Triple virée en moto

Le 07/09/2011

Nous enchaînons les lacets de cette route merveilleusement sinueuse avec une alacrité grisante. Bien positionnée derrière toi, mon corps épousant le tien, je me laisse conduire et suis avec une confiance obligatoire tous les mouvements que tu commandes à ta moto. Le soleil est de la partie, la neige a complètement fondu et nous avons peine à reconnaître les lieux. Pourtant bientôt, le chalet se dessine dans le paysage et tout nous revient : la douche chaude après la rando, ta chemise flottant sur mes seins, les grosses chaussettes, la fondue et l’amour… Fourbus par le voyage, nos affaires à peine déballées, nous nous écroulons sur le lit pour un somme réparateur. Une heure plus tard, nous voilà frais et dispos. Dans le salon, je m’arrête devant la cheminée et le sourire naît sur mes lèvres à l’afflux des souvenirs. Tu arrives derrière moi, m’enlaces et m’embrasses tendrement dans le cou en me demandant si le lieu est toujours aussi empreint de la même énergie…

— Le lieu, je ne sais pas, mais toi, assurément, te dis-je en sentant à travers ton pantalon ton sexe déjà dur.
Je me retourne et nos bouches se joignent en un de ces baisers dont nous ne nous lassons pas. Ma main apprécie la forme rebondie avant de libérer la queue responsable, tandis que tes mains se faufilent sous mon chemisier pour caresser ma peau électrisée. Ton sexe a trouvé refuge dans ma main qui l’encourage à redoubler de vigueur.
Les vêtements tombent un à un. Je m’assois sur le canapé. Debout devant moi, la bite dressée, belle et appétissante, tu plonges tes doigts dans mes cheveux et approches ma tête doucement. J’humidifie mes lèvres avant de déposer sur la pointe de mini-toi un baiser mouillé. Puis celui-ci prend place dans ma bouche, il invite ma langue dans une valse affolante, s’offre le plaisir de côtoyer ma gorge et passe et repasse entre mes lèvres !… Oh, comme c’est bon ! Tu voudrais que ça ne s’arrête jamais !
Mais le plaisir, tu connais, tu es passé maître en la matière voilà bien longtemps et tu sais que pour atteindre son paroxysme, il faut le partager. Alors avant cette éjaculation faciale dont l’idée a commencé à germer dans ton esprit, tu me retiens et me fais allonger. Tu m’écartes les jambes et t’agenouilles entre elles. Ma chatte mouillée parle un langage que tu comprends puisqu’aussitôt, ta langue vient murmurer à l’oreille de mon clito une de plus douces chansons que je connais… Elle me transporte, me fait vibrer ! Je ferme les yeux pour pouvoir mieux ressentir les coups de langue : tantôt la pointe titille tantôt le plat lape et s’abreuve pour mon plus grand plaisir.
Tu te redresses et sans prévenir me pénètres jusqu’à la garde ! La surprise de me sentir ainsi remplie de toi est telle que je mouille abondamment. Mes mains sur tes fesses, je te retiens ainsi fermement, juste le temps de t’embrasser pour te souhaiter un bon retour dans notre tout premier lieu de vacances à deux.
Le va-et-vient que tu entreprends est d’une volupté étourdissante. Ma main glisse le long de mon ventre et mes doigts trouvent vite ce petit bouton, en position « on » depuis tes coups de langue ! Très classique, ce petit moment que nous partageons, mais ô combien agréable !…
Tu te retires, soulèves ma croupe et avec la pointe de ton sexe, mouilles mon anus qui déjà se détend. Lentement, tu y fais pénétrer ta queue. Quand tu sens que je suis toute à toi, tu accélères le mouvement et passes d’un trou à l’autre. Mon clitoris toujours en action sous mes doigts donne encore une autre dimension au plaisir que je ressens. Je vais jouir… « Ah, oui, comme ça, ne t’arrête pas ! Hmmmmmmmmm ! » De me voir ainsi sous ton emprise, chavirée de bonheur, te fait exploser ! Nous jouissons en même temps.

