreilles. Il en profite pour dégager un sein de mon débardeur et le lèche, le tète goulûment. J’inspire profondément pour empêcher que mon corps ne s’emballe déjà. Sa main encercle le sein qui était resté libre, ses mouvements combinés commencent à me déconcentrer, j’abandonne toute idée d’action pour simplement profiter du moment.
Me sentant fondre, il m’attire au sol, et par un de ses mouvements dont il a le secret. Il continue ses baisers sur mes cuisses, son souffle caresse ma culotte lorsqu’il passe du côté gauche au côté droit. Par réflexe, mon corps qui en veut plus encore, se soulève pour augmenter les chances d’effleurement. Mais il continue son chemin à sa manière, jouant avec mon désir pour l’intensifier. Ses mains ont quitté mes seins pour se poser sur mes hanches, elles me tiennent au sol. D’un geste, elles remontent et descendent, emportant ma culotte avec elles. Je n’ai plus qu’une envie, que ces effleurements cessent et qu’il me lèche, je lui prend doucement la tête avec mes mains et la dirige là où je souhaite qu’il agisse. Il commence par petites touches en faisant semblant de ne pas savoir, de ne pas me connaître mais au moment où il atteint le point sensible, il s’attarde, aplati sa langue, lui donne des mouvement amples et doux jusqu’à ce que je jouisse très fort, coulant dans sa bouche mon plaisir sans retenue ! Il ne me prendra pas aujourd’hui, il est heureux du plaisir donné et il me quitte avec une caresse sur la joue, un sourire complice. Il sait qu’il reviendra la semaine prochaine, que la vie est longue… Mon amant régulier…
Melle/M
Commentaires (3)
AFAIC that’s the best asnwer so far !
jai bien aime mais du coup une suite du prochain rdv serai bien !!!
han.... oui une suite du prochain rdv serait pour le coup vraiment bien.... !!!!