La Maison
Le 22/12/2009
Cela fait longtemps que je veux visiter cette maison.
J’avais sympathisé avec son propriétaire, Sam. Échanges de sourires et de regards mais qui ne sont jamais allés plus loin. Non pas que je ne le trouve pas attirant, il est plutôt beau garçon : brun, des yeux marrons, les traits du visage fins, constamment souriant, un corps athlétique d’après ce que j’avais pu apercevoir en été.
Seul bémol, sa taille que j’évalue à 1m70 et j’aime les hommes grands.
Plusieurs fois, il m’avait promis une visite mais à chaque fois le temps manquait.
Samedi dernier alors que je m’apprêtais à garer ma voiture, je l’aperçois qui travaille dans son garage. Je vais le saluer.
Salut Sam, comment vas-tu ? Lui demandais-je en l’embrassant sur la joue.
Bien et toi ? Cela faisait un petit moment que je ne t’avais pas vue.
Comme d’habitude, la course. Au fait, quand me fais-tu visiter ta maison, depuis le temps qu’on en parle ?
Maintenant si tu veux.
Enfin, je vais la voir cette petite maison. Je suis une fille plutôt curieuse de nature.
Après avoir traversé le jardin, nous atteignons l’entrée. Elle donne directement dans le salon, un salon décoré simplement mais avec goût. La visite continue. Un couloir dessert trois portes : l’une d’elle est ouverte.
Sam me suit et alors que j’ai les deux mains sur le chambranle de la porte :
Arrête-toi. Ne bouge plus.
Qu’y a t-il ? Je ne vais pas salir ton parquet. Je suis bien éduquée, j’ai essuyé mes pieds avant d’entrer !!!
Ferme les yeux, j’ai une surprise pour toi.
J’obtempère et reste sur le seuil de la pièce. Je m’interroge quand je sens mon foulard glisser le long de mon cou. Son souffle chaud sur mon épaule gauche partiellement dénudée. Il faut dire qu’en cette journée d’hiver, je porte un cache cœur un peu ample qui laisse entrevoir par instant mon décolleté, une jupe longue et des bottes à talons.
Ce souffle se promène le long de mon épaule gauche, stationne sur ma nuque. Cet endroit où quelques mèches folles ont refusées de rester dans mon chignon. Ma peau frissonne.
Ce souffle reprend son investigation : de mon épaule gauche à mon épaule droite. Plusieurs trajets. Je garde toujours les yeux clos. Le débit de ma respiration ralentit. Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’attends la suite avec une impatience mêlée d’un peu d’inquiétude.
Ce jeu continue sans qu’aucune partie de nos corps ne se touche, sans un mot prononcé. Uniquement sa présence et son souffle derrière moi. Cela me trouble.
Soudain, son souffle disparaît, remplacé par ses lèvres. Tellement inattendu : je pousse un petit cri de surprise. Une série de baisers suit le même chemin. Sa langue prend le relais par intermittence. Cet incessant aller et retour m’excite d’autant plus que le seul contact entre nous est sa langue, si douce.
Je me demande comment cette visite va finir.
Ses mains se posent alors sur mes hanches et remontent vers ma poitrine. Elles en délimitent le pourtour sur le tissu et s’égarent. Ses doigts se fraient un chemin vers mon soutien-gorge. Leurs fraîcheurs font durcir mes pointes. Il s’en rend compte à travers le tulle. Commence une lente reconnaissance. Un puis deux doigts viennent effleurer mon sein gauche. Exploration lente et troublante. Finalement, sa main en prend totalement possession. La seconde suit un chemin identique.
Lentes caresses. Il titille, agace mes pointes, jouant à les durcir. Je me mords la lèvre, retiens mes soupirs. Ne pas gémir, ne pas rompre ce silence entrecoupé de nos respirations.
Je commence à sentir ces petits fourmillements au bas de mon ventre, tellement reconnaissables. Mon corps débute une lente ascension vers le plaisir. Mon sexe palpite, je le devine humide et onctueux. Mes jambes tremblent. Mes bras commencent à s’engourdir. Je m’adosse à lui, la tête posée en arrière, sur son épaule. Ravi de ce contact, il masse mes seins et me mordille le cou. Cela m’excite encore plus.
