A vos ordres, mon Capitaine !
Le 06/07/2012
Comme de nombreux autres matins, Jordan, appelé de seconde classe, a pris la Jeep et parcours les cinq kilomètres qui s’éparent la caserne du lieu d’habitation de son Capitaine Médecin des armées qu’il doit récupérer pour emmener au cabinet médical.
Il apprécie ces sorties qui lui permettent de s’extraire, ne serait-ce que quelques minutes, de cette enceinte militaire dont il n’est pas particulièrement friand. En tant que chauffeur ambulancier, ces missions lui permettent de voir s’écouler cette année de service obligatoire plus agréablement qu’en restant confiné avec le reste de la troupe.
Profitant de l’air frais matinal qui s’engouffre par les flancs du véhicule démuni de portières, il entre dans la vielle ville et se gare à l’endroit habituel.
Le temps est doux, annonciateur d’une chaude journée à venir.
Il pousse la lourde porte de la vieille bâtisse et pénètre dans le hall pour franchir deux à deux les marches polies de l’escalier jusqu’au premier étage.
Un dernier regard au cadran de sa montre lui permet de s’assurer qu’il est bien à l’heure du rendez-vous qui lui a été fixé hier, en fin de journée.
Il appuie sur le bouton de sonnette avec deux minutes d’avance.
Après avoir attendu un instant suffisamment long, il réitère son appel avant d’entendre finalement du bruit à l’intérieur de l’appartement, puis de voir la porte s’ouvrir enfin.
Son Capitaine lui a déjà prouvé à maintes reprises qu’elle n’avait pas l’esprit militaire, étant rarement prête aux heures convenues. Mais aujourd’hui, le tableau qu’elle offre à la jeune recrue dépasse l’imaginable. La presque quadragénaire est recouverte d’une simple serviette blanche qui lui couvre le minimum que la décence lui impose : de la poitrine jusqu’au ras des fesses, laissant percevoir un corps joliment conservé et attrayant..
Elle sort vraisemblablement de la douche. Ses cheveux sont encore mouillés et de l’eau ruisselle sur ses épaules et ses jambes.
En service mais non moins humain, Jordan, surpris à la vue de ce corps sensuel largement dévoilé, habituellement caché sous les tenues kaki réglementaires, ne peut contenir un appétit soudain pour cette chair affriolante. Le drap de bain ajusté au plus court, provocateur, ne fait qu’attiser sa curiosité malsaine. Sa libido brutalement réveillée se concrétise irrémédiablement par un raidissement de son sexe.
Cette belle blonde platine racée et stylée, sûre d’elle, aimant le luxe au vue de l’appartement qu’elle occupe, a dû embrasser la carrière militaire pour éviter une formation de médecine longue et onéreuse dans le civil, à moins que ce ne soit par respect d’une tradition militaire de famille.
"Je suis un peu en retard, entrez" lui dit-elle machinalement en ouvrant la porte.
"Prenez un café, si vous voulez" lâche-t-elle ensuite avant de retourner dans la salle de bain.
Par respect mais à contrecœur, le regard du jeune homme se détourne de ce spectacle attrayant.
Un coup d’œil circulaire depuis le hall d’entrée lui permet d’apercevoir dans la pénombre de la pièce voisine un lit encore tout défait, constitué d’un matelas posé à même le parquet ancien. Des dessous affriolants trainent nonchalamment sur les draps froissés. La vue de ces sous-vêtements négligemment abandonnés sur le lit lui donne l’impression de violer un peu plus l’intimité de sa chef, ne faisant qu’amplifier l’excitation qu’elle avait fait naître une poignée de secondes auparavant.
Continuant son inspection visuelle de l’appartement, il surprend, par l’entrebâillement de la porte de la salle d’eau, la femme nue, de dos, face à la glace embuée. La vue de ce corps appétissant duquel il n’arrive à présent plus à détourner le regard lui déclenche une nouvelle poussée de testostérone.
La tension extrême de sa verge confinée lui est presque douloureuse.
Elle n’a pu laisser la porte ouverte que volontairement, il en est maintenant persuadé.
Jeune et inexpérimenté, et peut-être par respect du grade ou intimidé par la femme de caractère, il n’ose cependant pas aller au devant d’elle. Hésitant sur le comportement à adopter, il décide pourtant de profiter de l’opportunité qui se présente à lui.
"Il ne devrait pas tarder à arriver" se dit-elle, "il est toujours ponctuel".
Elle se saisit du pommeau de douche qu’elle dirige sur sa poitrine, se caressant les seins de son autre main. Elle déplace ensuite le jet vers son entre-jambe, écartant légèrement les cuisses pour augmenter l’impact de l’eau chaude projetée sur son sexe déjà excité. Deux doigts habiles s’attardent autour de son clitoris.
Elle choisit toujours des appelés réservés et discrets. D’une part afin d’éviter qu’une de ces victimes ne crie haut et fort à toute la république qu’il s’est tapé le Capitaine. Mais également parce qu’elle adore abuser de son sex-appeal sur ces jeunes timorés et profiter de leur métamorphose en étalon fougueux et incontrôlable lorsque leur instinct animal prend le dessus.
