L’homme de la plage

Le 06/01/2013

C’était un beau jour d’été, quel plaisir de marcher pieds nus sur la plage. Quel heure pouvait-il être ? 5h ? 6h ? C’était bon d’être seule, admirant le soleil, sur le sable ...
J’avais quitté Paris la veille, pour cet endroit idyllique, paisible, loin de toute la nervosité parisienne. Depuis quelques temps, je n’arrivais plus à me sentir bien dans la capitale, d’ordinaire si merveilleuse. Une lassitude était née. J’étais lasse des rues, des boulevards, du bordel. C’était sans doute lié à ma dernière aventure, sérieuse, avec Mathieu. C’est probablement à cause de lui que j’avais eu besoin de m’éloigner. Mais cette aube sur le sable déjà chaud me ramenait à la félicité.
Voilà dans quel état d’esprit j’étais aux premières lueurs de ce fabuleux matin.

Pensant être seule, je me déshabillais lentement pour entrer nue dans l’eau froide mais rassurante, si calme à l’aube. Après quelques mouvements de brasses, je ne pensais plus à mon chagrin, l’eau calmait mes esprits, m’apaisait. L’eau sur mon corps était si douce et puissante à la fois, que je frémissais de plaisir. J’aimais être seule, vulnérable et prête à tout dans un lieu aussi vaste.
Fatiguée de l’exercice je sortis de l’eau et me dirigeais vers mes affaires. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver un homme à coté de celles-ci. Je le ne distinguais pas précisément, ne savait même estimer son âge. Que faisait-il avec mes affaires ? Je n’avais pas l’impression qu’il m’avait vu, je pris mon temps avant de sortir. Nue, je savais quel scénario pouvait se dessiner. Alors, que mon corps frémissait dans l’eau de ne pouvoir sortir, l’homme prit le foulard que j’avais laissé au-dessus de mon sac, et l’approcha tendrement de son nez, pour sentir avec délectation mon parfum. Il releva son regard si vite que je ne pus éviter. Quel choix avais-je ? Mes jambes, mon bas-ventre me poussaient à sortir de cette eau, fièrement. Ce que je fis. M’approchant de plus en plus, je vis ses traits. Il avait un visage dur, mais dans ses yeux on lisait une détresse, dans laquelle je me plongeais.

Ses yeux, me fixaient, comme des caresses. Il se leva et ma nudité me laissait fragile devant ce corps d’homme. Il souriait de ma timidité naissante.

" Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Rudy, et je dois dire que je n’avais jamais vu d’aussi belle sirène sur cette plage, je suis enchanté". Je ne pu m’empêcher de rire. " Pareillement. Je suis Lucy. Je viens d’arriver, je ne pensais pas trouver quelqu’un à cette heure-ci..".
Il mit son doigt sur mes lèvres. Me chuchota, que la situation était irréelle, qu’on devait en profiter, sans la gâcher par une conversation inutile. J’allais comprendre que ses mots se cachaient dans ses caresses et dans ses gestes.

Il se colla à moi. Je voulais m’écarter, m’offusquer, m’enfuir, être prudente, mais mon désir me disait de foncer. Je ne suis pas raisonnable.
Je le laissai donc toucher mon corps, alors qu’il était encore habillé. Dans ses bras, je ressentais la force de tout son corps, chaque centimètre m’affolait. Il enleva lentement son sweat, pour dévoiler un torse parfait. Son odeur naturelle se colla à la mienne. Il m’allongea sur son pull, explora mon corps, pendant que mes lèvres se collaient aux siennes.

Il caressa doucement mes seins, s’attardant sur l’un, puis sur l’autre, ses mains explorant mes tétons, qui durcissaient si vite. Son corps collé au mien, je sentais son excitation, et n’avais qu’une envie : mettre toute mon énergie à lui faire du bien, mais lorsque ma main se dirigea vers son sexe fièrement érigé et puissant, il m’arrêta, me chuchota qu’on avait tout notre temps.

Il continuait à chatouiller mes seins, les suça avec une ardeur qui lui allait bien. Mon bas-ventre me lançait des flèches tant mon excitation était grande, je sentais que je mouillais de plus en plus. Lorsqu’il m’embrassa fougueusement, il croisa mon regard, et compris ce dont j’avais besoin. Une de ses mains relâcha mon sein, pour descendre lentement vers ma chatte trempée. Il effleura mes lèvres, s’attarda à les écarter. N’écoutant que mon bon coeur, je ne pouvais m’empêcher plus longtemps de caresser sa belle queue, la pris dans ma main et je commençai mes va-et-vient. Un soupir s’échappa de sa belle bouche. La mienne, se dirigeait vers son pénis prenant la place de ma main. Ma langue suçota son gland pendant que mes doigts caressaient ses boules rougissantes. Je mis de l’ardeur à le sucer, sa queue grossissait encore dans ma bouche. Pour ne pas qu’il jouisse trop vite, je suçais ses belles boules. Pour me récompenser, il changea tout d’un coup d’attitude, arrêta de m’effleurer lentement, et entra deux doigts dans ma chatte qui n’attendait que ça ! Je ne pus étouffer mon cri de plaisir. Il commença à me masturber si bien que j’étais déjà proche de la jouissance. J’arrêtais de le sucer pour ouvrir grand mes cuisses. Sa bouche s’approcha de mon clitoris, il me lécha pendant que ses doigts continuaient d’aller et venir dans ma chatte trempée. Sa langue titillait mon clitoris. Ma main attrapa de nouveau son pénis. Je criais de plaisir, quand au bord de l’orgasme je lui ordonnais de me pénétrer le plus violemment possible. Sa queue rentra au plus profond de moi, avec d’une force incroyable. Après nos jouissances respectives, il tomba de tout son poids sur moi, restant là, suffocant de plaisir, nos corps encore tous engourdis.

La matinée était maintenant bien avancée. Je devais rentrer à l’hôtel, et lui laissais mon foulard, qui semblait lui faire plaisir et partis radieuse.

Je ne le revis plus durant mon séjour, mais en rentrant à Paris, je trouvais sur mon répondeur le message suivant : " Ma chère Naïade, je me suis rendu compte que ton hôtel était également le mien. J’ai obtenu du maître d’hôtel des renseignements sur toi, je vis moi aussi à Paris. Certes, il n’y a ni la mer, ni plage. Je ne te reverrai jamais aussi étonnante que ce matin-là. Mais tu es une bouffée d’oxygène, et mon corps et mon coeur te réclament. Je t’attends sur les bords de la Seine, ma promise. Rudy. "

[gris]Scandalous[/gris]

Commentaires (7)

  • Alice

    Ouahhhh c’est beau !! moi aussi je veux vivre ça :)))

  • MichelAime

    Belle histoire, courte mais belle.

  • Scandalous

    Merci beaucoup :)

  • Mozilia

    Bon texte, j’aime bcp

  • Mozilia

    très beau texte, j’aime bcp

  • Touraine

    TRES BEAU TEXTE

  • Touraine

    Très joli texte