Le matelot
Le 12/04/2009
J’entendis la porte de la coursive claquée, des pas lourds, des pas d’homme. Ils s’arrêtèrent devant ma porte. Des bruits de clé. J’avais pris le soin, comme à chaque fois que je rentrais dans ma cabine, de fermer à clé pour éviter toute intrusion non souhaitée, ou rêver d’une intrusion violée... Mais lui avait accès au pass, qui pouvait lui ouvrir toutes les cabines qu’il désirait sur le bateau et je le savais. J’étais à ce moment allongée sous la couette de ma bannette, profitant pleinement de la lecture d’une histoire érotique, les lèvres de mon sexe déjà un peu gonflées et mielleuses.
La porte grinça tout doucement et Simon apparut. Il était encore en tenue de travail puisqu’il était de quart à la passerelle et était à ce moment censé faire sa ronde sur le navire. Sa cotte de travail de matelot, orange, éblouit mon visage dans la petite pièce seulement éclairée par la lumière à coté de ma bannette. Elle était un peu sale, après avoir affronté quelques journées de travail. Il avait une fine barbe mal rasée et ses petites lunettes qui pendaient à son cou, retenues par leur fil. Ses grosses bottes marron recouvraient le bas de son pantalon. De la poche de celui-ci ressortait une paire de gants blanche et verte. Je dois dire que Simon, si je le compare aux autres matelots, avait son style bien à lui, sans doute pas des plus séduisants, mais je ne sais pas pourquoi sur moi cela faisait son effet. Sur la petite poche au niveau de son torse était accroché son talkie-walkie lui permettant de faire le lien avec la passerelle au cas où quelque chose d’anormale surviendrait durant sa ronde. Ce dernier émettait quelques bourdonnements.
Nous restâmes là à nous fixer pendant quelques secondes puis, sans doute ne constatant aucun étonnement ni mouvement de recul de ma part, il verrouilla la porte derrière lui. Toujours allongée sur ma bannette, je lui offris de prendre une douche, ce qu’il accepta volontiers. Alors, il commença à se dévêtir . Je le regardais faire, ne prêtant pas attention sur le moment à ma main qui se dirigeait vers mon sexe pour commencer à le caresser. Il commença par se débarrasser de ses lunettes et de son talkie qu’il déposa sur la petite table qui me servait de table de nuit. Il ôta ensuite ses grosses bottes qu’il déposa à l’entrée puis il fit glisser la fermeture éclair de sa cotte tout en me regardant et la retira.
Il était maintenant simplement vêtu d’un caleçon noir, de chaussettes blanches et d’un tee-shirt noir, lui aussi, avec pour seule inscription Breizh. Simon était un pur Breton, au caractère bien trempé, parlant cette langue avec aisance, et fier de sa région. Il finit d’enlever ses chaussettes puis retira son tee-shirt. Là je découvris un torse un peu poilu sans l’être trop, un torse d’homme, bien musclé tout comme ses bras, et j’eus l’envie de m’y enfouir pour sentir cette force, envelopper mon corps mais préférai m’abstenir pour retarder ce moment. Il était maintenant simplement vêtu de son caleçon et je pouvais déjà voir que son membre était relevé et excité. Je sentis alors une vague de chaleur entre mes cuisses, ma substance mielleuse qui commençait à tremper ma culotte. Je n’avais jusque-là pas bougé de dessous la couette, restant bien au chaud à contempler Simon, enveloppée dans ma nuisette de coton rose. A ma grande déception, il se retourna et entra dans la petite salle de bain où il ôta son caleçon qu’il jeta ensuite sur le parquet de la cabine sans même me jeter un regard.
