Féline
Le 14/12/2012
Depuis une dizaine de jours, je communique sur le net avec cette femme d’une quarantaine d’années ...
Elle s’est donné comme pseudo "la Féline", et à bien y réfléchir cela lui convient à merveille. Sur la photographie posée sur sa page, elle arbore une longue chevelure flamboyante qui auréole son visage d’une crinière enflammée. Ses lèvres, finement ourlées, peintes en rouge, esquissent un sourire à peine perceptible. Elle est masquée ! Un loup de velours noir dissimule la moitié de son visage, et dans les trous luisent deux yeux d’un vert limpide, bordés de longs cils recourbés. Elle parait irréelle, ... féline ...
Nos conversations ont rapidement dévié sur le sexe. Des déclarations chaudes, enflammées, des fantasmes dévoilés, sans jamais la moindre once de vulgarité. Je lui fais quelques confidences, et elle a toujours une appréciation à me donner, cherchant à approfondir la question, elle joue, elle m’agrippe, elle enserre à chaque message ses tentacules autours de moi. Nous échafaudons aussi quelques scénarios empreints de tant d’érotisme, de sensualité, qu’à chacun de ses messages des picotement titillent ma verge et une érection menace de naître ...
Combien de fois me suis-je caressé, les yeux rivés sur l’écran, mon regard plongé dans ses iris verts ...
Une femme libre, dépourvue de tabous, à la prose sans complexe.
Au cours de l’un de nos dialogues, elle m’amène à lui avouer que mon rêve, est qu’une femme l’invite à pénétrer chez elle, tandis qu’elle m’attendrait, entièrement nue sur son lit, seulement parée d’un fin bandeau noir lui couvrant les yeux.
Elle ne relève guère le fantasme. Cependant, quelques jours plus tard un surprenant message tombe dans ma boite de réception. Sans nulle fioriture. Une adresse. Une phrase. "21h30. La porte sera ouverte. Monte à l’étage. Je t’attendrai...." Je me laisse tomber contre le dossier de mon fauteuil, abasourdi. Un rendez-vous ! Avec cette créature parfois si douce, parfois si diabolique. Ce mystère virtuel me convie à la rejoindre, chez elle !!!! Mes sens se décuplent et je sens l’excitation grimper aussitôt. Je porte machinalement ma main sur l’étoffe de mon jean, sur le renflement presque douloureux qui la déforme. D’un zip je défais la braguette et extirpe une verge gonflée de désir, et me caresse, rêvant de sa bouche, de sa langue, l’imaginant écartelée devant moi, nue, offerte, m’introduisant sans le moindre effort dans une grotte aux parois humidifiée de désir.
J’irai.
Dans ma voiture, roulant en direction de l’adresse indiquée, je m’interroge. Et si l’adresse est fausse ? Et s’il s’agit d’une nymphomane complètement folle ? Et si sur la photographie il ne s’agit pas d’elle ? Et si c’est un traquenard tendu par une bande de désaxés ? Mais d’un autre côté, ne pas accepter une telle proposition ... Risquer de manquer l’instant le plus mémorable de ma vie ...
Mon choix est fait. Peu importe les risques.
J’arrive à l’adresse indiquée cinq minutes en avance. La nuit tombée, quelques réverbères illuminent d’une lueur blafarde les rues. Je repère son numéro parmi les maisons du lotissement. De ses fenêtres ne fuse aucune lumière. Le coeur battant je sors de ma voiture et marche lentement dans l’allée. Encore un infime soupçon...."mais qu’est-ce que je fais ici ? Je suis fou...." Proche de la porte je prends une profonde inspiration et pose ma main sur la poignée. La tourne. La porte s’ouvre sans résistance. Je pénètre dans le hall et referme en silence. Au fond du couloir une faible lumière m’indique l’escalier. Le pied posé sur la première marche, j’écoute. Un profond silence habite la maison. A croire que nulle âme ne respire en ces lieux. Lentement je gravis les marches, sans un bruit. Arrivé à l’étage, je me trouve dans l’obscurité. Mais une lueur dansante filtrant d’une porte entrebaillée attire mon attention. Le moment de vérité apparaît sous l’image de cette porte. ELLE est là, derrière.... Nue ? Allongée sur son lit ?