Elle a mis longtemps avant de sélectionner celui-ci, ne trouvant aucun trouffion répondant à ses critères physiques et moraux dans les contingents précédemment enrôlés. Son appétit n’en est que plus grand.
La sonnette retentit une première fois. Sourde à cet appel, elle continue son massage sensuel jusqu’à ce que le timbre de la sonnette résonne à nouveau. Elle ferme le robinet et se saisit d’une serviette qu’elle passe autour de sa poitrine, sommairement nouée, vérifiant bien que le tissu éponge ne couvre pas plus que le nécessaire.
Encore dégoulinante, elle traverse le hall et ouvre la porte d’entrée. En plus de l’étonnement qu’elle lit dans les yeux du jeune garçon, elle y décèle, en experte, une étincelle de lubricité péniblement dissimulé.
S’excusant de son retard de façon la plus naturelle qu’il soit, elle l’invite à se servir un café, lui tournant le dos pour rejoindre la salle de bain d’une démarche exagérément légère et chaloupée.
Elle retire ensuite la serviette et se sèche sans trop d’application, se sachant partiellement visible depuis le hall. La buée qui recouvre la glace s’estompant enfin, elle constate qu’une paire d’yeux la dévore de bas en haut, mais elle n’en doutait pas.
Avant qu’il ne puisse agir, il aperçoit la femme sortir de la salle de bain, toujours nue, et se diriger vers lui d’une démarche langoureuse, lui laissant le temps d’apprécier sa belle poitrine ronde dont les tétons provocateurs trahissent ses envies, ces hanches aussi prometteuses que ce qu’il avait pu entrevoir de dos, sa légère toison brune couvrant un mont de Vénus gonflé. "Fausse blonde" se dit-il.
Toujours aussi emprunté lorsqu’elle arrive face à lui, il se contente de croiser son regard qu’elle soutient pendant que de ses mains, à tâtons, elle cherche et déboucle sa ceinture puis déboutonne son pantalon de treillis qui termine sa chute sur les rangers impeccablement cirées.
Se mettant à genoux tel une dévote avant sa prière, elle baisse le slip encore en place et libère le cierge allumé, que les attouchements des doigts fouillant le tissu à la recherche de la braguette n’ont fait qu’attiser.
La position qu’elle adopte offre au regard pétillant de Jordan, qui n’en manque pas une miette, une vue imprenable sur sa large croupe et l’échancrure de ses fesses.
Une sensation de volupté provenant de sa queue tendue l’incite à déplacer son champ de vision pour admirer la belle engloutissant son membre entier. La douceur employée et la chaleur humide de la bouche au contact de sa bite contraste avec l’ardeur qu’elle met à le sucer.
Un temps paralysé par le bien-être que lui procure ce traitement, il se contente de jouir de ce spectacle puis finit par glisser ses mains vers la poitrine aguichante pour caresser les seins fermes et lourds. Encouragé par le raidissement des tétons, il finit par les saisir entre ses doigts et s’amuse à les rouler et les tirailler, d’abord doucement, puis en exerçant une pression croissante.
Elle sait qu’il est à point et décide de passer à la suite des réjouissances.
Sortant de la salle de bain en tenue d’Eve, d’une démarche lascive destinée à mettre en valeur toute sa féminité, elle reprend le chemin inverse, encore parsemé des gouttes répandues lors de son premier passage, pour le rejoindre à l’endroit même où elle l’avait quitté.
Surprise par son regard soutenu dont elle n’arrive pas à se défaire, elle entreprend alors de lui ôter son pantalon à l’aveugle. Le renflement que ses doigts perçoivent sous le tissu ne fait qu’exacerber sa patience trop longtemps contenue.
La vue du slip déformé par le membre tendu lui confirme qu’elle ne s’est pas trompée sur la marchandise. Émoustillée par la promesse visuelle, elle s’agenouille pour baisser le dernier rempart et libérer la queue qui se dresse fièrement dans sa direction.
Esclave de sa gourmandise, elle se met à la sucer goulûment, savourant ce sexe viril et pourtant doux et chaud enfin à sa merci.
Les mains qui s’encanaillent subitement sur sa poitrine sont la preuve que la chrysalide est en train de céder. Elle devine la chaleur bestiale envahir Johan. De ces tétons, titillés de plus en plus fortement, se propage une onde d’excitation qui monte crescendo en elle par vague successive jusqu’à lui inonder la chatte.
Habituellement maitresse de cérémonie, elle est surprise par l’initiative dont fait preuve son protégé.
Désireuse de reprendre les rênes ou simplement parce qu’elle en meurt d’envie - le sait-elle seulement ? - elle lui attrape à pleine main les testicules fièrement suspendues, puis s’amuse à les faire rouler doucement entre ses doigts.
Le surplus d’excitation que lui provoque cette main baladeuse est plus qu’il ne peut supporter.
Il saisit soudainement sa partenaire, la relève et lui plaque le dos au mur, lui maintenant les bras pour empêcher tout mouvement.
