Imagination
Le 10/12/2010
Cette soirée là, je la passais seule. Mon amant étant au travail, je me retrouvais en tête à tête avec moi-même dans notre grand lit. Comme souvent dans ces moments là, j’éprouvais un désir puissant. J’aimerais comprendre les mécanismes subtils du cerveau, qui éveille toujours lorsqu’il ne le faut pas, les appels au stupre. Puisqu’il en était ainsi, je fermais les yeux, et me laissais aller dans les méandres de mes fantasmes…
Je me vois dans la même situation, seule dans mon lit, avec ce désir brûlant à assouvir. Je commence à me caresser, mais voilà que mon ami rentre plus tôt que prévu. J’en suis fort aise, et l’invite à se dévêtir et à me rejoindre. Il se love contre moi, son corps puissant m’étreint. Je lui caresse tendrement la joue, puis l’embrasse tout en douceur. Je sens mes baisers lui inspirer quelques idées lubriques. Il passe sa main sur ma poitrine, l’empoignant d’un seul coup fermement.
Le long de ma cuisse je sens sa bite enfler. Il m’ordonne de le sucer. Il se met debout, je m’installe à quatre pattes sur le lit, dévorant gloutonnement sa belle queue. Je m’applique à l’ouvrage, comme à l’accoutumée, et je sens ma chatte s’enfler elle aussi, et saillir sous l’excitation. Mes coups de langue s’accélèrent, je malmène ses couilles, les lape, les gobe. Sa respiration se fait plus forte, son érection s’amplifie. Je lui suggère de s’allonger, j’ai d’autres projets.
Me voici toujours entre ses cuisses, la fellation m’inspire. Je glisse mes doigts sur la base de son gland, je joue avec, je titille son frein, un vrai travail de précision. Je ressens son émoi sous mes doigts, et je mouille de tant de plaisir offert. Je le regarde, j’observe ce corps qui à ce moment précis est à ma merci. Je scrute les moindres détails, et un détail justement accroche mon regard. Un petit orifice qui lui aussi semble jouir de mes caresses, un petit orifice qui semble respirer. Et d’un coup je me sens comme happée, il m’appelle. Je m’approche de lui, je le contemple, que vais-je lui faire ? D’abord, je le caresse, je ne voudrais pas interrompre sa transe. Sa rugosité m’émeut. Je meurs d’envie d’y goûter, mais je prends mon temps. J’élabore une stratégie. Je reviens lécher les couilles délicates et enflées. Mais cette fois, j’aventure ma langue sous elles, sur ce petit morceau de derme caché. J’y passe un petit moment, histoire d’endormir ma victime, de la laisser se prendre au jeu. Puis je descends vers ma cible, qui s’il on regarde de plus près en est bien une, ronde avec ses stries convergentes. Il respire toujours. Je l’atteins enfin, cet anus qui depuis tout à l’heure me fait de l’œil. Je le lèche précautionneusement, comme s’il eut été aussi fragile que le verre. Mon souffle l’amadoue, ma langue le révèle. Le voici joueur, il s’ouvre pour moi, et me laisse pénétrer. J’aime la sensation de ce cul offert, j’ai envie de le mordre, de le bouffer jusqu’à épuisement.
Soudain, je sens une main me caresser les fesses. Comment est-ce possible ? Je me retourne. Un autre homme est là. Cet homme c’est celui que je lèche en ce moment même, un double, un clone. Dans son regard la même lueur de désir que je connais si bien. Il ne dit rien, je ne dis rien. Je reprends mes activités où je les avais laissées. Bientôt je sens qu’on s’insinue en moi. On me pénètre, et voici que mes deux bouches sont pleines. Je suce et je me fais prendre simultanément, le summum de mes fantasmes. Mes lèvres se délectent, salive, cyprine arrosent ces vits puissants. La cadence s’accélère, je sens que je vais jouir par la bouche, par la chatte. Je suis au bord de l’extase. Mais voici que les queues cessent leur activité de concert. Pourquoi ? On dirait que l’on change de position, en un éclair, je me retrouve allongée sur le premier qui me pénètre, tandis que le second grimpe sur mon dos et me sodomise. Mes deux partenaires et moi ne formons plus qu’un, un maelström de corps qui battent comme un seul cœur, qui pulse doucement d’abord, puis de plus en plus vite, chacun se calquant sur le rythme de l’autre. Mon sexe, mon cul au cœur d’une symphonie, nos cris, nos exultations, les chœurs de cet opéra à trois voix. Et dans une synchronie parfaite, nos orgasmes se mêlent, nos râles déchirent la pièce, final de cette ode à la luxure.
Voilà, mon fantasme s’achève, je suis seule, la main entre les cuisses, je pilonne mon sexe et mon cul, rêvant encore et encore, usant jusqu’à la lie mes scénarios interdits.
[gris]Milkyr[/gris]
© Nick Freund - Fotolia
Commentaires (2)
exquise effectivement...
" Je suce et je me fais prendre simultanément, le summum de mes fantasmes. "
mmmm... il est vrai qu’il y a une relation très étroite entre toutes les lèvres
merci à milkyr
j’adore ! c’est l’un de mes fantasmes et voir que quelqu’un à le même , ( aussi torride ) me rassure !