Cette nouvelle position me permet de sentir son sexe contre mes fesses. J’ondule lentement du bassin. Effet immédiat, sa queue grossit de plus belle. Je la devine. Curieuse de la découvrir plus, je descends la braguette de son jean. Ma main glisse dans son boxer. Mes doigts tâtonnent et explorent cet espace chaud. J’entreprends de le caresser, lui s’occupe toujours de mes seins. Il a réussi à les sortir de leur nid. Ils trônent maintenant à l’air libre, leurs pointes fièrement érigées vers le ciel. J’extraie sa verge. Longue, douce, je la sens frémir sous ma paume. J’effleure ses testicules, les massent doucement l’une près l’autre. Il gémit de plus en plus fort. Je prends les choses en main, au sens propre comme au figuré.
Je me retourne brusquement et posant ma main sur son torse, le pousse dos au mur.
A ton tour.
Je ramasse mon foulard et lui bande les yeux.
Mon nez vient se blottir contre son cou. Je le respire, le hume. Je prends mon temps. Je le trouve entêtant. Je m’interroge sur le fait qu’il se parfume ou non. J’infiltre mon index entre deux boutons de sa chemise. Laisse mon doigt errer. Son grain de peau est fin, son torse chaud comparé à mes doigts froids. J’aime ce que je découvre.
Je défais un à un les boutons et découvre un torse bien sculpté. Je prends possession de ce nouveau territoire, laissant ma langue vagabonder, lécher, goûter. Mes mains redescendent vers son entrejambe, le frôle à travers son boxer. Sa respiration s’accélère. Je tâtonne, presse doucement.
Son membre durcit encore : je n’ai qu’une envie, le prendre en bouche, là tout de suite.
Je descends son boxer en même temps que son jean et me retrouve nez à nez avec une belle verge lisse. Je ne peux pas résister devant cet accueil amical. Je respire l’odeur de sa toison : elle m’enivre.
Je lèche doucement la base de sa queue. Remonte le long de sa hampe pour redescendre aussi lentement. J’aime ces déplacements lents, réguliers. J’évite volontairement son gland avec ma langue, trop rapide. Je descends plus bas et picore de baisers l’intérieur de ses cuisses. Gémissements de l’intéressé qui me fait comprendre qu’une remontée serait la bienvenue. Je fais rouler ma langue autour d’une de ses testicules. Soupirs profonds. Traitement identique pour la seconde. Il enlève les deux baguettes de mon chignon. Mes cheveux tombent dans le dos.
Je titille son gland avec la pointe de ma langue. Je le lèche longuement avant de le prendre en bouche. Fait tournoyer ma langue. J’aspire, je mordille avant de reprendre cette délicieuse montée et descente. Il gémit, pousse des soupirs de satisfaction. J’accélère le rythme. Le râle de plaisir qu’il laisse échapper me fait mouiller de plus belle. Je le sens venir alors que je malaxe gentiment ses bourses.
Brusquement, il s’arrache de ma bouche et enlève le foulard. Me pousse vers une pièce qu’il vient d’ouvrir. Il m’embrasse à pleine bouche. Nos langues se découvrent, se cherchent puis se mêlent comme dans un tango enfiévré.
D’un mouvement, il se débarrasse de ce qui l’entrave, envoie promener chaussettes et chaussures puis m’ôte mon haut. Il glisse ses mains sous ma jupe et retire ma culotte bien trempée. Il embrasse mes seins, mordille leurs pointes. Je gémis de plaisir.
Maintenant, je veux le sentir en moi maintenant, qu’il me prenne tout de suite dans, dans quoi d’abord ?
Rapide coup d’œil, nous nous trouvons dans la cuisine : je sens le plan de travail dans le dos. Je tends la main vers son engin au garde à vous pour reprendre mon activité. Changement de programme : Sam me fait me tourner et me penche en avant.