Puis il entra sous la douche et tira le rideau. Son talkie émit soudain quelques sons : - Matelot de quart pour la passerelle ? Je m’emparais alors du talkie et répondit en prenant une voix grave : - Matelot de quart j’écoute. - Tout va bien ? - Tout va bien RAS. - Ok…tu devrais prendre quelque chose tu as une voix enrouée. Je reposai le talkie sur la petite table enrageant de ne pouvoir complètement l’éteindre. Maintenant sortie de mon lit je décidai d’enfiler mon ensemble noir de chez Aubade. La culotte était d’une douceur extrême et d’une texture qui glissait sur la peau. Le soutien gorge mettait en évidence ma poitrine ronde et pulpeuse. Il ne recouvrait pas entièrement le sein mais s’arrêtait à la moitié ce qui donnait envie de caresser d’abord cette moitié déjà dénudée et formant un demi cercle parfait.
J’allumai un bâton d’encens appelé Manipura, ce qui signifie énergie en Inde, et une bougie avant d’éteindre la petite mais trop vive lumière à mon goût. Puis je mis un fond très faible de musique, l’album d’un chanteur dont chacune des chansons paraissait une poésie à ciel ouvert et que l’on affectionnait tous les deux. J’ôtais mes lunettes et m’étendis de nouveau sur le lit, cette fois sans me recouvrir. Avant d’embarquer pour cette semaine de travail, j’étais passée chez l’esthéticienne. Mes jambes étaient douces tout comme mes aisselles. Mon pubis était recouvert d’une petite toison brune. L’odeur de l’encens commençait à se répandre, une odeur forte et agréable, laissant sa fumée se disperser dans la cabine.
Le jet de la douche s’arrêta enfin, mettant de nouveau tous mes sens en éveil à l’idée de voir Simon sortir de la douche. Mais, comme pour prolonger mon supplice, il enfila une serviette autour de la taille et je n’eus donc pas le temps de m’imprégner de quelque image que se soit. L’idée que son corps soit déjà humide m’excitait et je le priai de venir s’assoir près de moi sans se sécher, ce qu’il fit. Il plongea alors son regard dans le mien et effleura ma cuisse de sa main puissante en me disant que j’avais la peau douce. Puis il avança son visage vers le mien et déposa sur mes lèvres un baiser langoureux qui devait durer plusieurs minutes et que je lui rendis avec ferveur. Je sentis alors comme un étourdissement et des larmes me vinrent aux yeux en songeant que j’allais enfin être possédée par cet homme qui obnubilait mes pensées depuis des mois.
Puis il s’empara de mon sein gauche, toujours recouvert de mon soutien-gorge, avec sa main droite avec plus de fermeté et, tout en le malaxant, il embrassait mon sein droit. Je sentais déjà mes membres commencer à se contracter de plaisir et je le laissais faire, les bras ballants. Après avoir embrassé mon sein droit à son tour il descendit ses lèvres sur mon ventre jusqu’au nombril où il introduisit sa langue, ce qui me chatouillait et ne faisait que m’exciter davantage. En même temps il empoignait le reste de mon ventre de ses mains comme il l’avait fait avec mes seins. Là, il commença à mordiller les quelques bourrelets.
Ma main osa alors s’aventurer dans ses cheveux châtains foncés coupés très courts pour ensuite se poser sur ses joues afin de ramener ses lèvres sur les miennes qui brûlaient d’envie d’être aspirées de nouveau. Je pus alors être à sa hauteur pour atteindre ses épaules avec mes mains et les descendre le long de ses bras encore humides en m’attardant sur ses muscles si prononcés. Il avait une peau mate et ferme. Il reprit à son tour son exploration et entreprit de s’occuper de mes pieds. Après une journée de travail dans des chaussures peu confortables, ceux-ci étaient un peu rêches et endoloris. Il prit alors mes doigts de pied un à un et les massa puissamment. Puis il s’attarda en des mouvements circulaires sur la plante de mes pieds avant de remonter le long de mes genoux. Je ne pus alors résister à entrouvrir un peu plus mes cuisses tant mon désir était fort et la sève en dégoulinant avait tâché ma culotte d’une écume blanchâtre qui trahissait ce désir. Il empoigna alors mes cuisses pour me faire m’allonger de tout mon long et m’ôta délicatement ce morceau de vêtement dont il porta un instant l’odeur à son nez avant de le déposer au sol.
