Le gâteau au chocolat
Le 13/04/2009
Une fois n’est pas coutume, j’étais dans ma cuisine en train de me débattre comme je pouvais pour faire un gâteau au chocolat pour le déjeuner de dimanche. J’écoutais de la musique un peu fort, les pieds nus sur le carrelage, les mains amusées de pétrir beurre fondu et chocolat, les narines excitées par ces odeurs envahissantes de plaisirs gustatifs à venir. J’avais envie de me lécher les doigts, de me délecter de ce dessert avant même que sa cuisson soit entamée, quand le téléphone sonna.
Au volant de ta voiture, tu as été surpris, excité même, de me savoir occupée dans cette cuisine où je n’ai jamais le temps ni l’envie de mettre les pieds et tu m’as demandé si, comme Jessica Lange dans Le facteur sonne toujours deux fois, je n’étais pas plutôt sur la table de la cuisine, les cuisses dans la farine, offerte à un visiteur. Je crois bien que tu t’es dépêché d’abréger tes dernières conversations professionnelles et que tu t’es garé sur les clous. Quoiqu’il arrive, tu es arrivé si rapidement que je n’ai pas eu le temps de finir autre chose que le mélange de cette pâte onctueuse et odoriférante. Tu as ri et tu as pris une peu de cette pâte au bout de tes doigts, puis tu as tiré un trait sur ma bouche, pour pouvoir m’embrasser goulûment, lécher ces lèvres barbouillées comme celles des enfants. Tu avais si faim de moi que tes dents ont mordillé mes lèvres assez fort pour qu’elles enflent et cette légère douleur à fait naître une envie sourde au fond de moi. Mais je n’étais pas prête à te le faire savoir si vite, si facilement. Puisque tu avais des références cinématographiques dans la tête, je t’ai rappelé ce film japonais où le couple s’échange sans jamais le casser un jaune d’œuf qui passe d’une bouche à l’autre. Nous avons essayé et ça a été un désastre : le jaune s’est mis à couler partout et je déteste le goût de l’œuf cru. Pour ne pas m’entendre râler, tu m’as souillé la figure de farine, elle s’est collé au jaune d’œuf et nous étions maintenant si maculés que nous avons ri, tellement ri que tu as eu peur de voir cet érotisme cliché mais si sensuel s’envoler aussi facilement que la farine qui virevolte autour de ton costume sombre.
Alors j’ai trempé ma main entière dans la mixture chocolatée pour t’en barbouiller le visage et puis ma langue a consciencieusement nettoyé ce que mes mains ont sali… j’ai pris tout mon temps. Méthodiquement j’ai suivi le contour de tes yeux, l’arrête de ton nez, le creux de ton oreille dans laquelle j’ai également soufflé pour tricher un peu. J’ai pris trop de temps et ton impatience a freiné mon élan. Tes mains ont élargi le décolleté de ma robe pour m’en enduire les seins et pendant que tu les léchais, les mordillais, que j’haletais déjà, tes doigts de plus en plus chocolatés sont remontés sous ma jupe. Mon absence de culotte t’a permis de me badigeonner les cuisses et le sexe avec des gestes aussi larges et généreux que ceux de l’artiste qui trempe directement ses mains dans la peinture pour attaquer son œuvre à pleines mains. Pendant que tu me peignais, me fouillais, j’ai taché de farine et de chocolat ta veste, ta chemise, ta cravate, la braguette de ton pantalon et enfin ton caleçon. Mes mains se sont précipitées sur ton sexe turgescent et je l’ai lentement recouvert de tout ce que j’avais de comestible à portée de main.
Je suis maintenant allongée sur la table au milieu de la cuisine, la robe ouverte, tu es penché au-dessus de moi et tes mains poisseuses caressent mon ventre, pincent la pointe de mes seins et courent sur tout mon corps pendant que ta langue suce avidement mon bouton, mes lèvres, mon sexe tout entier et jusqu’à la raie de mes fesses. Ton vit est splendidement dressé au-dessus de mon visage, et quoique trop sucré, trop écoeurant, je le happe vivement et m’applique à le nettoyer pour retrouver ensuite le goût bien plus délicat de ta peau et les traces étourdies de tes odeurs. Je le sens se gonfler encore un peu dans ma bouche, ma langue tourne autour de ton gland puis joue avec ton frein, je t’humecte de toute ma salive et mes doigts la répandent jusqu’à tes testicules. Ce sont tes doigts perdus dans mes cheveux qui expriment le mieux ton plaisir et cette caresse m’excite.