Sans un mot je pousse la porte et pénètre dans la chambre. La lueur dansante provient de quelques bougies disposées de ci de là, leurs flammes tremblotantes rendant l’atmosphère encore plus étrange qu’elle ne l’est déjà. Je la découvre alors. ELLE !!!!! Sa longue chevelure flamboyant la lueur des bougies étalée sur les oreillers, son corps nu allongé sur un drap de satin émeraude, un bandeau noir dissimulant ses yeux. Je reste abasourdi devant la beauté irréelle de la scène. Puis je réalise subitement qu’elle a les jambes ouvertes, et que l’une de ses mains s’active lentement entre ses cuisses, et que ses lèvres, rouges, entrouvertes, laissent échapper quelques soupirs de bonheur. Elle continue à se donner du plaisir, offerte et impudique, bien que je sois certain qu’elle a senti ma présence. Je la regarde longuement, savourant sa peau laiteuse, ses petits seins en forme de poire, aux pointes durcies par le désir.
Sans plus hésiter, je m’approche du lit, et m’allongeant près d’elle, je rapproche mes lèvres des siennes, découvrant ainsi le parfum fleuri de sa peau. Nos bouches s’effleurent, se scellent, et ses lèvres aussitôt s’entrouvrent dans un soupir, tandis que ma langue vient caresser la sienne, d’abord douce, puis de plus en plus fougueuse. Nos langues se caressent se heurtent, s’enlacent, se veulent, se cherchent, se trouvent, encore, encore. Un baiser est un acte intime, mais notre baiser va bien au delà de cette intimité, nous prenons ainsi possession l’un de l’autre....Une de mes mains glisse dans ses cheveux, descend sur la courbe de ses épaules. Je me délecte de la douceur de sa peau.... Je découvre ses seins, fermes et tendus, jouant d’un doigt autour des mamelons qui se durcissent encore. Elle gémi et se cambre, comme pour me dire "encore...". Et subitement sa bouche me quitte, elle sourit d’un air espiègle, et dans un murmure laisse échapper l’absolu..... "Ce soir je t’appartiens. Je suis ta salope, ta chienne. Fais de moi ce qu’il te plaira...". Percuté de plein fouet par la puissance de ses mots, je ne réponds pas, je me lève et retire fébrilement mes vêtements.
Je bande, avec l’impression que mon sexe devient disproportionné. "touche-moi, caresse-moi, suce-moi", pense-je ! Bander étant un plaisir en soi, je suis envahi d’une volupté sans égale, proche du bonheur, la chaleur se diffusant délicieusement dans chacune de mes veines. Je ne désire qu’une chose, la posséder !
Allongé contre elle, je retrouve sa bouche, sa langue gourmande, tandis que ma main coure le long de son ventre, glisse entre ses jambes, caresse l’entrée de son vagin, ses lèvres humides, et elle écarte plus encore les cuisses, pour m’inviter à entrer. Je laisse ma main errer sur ses cuisses, et un gémissement de souffrance s’échappe d’elle, écartant encore ses cuisses, sa main se saisissant de la mienne et la guidant au creux de son intimité. J’enfonce alors un doigt dans ce palais dont elle me veut souverain, je tressaille en le sentant ainsi ruisselant de désir, vite j’en introduis un autre, puis un autre encore, tandis que ses hanches entament des mouvements amples, elle donne des coups de reins pour m’inciter à la posséder plus profondément, plus violemment. Je quitte cruellement sa chatte pour laisser un doigt tournoyer sur son clitoris, tandis qu’elle laisse échapper quelques petits jets de plaisir, de ses doigts elle écarte elle-même ses lèvres pour faciliter mon exploration. Je tournoie sur le bouton qui enfle, tandis qu’elle pousse de longues plaintes semblable à des sanglots, la bouche tordue de plaisir. J’ai envie de la dévorer, de poser ma bouche au creux de son intimité, de la faire jouir ainsi, mais ma verge en feu ne veut plus attendre, et je l’abandonne, me redressant, à genoux face à son visage, me saisissant de ses deux mains et les posant sur ma bite dont les veines battent fiévreusement. Elle sourit, elle ne voit rien, mais ses mains me découvrent et elle semble accepter le volume du présent que je lui offre. Et divinement elle se met à lécher le gland, tandis que ma respiration s’accélère, sa langue tournoie, puis sa bouche m’envahie, ses lèvres m’enserrent, elle me prend au fond de sa gorge et me rejette, me reprends encore, sa langue me caressant dans le même temps, ses mains massant mes couilles pleines à exploser. J’ondule des hanches pour amplifier le mouvement, elle est à présent à genoux devant moi, j’enserre sa tête entre mes mains, la tenant par les cheveux, savourant l’image de cette femme soumise, et de mon sexe entrant et sortant de sa bouche. Elle me maintient aux limites de la jouissance, et lorsque le plaisir devient trop aigu, lorsque les ondes d’extase voyagent dans mon corps, le pénis tellement tendu, le gland gonflé à bloc, je lui rejette la tête en arrière, renonçant pour l’instant à éjaculer au fond de sa gorge des torrents de foutre chaud.