Après ce petit intermède, nous décidons de reprendre la moto et de passer l’après-midi à visiter et profiter du beau temps. Un resto au soir et dodo. Voilà un bon programme.
Une église chapeautée d’un joli clocher coloré nous fait de l’œil et nous décidons de nous arrêter dans cette petite bourgade afin de prendre quelques photos. L’endroit semble désert. Seul un café dont le nom nous interpelle aussitôt, « Au rendez-vous des motards », montre des signes de vie. Une bière fraîche nous attend sur le comptoir alors que nous franchissons à peine le seuil de l’établissement.
« Bonjour ! Vous êtes les premiers ! Voilà votre bière !

— Les premiers de quoi ? Demandes-tu.

— Du rallye. Vous ne faites pas partie du rallye-moto ?

— Ah, non. C’est quoi ?

— Tous les ans une bande de copains motards organisent un rallye en moto et ils font une halte ici. Ils ne devraient plus tarder maintenant. »
En effet, les pétarades commencent à se faire entendre plus bas dans la vallée. Le patron nous offre quand même la bière que nous allons déguster en terrasse. Les premières motos se garent à côté de la tienne. On commente : toi la mécanique moi la beauté du carénage. Quand tout à coup mon regard se fige. Une moto noire montée par une femme vient de stationner juste devant nous. Cette silhouette… C’est… Tu t’aperçois de mon trouble : « Ca ne va pas ? » Ma pâleur s’accentue alors qu’elle ôte son casque : c’est elle ! J’ai l’impression de revivre un moment déjà vécu il y a des années.
« On dirait que tu as vu un fantôme !

— Regarde cette fille, la brune, tu la vois ?

— Oui. Elle est très belle.

— Je ne te le fais pas dire… Je la connais.

— Comment ça ?

— C’est ELLE, la femme dont je t’ai déjà parlé, la seule femme avec qui j’ai eu une aventure.

— Tu ne m’avais jamais dit qu’elle était motarde.

— Je ne t’en ai jamais beaucoup parlé.

— Hé bien, c’est l’occasion ! »
Aussitôt les souvenirs affluent en moi comme une vague chaude et se superposent à l’image que j’ai sous les yeux : même pantalon en cuir, même sourire, peut-être les mêmes bijoux et le même maquillage qui avaient fait que je l’avais trouvée tellement sexy !
Elle se dirige vers le café, nous aperçoit, s’arrête, me regarde et lance un discret « C’est toi ? » Je me lève, lui fais la bise et je fais les présentations. Elle s’installe avec nous, on cause de tout de rien, puis elle rejoint son groupe d’amis.
Devant mon air pensif, tu me demandes si elle me fait encore de l’effet. Je suis déjà debout et balaye ta question d’un haussement d’épaules ; « On y va ? ». Nous enfourchons la moto vrombissante. Un dernier regard et nous partons.
Le soir venu, nous avons échoué dans un resto très sympa. Nous goûtons avec délectation la bonne cuisine montagnarde et je me laisse aller à boire quelques verres de vin blanc qui me font vite de l’effet. Nous rions, nous sommes bien !
« Alors, tu me racontes ? Me demandes-tu soudain.

— Qu’est-ce que tu veux savoir ?

— Depuis que j’ai vu cette fille tout à l’heure, je n’ai de cesse de vous imaginer toutes les deux et j’avoue que ça me fait bander. Constate toi-même ! »
Je glisse ma main sous la table et m’empare de cette bosse dont je raffole. La nappe cachant mon geste, j’en profite pour accéder encore plus près à l’objet du désir. Tu te laisses faire et tu m’aides même par de discrets mouvements à faire prendre l’air à mini-toi. Je vois à tes yeux pétillants que la situation t’excite beaucoup. Le restaurant n’est pas bondé, nous sommes placés dans un recoin. Je jette un coup d’œil alentour et je plonge sous la table ! Cette pipe qui s’est invitée à notre table me ravit… Je goûte, je suçote, je lape, je suce avidement jusqu’au moment où la porte du resto s’ouvre sur tout un groupe. Dans le brouhaha, je reprends ma place, comme si de rien n’était.
Ce sont les mêmes motards que cet après-midi ! Décidément ! Aussitôt la jolie brune nous repère et nous invite à la tablée. Nous acceptons et finissons le repas avec ce groupe qui nous accueille à grand renfort de blagues, de rire et de vin !
Je sors pour fumer, suivie de près par la belle motarde. Tu nous regardes partir et me fais un clin d’œil.
Une fois dehors, je n’ai pas le temps d’allumer ma cigarette qu’elle se jette sur moi pour m’embrasser fougueusement ! Sa poitrine contre la mienne, mes mains ne peuvent s’empêcher de caresser la douceur de sa peau. Rien n’est plus doux que la peau d’une femme ! Je reprends mes esprits, elle se réajuste et me propose de but-en-blanc de passer la nuit chez elle. J’en ai très envie mais je lui fais remarquer que je ne suis pas seule. « Qu’il vienne ! Il est plutôt pas mal, et à ce que j’ai pu comprendre, nous avons pas mal de points communs : la moto, le bricolage, la création, l’art… et toi ! »