Mais nous allons trop vite et nous sommes tellement poisseux de tout ce sucre que nous courons dans la douche et tout en nous rinçant, nous continuons nos jeux : tu me pinces et me mordilles les seins, je caresse tes couilles et ton sexe dans l’urgence totale et absolue de te sentir me prendre avec violence, mais mon impatience est telle que je ne calcule plus mes gestes et glisse dans la baignoire.
Tu me rattrapes au vol mais je tombe à quatre pattes dans la baignoire. Tu me prends dans tes bras en t’arc-boutant contre mon dos. Tu as le pommeau de douche dans la main droite et tu le presses contre mes seins puis contre mon sexe. La puissance du jet me fait trembler. Je sens mon clitoris gonfler sous ces va-et-vient que tu manies si habilement. Tu te redresses et tout en maintenant le jet sur ma vulve d’une main, tu entreprends de me laver les fesses de l’autre main. Je sens tes doigts savonneux faire le tour de mon anus. Tu le caresses, tu le tâtes, tu le surprends.
Tes doigts glissent sous les bulles de savons, ils s’arrêtent juste à l’entrée de mon oririfice, jouent avec son élasticité tout en feignant d’y rentrer puis se retirent. Plus ils s’eloignent, plus je redresse les fesses pour les happer. Je veux qu’ils reviennent et qu’ils plongent tout au fond de moi. Tu tournes la pomme de douche et transforme les jets classiques en jets de massage surpuissants. Tu quittes mon clitoris rouge vermillon prêt à exploser pour mettre la pomme sur l’entrée de mon vagin… tu commences même à l’introduire. Je sens cette eau qui entre par rafales jusqu’au plus profond de mes entrailles… Tu reprends ensuite la valse de tes doigts sur mon œillet. 1,2,3… 1,2,3… tu t’approches en 2 temps, tu t’éloignes en 1…
Puis tout d’un coup, tout doucement, tu rentres progressivement l’index et tu vas le plus loin possible. Je retiens mon souffle. Tu glisses comme dans un fourreau et tu m’as tellement préparée que je ne sens que la douceur de cette pénétration. Je veux exploser en tous sens… je gémis, j’en demande plus… Les jets surpuissants tout au fond de mon vagin, tes 3 doigts dans mon cul, je ne peux résister et me masturbes en même temps. Je me sens à 2 doigts d’exploser… tu sens que ma respiration s’accélère, que je suis au bord de la jouissance. Tu attendais ce moment précis car au moment où je jouis dans un cri, je sens ton sexe énorme me déchirer le cul. La force de ma jouissance se mêle avec la douleur de ton attaque inattendue. Je ne tiens quasiment plus sur mes genoux et tombe sur mes coudes. Tu rentres et tu sors maintenant lentement, tendrement, comme si tu étais en balade. Mon anus se dilate peu à peu et aspire ton vit au plus profond. Je me sens remplie par tous les trous. Tu lâches le pommeau de douche pour le remplacer par 3 de tes doigts.
Tu continues ta sodomie lente et profonde tout en venant toucher ta queue avec tes doigts contre la paroi qui sépare mon vagin de mon canal anal. Tu t’amuses… mais sentir ta queue qui va et vient si proche de tes phalanges donne un accélérateur à ton excitation et tu jouis longuement et intensément alors que je recueille ta semence chaude au fond de moi. Nous nous écroulons au fond de la baignoire et remarquons que nous grelottons. Tu nous fais couler un bain bien chaud avec de la mousse. Chacun à une extrémité de cette grande baignoire ronde, nous somnolons après la force de nos jouissances respectives.
Tout d’un coup, des cris se font entendre dans l’appartement : « - Maman, maman, on est rentrés ! Il est fini le gâteau au chocolat ? » Tu me regardes et on éclate de rire. « Papa va vous emmener en acheter un ! » leur criai-je dans un fou rire.
Socco Brana
Commentaires (1)
Belle(s) gourmandise(s) ! Miam, on en reprendrait bien encore !!!