Je lui impose de rester à genoux face à moi, et me lève, et tandis qu’elle me reprends dans sa bouche, je me penche sur elle et remplit sa vulve dégoulinante de mes doigts, jouant d’un va et vient un peu brutal, tandis que, salope jusqu’au bout, elle ondule du bassin pour me pousser à lui faire plus mal. Mes doigts inondés de cyprine s’en vont vers ses fesses, se promenant autour de son anus, l’un s’y insinue doucement, tandis que surprise par mon audace elle interrompt la danse de sa langue sur mon gland, son orifice se dilate sous mon doigt très vite rejoint par un autre, tandis que de mon autre main, je retourne dans sa chatte et qu’elle sussure un "oui" de satisfaction, rauque et aphrodisiaque. Ainsi prise par tous les orifices elle s’offre d’avantage, je ressens son besoin de prendre un plaisir maximum, plus elle devient salope, plus elle se sent femme, je comprends alors à quel point elle a envie maintenant de devenir "femelle". J’enfonce mon sexe au fond de sa gorge et elle lève son visage vers le mien, je sens presque son regard sous le bandeau, comme si ses iris transperçaient le velours pour m’aveugler de leur éclat lubrique.
Je sens que je vais jouir, je m’y refuse, ce serait une insulte à ma déesse chienne, et gâcher tant d’autres plaisirs promis.
Je la repousse et elle recule en riant. "Assieds-toi au bord du lit".
Elle obtempère dans un sourire, et bascule en arrière, tandis que je lui maintiens les jambes relevées et écartées, et qu’enfin j’enfouis mon visage dans l’antre sacrée... Elle est mouillée, odorante, juteuse comme un fruit mûr, ma langue s’y aventure, s’enfonce dans le vagin, se promène sur toute la longueur de sa fente jusqu’à ses fesses, s’attarde sur son grain de riz gonflé de plaisir, tandis qu’elle gémit et halète, qu’elle me supplie à voix basse de continuer. Ses doigts prennent subitement la place de ma langue, elle veut se donner du plaisir seule, et je m’en vais tournoyer vers ses fesses, qu’elle m’offre sans vergogne, j’y introduis un doigt et elle se donne, cambrée.
A présent au-dessus d’elle, dans un glorieux 69, ma bite ayant retrouvé le nid douillet de sa gorge, et la sentant sur le point de jouir de ses propres caresses, je chasse ses doigts et m’empare de son clitoris, l’aspirant, l’agaçant, à ce point qu’elle abandonne ma queue pour violemment s’arc-bouter dans un "oui" torride, et que la cyprine envahie ma bouche, elle joui par saccade, tandis que ma langue ne la quitte pas, que mon doigt joue dans son anus et que de mon autre main je fouille son vagin.
Son corps tendu comme un arc retombe soudain, sa tête tombe de côté. J’aimerai voir ses yeux, lui ôter le bandeau, mais lorsque qu’elle sent mes doigts se saisir du foulard elle dit non, et s’empare de mon majeur pour le porter à ses lèvres.