Le vin aidant, je ne trouve rien de dérangeant à cette proposition et t’en fais part aussitôt ma place regagnée. La soirée tire à sa fin et nous suivons le chemin qui nous mène vers une expérience inoubliable.
Arrivés chez elle, nous nous sentons tout de suite à l’aise. Elle nous laisse seuls un moment pour aller prendre une douche.
« - -Tu es sûre que je ne vais pas être de trop ?

— Tu voulais savoir ? Là, tu seras aux premières loges et tu pourras même participer ! »
Elle sort en un déshabillé absolument magnifique. « Je vous ai fait couler un bain, allez-y tous les deux ! »
La salle de bain aux couleurs chaudes chatoie sous la lueur des quelques bougies qu’elle a allumées. La mousse du bain nous accueille et nous fait le plus grand bien. Nous nous savonnons mutuellement en prenant soin d’insister sur mini-nous. L’un bande comme un taureau alors que l’autre dégouline de mouille. Tu ne peux t’empêcher de venir y goûter et de tes mains, tu ouvres les portes du temple sacré pour le moment inondé de bonheur. Tu découvres des lèvres scintillantes ornées d’un bouton gonflé d’excitation. Tes lèvres s’en emparent et l’aspirent comme si tu voulais t’en repaître. Le cri de plaisir qui s’échappe de ma bouche fait réagir notre hôtesse qui entre dans la salle de bain. Elle s’agenouille à tes côtés, t’embrasse à pleine bouche pour recevoir quelques gouttes de mon nectar et se retourne vers moi. Elle applique ses lèvres délicatement et commence une danse tantôt lente tantôt rythmée avec sa langue. Je reçois en même temps de toi un baiser langoureux et sens tes mains sur mes seins. Ainsi parée, l’ascension que je commence ne durera pas très longtemps. Je me dégage de vos étreintes pour profiter du plaisir plus longuement. Elle nous emmène vers sa chambre. Elle s’allonge sur son lit et nous invite à la rejoindre. De part et d’autre de son corps, nous la caressons et dévorons chacun un sein, tandis qu’elle nous branle délicieusement.
Mes lèvres enchaînent les baisers sur son ventre jusqu’à arriver devant sa toison. Je t’invite en même temps à prendre place derrière moi. Alors que je redécouvre son sexe doux, je sens que tu me pénètres en me donnant de gentilles tapes sur les fesses. C’est un pur moment de bonheur ! Tu n’en perds pas une miette et te régales de la voir ainsi offerte se malaxant elle-même la poitrine qu’elle a abondante. L’excitation monte encore quand elle change de position et vient se placer sous moi. Commence alors un 69 qui nous mènera à l’extase ! Elle se plaît à lécher tes couilles chaque fois qu’elles passent à portée de sa bouche avant de se remettre à me lécher. Je m’occupe de boire tout ce qu’elle déverse de plaisir… La cadence que tu nous imposes soudain annonce l’imminence de l’orgasme et cela nous fait jouir toutes les deux !! Nous nous retournons alors vers toi, et recevons ta semence dans la bouche avant de nous embrasser !…

« J’ai répondu à tes questions ? »

[gris]Soizic[/gris]

Commentaires (3)

  • julie

    hum génial une partie a 3 bien sympathique ^^

  • MichelAime

    Sympathique en effet. La montée du désir est progressive et intéressante. Je suis resté un peu sur ma faim... à la fin que j’ai trouvé trop rapide.

  • NTxDyBkIFRgNA

    Of the panoply of wbestie I’ve pored over this has the most veracity.