Il dégrafe ma jupe, exposant ma chute de reins. Commence une longue caresse de ma nuque jusqu’à mes fesses. Longs frissons. Frôle ma poitrine pour descendre entre mes cuisses et goûter à ma moiteur. Je suis à point : il vient de s’en apercevoir.
Ses doigts dansent lentement sur mon mont et viennent se perdre entre mes lèvres. Il passe deux doigts sur ma vulve humide. Monte, redescend. Un court trajet précédant une exploration plus profonde. Le désir me fait me cambrer encore plus. Il m’y encourage d’une pression de sa main.
Mon clitoris gonflé ne demande qu’à être caressé, massé. J’ai envie de le sentir en moi, de l’emprisonner, de deviner les contours de son sexe. Le désir augmente de plus en plus. Ce désir qui me fait ouvrir encore plus les jambes, sentir son index glisser entre mes lèvres mouillées. Il entame de délicieux allers et retours, pose ses doigts sur mon bouton. L’abandonne pour mieux y revenir.
Le temps s’est arrêté. Je suis dans l’attente de la prochaine caresse. Je vais mourir, mourir de plaisir.
Il me pénètre doucement de son gland. Je gémis fort. Lentement, il s’introduit de toute sa longueur. C’est si bon. Débute alors une lente danse dans mon sexe. Il s’amuse à la sortir presque totalement, ne gardant que la tête. L’enfonce de nouveau centimètre par centimètre. Lente progression. Respiration haletante et saccadée, gémissements incontrôlables.
Ce procédé a le don de me rendre folle. J’en demande plus. Plus loin, je veux qu’il aille plus profondément, qu’il me fouille en profondeur.
D’un brusque mouvement de reins, je m’empale sur lui. Cris de satisfaction. Ses mains se crispent sur mes hanches. Je le sens contre mes fesses dans toute sa splendeur. Reprise lente de la danse. Je choisis le tempo. Il suit la cadence. Agace mon clitoris, dessine des cercles de plus en plus rapprochés. Entame des arabesques compliquées. Ma main rejoint la sienne. Mouvements désordonnés à deux. Je poursuis seule. Mon bouton pulse sous les caresses. Mon bassin danse seul, sa propre danse. Danse si plaisante, si jouissante.
Je le sens cogner de plus en plus vite au fond de mon vagin. Instant tellement agréable. Soudain, je reconnais cette sensation familière, cette montée en puissance. Elle remonte de mon bas ventre. Mes pointes se dressent. Elle continue à se propager. Mes pommettes s’enflamment, puis la totalité du visage. Je la sens prendre de l’ampleur. Elle me domine, me submerge. Occulte toute velléité de rébellion. Je ne contrôle plus rien : je suis sa chose. Livrée à son bon vouloir, esclave de ses instincts. Lâcher prise. Se laisser entraîner jusqu’à ne plus pouvoir tenir. Elle déchaîne mon clitoris, me vrille dans toutes les directions. Tenir, je n’y arrive plus. J’abandonne la lutte inégale. Elle a gagné. J’explose dans un long cri, tandis qu’elle vient mourir en une succession de vagues incontrôlées de mon vagin.
La jouissance m’a surprise la première. Suivie par Sam qui me rejoint quelques secondes après.
Moment irréel où le cerveau ne fonctionne plus, plus de pensées. Lente reprise de conscience de son corps et de celui de son partenaire.
J’aime cette fugacité où le cerveau se déconnecte totalement, le temps semble comme suspendu.
Je retrouve l’usage de la parole et me tournant vers lui, un sourire aux lèvres, je demande :
Alors cette visite, on la termine ?
[gris]Mademoiselle Aime[/gris]
Commentaires (4)
Plus de 3000 caractères ?..... (cf règlement du coucours)
hummm, quelle délicieuse visite ! J’en redemande !
BION I’m imrpessed ! Cool post !
Mmmm, beau texte, belle montée du désir, description délaitée des sensations, très agréable à lire, on s’y plonge vite, on s’y voit. Bravo.