C’est maintenant lui qui à faim de ce corps qui l’attise depuis son arrivée, de cette femme qui le chauffe sans vergogne. Le gibier est devenu chasseur.
Dans un élan d’excitation qu’il ne maitrise plus, il prend rudement possession des seins exhibés, les agrippe, les gobe, les lèche, les bouffe, les mord.
Puis, semblant recouvrer un peu de sérénité, comme si cette ferveur excessive avait permis d’évacuer le trop-plein de tension, il délaisse la poitrine meurtrie, libère les bras de son otage et descend lentement entre les cuisses qu’elle écarte aussitôt en posant un pied sur la chaise attenante.
Il est accueilli par des grandes lèvres gonflées et déjà toutes ouvertes, comme un appel à s’aventurer plus loin vers cette chatte rose et humide. Profitant du passage, il y plonge la langue pour gouter avec délice ce sexe tiède au gout mélangé de fruits exotiques provenant du gel douche entremêlé à l’abondante cyprine.
Encouragé par un gémissement de plaisir, il lèche tendrement le bouton qui réagit immédiatement à ses sollicitations. Des doigts de femme viennent écarter les lèvres, le clitoris s’érige alors pour mieux se faire lécher, sucer, aspirer, mordiller tour à tour. Emporté par sa frénésie, il plonge la langue dans cette moule béante et humide, se délectant de la moindre petite parcelle, fouillant au plus profond.
Il se relève enfin et, s’en crier gare, éperonne d’un coup bref et puissant le sexe abondamment lubrifié, arrachant un cri à sa partenaire maintenant totalement soumise.
A peine a-t-elle commencé à jouer avec ses bourses que deux fortes poignes lui saisissent les bras, la soulèvent et la poussent violemment contre le mur avec une force qu’elle n’aurait pu imaginer.
Privée de tout mouvement, elle ne peut que constater la fougue avec laquelle il prend possession de ses seins. Le traitement qu’il leur inflige, limite douloureux, ne fait cependant qu’amplifier le désir charnel qui la taraude depuis longtemps.
Cette exaltation lui fait perdre ses ultimes envies de dominer les débats, elle ne désire désormais plus qu’une chose, se faire posséder avec la même ardeur.
Le voyant descendre vers son entre-jambe, elle pose instinctivement son pied sur la chaise qui traine à leur côté, ouvrant ses cuisses pour en faciliter l’accès et offrir son sexe aux agapes à venir.
Les premiers baisés sur sa chair ardente trop longtemps délaissée lui procure une déferlante de volupté. Ayant recouvré ses esprits, elle est surprise par la douceur avec laquelle il lui flatte le clitoris comparativement à la rudesse employée quelques instants auparavant à l’encontre de sa poitrine. Elle glisse ses doigts sur son propre sexe et en écarte les lèvres pour amplifier l’impact des caresses sur son bouton attisé. Les jambes flageolantes, elle finit par s’abandonner totalement au plaisir de cette langue qui profane sa chatte brulante d’envie.
La queue tant désirée vient subitement de forcer son con, la sortant de sa torpeur passagère. Elle prend conscience que le jeune, maintenant plaqué contre elle, vient de la pénétrer sans ménagement et l’empale au plus profond, sans aucune retenue.
Elle lui agrippe les fesses à pleines mains pour mieux accompagner les mouvements du bassin qui lui défoncent le ventre à chaque assaut et lui plaquent les reins endolories contre le mur.
Les deux amants, en parfaite osmose, ne forment désormais plus qu’un, bougeant à l’unisson au rythme des puissants coups de reins qu’impose le jeune homme. Ils œuvrent désormais vers un but commun : la quête de la jouissance.
Les peaux se frottent, les râlent s’entremêlent, leur sueur se mélange.
Les mains caressent, étreignent, empoignent, griffent.
La fièvre les envahit, monte invariablement, les submerge jusqu’à l’éruption finale avant de les abandonner dans une semi-léthargie. Le calme après la tempête.
Quelques instants après avoir jouit en elle, il se retire, la queue encore raide et dégoulinante de sperme, et tente de se rafistoler à la hâte, prenant conscience de se qui vient de se passer.
Reprenant son flegme et son rang qu’elle avait abandonné durant cette parenthèse, elle lui dit sur un ton qui se veut autoritaire : "un militaire se doit d’avoir une tenue et une hygiène irréprochable en dehors du champ de bataille. A la douche, que je vous astique !".
[gris]Zippo[/gris]
Commentaires (3)
Très bon ! D’abord, si je peux me permettre une analyse un peu fouillée ;), c’est bien écrit, vous instaurez un vrai décor, avec une perception psychologique assez fouillée pour être crédible. On les voit ces deux là ! Du coup ca change de la "scène de baise bateau" souvent trop lue ! Les points de vue sont super crédibles aussi, et bien réalisés !! Voilà quoi :D, à bientôt j’espère
on y serai presque !!
J’ai beaucoup apprécié aussi.
C’est bien écrit, ce qui facilite la lecture et l’alternance des points de vue de chacun des 2 amants est autant crédible qu’originale.
On s’y voit bien et cette lecture est excitante.
Bravo, en espérant relire d’autres textes de cette qualité.