Il commença ensuite à caresser ma toison pubienne et à la renifler. Puis il enfouit son nez entre mes cuisses et je poussais un soupir de satisfaction. Après s’en être inspiré je sentis sa langue caresser mes lèvres, l’intérieur de mes lèvres. Tout en continuant il entreprit de dégrafer mon soutien-gorge qu’il jeta ensuite à terre. Ses mains se posèrent alors à nouveau sur mes seins qu’il pétrissait tel on pétrit la pâte d’un gâteau. J’aimais sentir ses mains fortes et un peu blessées par le labeur sur ma poitrine. Cela m’éraflait sans aucune douleur. Je sentis soudain sa langue me pénétrer et faire des mouvements de va et vient telle une verge et je ne pus m’empêcher de pousser un cri de satisfaction. Sentant que j’étais proche de l’orgasme il arrêta net et revint mêler mon liquide mielleux qui avait empli sa bouche à ma salive. Il s’allongea ensuite à mes côtés, attendant son tour, et laissant découvrir une partie de sa verge, le reste étant toujours cachée sous la serviette blanche. Restant étendue près de lui, je commençais mon exploration telle qu’il l’avait faite, caressant chaque parcelle, chaque trait de son visage, m’arrêtant du bout des doigts sur ses sourcils broussailleux, léchant le contour de ses oreilles, mordant son nez puis embrassant goulument ses lèvres comme si j’étais en manque de chocolat. La pointe de mes seins effleurait alors son torse par moment ce qui le faisait tressaillir.
Je l’invitai à se coucher complètement sur le dos et me posai à califourchon sur lui, le débarrassant de cette serviette gardée trop longtemps autour de sa taille et posant mon sexe trempé contre sa verge terriblement dure. Je fis alors quelques mouvements de va et vient faisant glisser mon sexe contre le sien et le bout de mes seins touchant son torse au rythme de mes mouvements. Sa respiration se faisait plus vive et il ne cessait d’émettre de courts grognements de plaisir. Mes mains commençaient à s’attarder sur les rares poils de son torse et j’entrepris de lécher ses touts petits tétons qui durcirent avec facilité. Puis je replongeai mes mains sur les muscles de ses bras si forts en ayant hâte que ceux-ci m’enserrent à ne plus pouvoir en respirer, mais le temps n’était pas encore venu. J’enlaçais mes doigts avec les siens et descendis ma langue le long de la ligne médiane de son ventre jusqu’à son nombril dont je léchais l’intérieur avidement, sentant la pointe de sa verge sur mon menton.
Ma main droite se détacha alors de sa main gauche pour pouvoir attraper la base de sa verge et mon autre main commença à caresser sa forte toison. Le bout de ma langue lécha doucement la pointe de son pénis un court instant avant que j’enfonce ce dernier un peu plus profondément dans ma bouche. Simon posa alors ses mains sur mes cheveux et caressa ceux-ci pendant que j’entamai des rotations plus rapides autour de son pénis. D’un geste délicat mais insistant, il m’invita à entrer ce dernier plus profondément dans ma bouche. Après quelques minutes de cette activité intense je m’aidais de ma main pour stimuler plus intensément cette verge ce qui eu un effet immédiat. Simon fut parcouru de tremblements et de contractions musculaires. Il m’offrit alors sa bouche et nous nous enlaçâmes avant qu’il me pénètre d’un geste rapide tel un chat sauvage me retournant sur le dos.
Au bout d’une minute de va et vient à l’intérieur de mon vagin, tout mon corps se mit à trembler et je jouis de plaisir tandis que lui se retirait pour répandre sa sève sur mon ventre et m’en faire lécher la fin. Son talkie murmura alors un : - Matelot de quart de la passerelle où en êtes-vous de votre ronde ? Simon s’empressa de répondre : - ronde terminé RAS je remonte. Il se rhabilla alors d’un geste rapide puis me serra fort dans ses bras en me remerciant et en m’embrassant avidement.
Chaveta
Commentaires (1)
TYVM you’ve solved all my proelbms