"Tourne-toi, salope" lui dis-je dans l’oreille. Soumise elle obtempère, à genoux devant moi, offrant à ma vue un cul royal, laiteux et rebondit, des fesses de déesse, contre lequel je promène ma bite qui menace d’exploser. Mais je ne m’y aventure pas encore, et doucement je pénètre sa chatte trempée, laissant échapper un soupir d’aise, elle contracte ses sphincters pour que je sois à l’étroit, cette garce connait-elle donc tout de la mécanique d’un homme ? Je vais et viens lentement, entrant et ressortant, tandis que ses doigts malaxent mes couilles, et ses hanches commencent à onduler, pour accélérer le rythme, tandis qu’elle relâche ses contractions. Alors je lui donne ce qu’elle demande, et ma queue la pilonne avec brutalité, tandis qu’elle pousse des petits cris mi douleur mi plaisir, et qu’affluent des ondes puissantes dans le bas de mon ventre, mes testicules frissonnant,et que des ondes voyagent de mon anus à mon pénis, je sers les dents pour ne pas hurler, tant ma bite est tendue au maximum, magique tension, que mon gland est gonflé à bloc, brûlant de l’intérieur. Il ne faut pas que je jouisse ! Je ralentis mon allure forcenée, et mes doigts humecte l’entrée de son cul. Je sors d’elle, et caresse l’orifice convoité de mon gland. D’un mouvement de reins, elle fait pression sur moi et largement offerte, elle se dilate et me laisse entrer, elle se cambre, s’abandonne, ouverte de toutes parts, et je la possède, car c’est de cela dont il s’agit, d’une possession ultime ! J’y vais par petits mouvement, son étroit conduit me prodigue des sensations inimaginables, les ondes reviennent, tournoient dans mon bas ventre, tandis que je bouge un peu plus vite et qu’elle ondule pour me suivre, un volcan gronde dans mes couilles, la lave fusionne.
J’abandonne son cul pour la reprendre par devant, elle est inondée, je me noie, l’envie de jouir devient urgente, intolérable ... presque incontrôlable. Je sens qu’elle même s’effondre. Son buste s’affale sur le matelas, ses mains se crispent sur le drap, tout son corps est secoué de violents spasmes, elle jouit dans un cri d’extase tandis que je continue à la pilonner.
Mais le flux du plaisir devient trop fort. Je ne contrôle plus. "Assieds-toi !!" crie-je. Elle obéit, et d’une main je me branle devant son visage, qu’elle a souriant, elle approche d’elle même sa bouche et de sa langue caresse mon gland en feu, de mon autre main s’arrache son bandeau et ses yeux de chat se posent sur moi, brillant comme des diamants. Je gémis comme un veau. Une première giclée venue des fins fonds de mon ventre fuse dans chaque canal de ma verge, le plaisir me fait hurler tandis que le jet dégouline sur son visage, alors sans me lâcher du regard elle m’engloutit dans sa bouche, me laisse partir au fond de sa gorge, tout mon corps se contracte et mon cri s’amplifie, le sperme se rue dans ma verge et tous mes sens explosent, je déverse en elle ce qui me parait être des litres de soulagement chaud et épais, qu’elle avale goûlument, tandis qu’à la commissure de ses lèvres ruissellent quelques filets de foutre.
Elle me caresse de sa langue, d’une main douce elle caresse mes bourses et, anéanti, je me laisse tomber sur le dos. Alors cette déesse s’asseoit sur moi, s’empalant sur ma verge encore dure, ses cheveux caressent mon torse et elle émet un petit rire. "Encore..... Baise moi encore..."
[gris]Crazy Nat[/gris]
Commentaires (7)
Bien ecrit...
Beau récit, bien écrit, "chaud" sans être jamais vulgaire. Bravo
très bien écrit, merci pour ce moment de bonheur et d’extase
Désolé de casser l’unanimité qui encense ce beau récit et sans être un forcené de l’hygiène je trouve gênant de quitter le cul d’une dame pour lui prendre la chatte sans se laver... Ensuite c’est à elle de dealer avec les mycoses...
Lorsque je vois cela dans les films X ou les soirées échangistes, je me sauve en courant.
Je comprends votre... trouble, mais je pense qu’il faut laisser à l’imaginaire le soin de nous emmener parfois dans des voies que la morale ou l’hygiène réprouve. C’est aussi l’avantage des belles histoires par rapport à la réalité.
Nous avons également tous des fantasmes que très majoritairement nous ne réaliserons pas. De mon point de vue, c’est pareil.
Donc, je comprends que ça puisse vous gêner mais je vous invite à vous laisser porter par l’histoire et par l’érotisme sans trop vous attacher au réalisme. Je sais, ce n’est pas simple, mais vous en profiterez davantage, tout en menant votre propre (dans tous les sens du terme) vie jusqu’aux limites que vous ne souhaitez pas franchir.
MichelAime me défend !! Merci !!!! En effet si l’on se met des restrictions en écrivant, genre règles d’hygiène, on ne va pas aller bien loin, l’imaginaire va être bridé ! J’ai écris en me mettant dans la peau d’un homme, ce fut "amusant"...... Et n’étant pas habituée à porter ce genre d’attributs, je n’ai pas songé à leurs infliger quelques soins...oups......(sourires.....) Merci à toi !
Très agréable à lire, bravo ;)