Gestion de crise (suite du "Malentendu")

Le 26/04/2013

Quelques heures plus tard, une nuée de journalistes triés sur le volet attendaient dans la salle que la conférence de presse commence. Ceux de la presse écrite avaient pris place sur les chaises installées au milieu devant l’estrade, les autres avec caméras et appareils photos attendaient tout autour, certains agglutinés au pied de tribune en bois. Katherine et moi étions debout sur le côté dans le dos des journalistes, côte à côte, les bras croisés à attendre. À un moment, je sentis son bras se coller au mien, on se regarda dans les yeux, elle me dit à voix basse « Tu es libre ce soir ? », je souris « Tu n’es pas très concentrée dis-moi … » « À qui la faute … ? » répondit-elle avec un sourire coquin.
David, le responsable des relations publiques, nous interrompit en arrivant sur l’estrade. Le beau ténébreux au physique de Don Juan donna quelques directives aux journalistes : une seule question par personne et la conférence ne durerait pas plus de quinze minutes. Pendant la réunion stratégique de la veille, nous avions aussi convenu de couper court à toute question embarrassante : moins on en dit moins on a à se justifier par la suite et si les choses se gâtent, on arrête tout. C’est alors que Judith, notre cliente, entra en scène et alla se poster devant le pupitre en acajou muni d’une panoplie de micros de télé et radios qui l’attendaient. Sa robe chasuble noire faisait à la fois ressortir ses beaux yeux bleus illuminés par les flashs et contrastait avec sa chevelure blonde attachée en chignon haut. Toutes les caméras braquées sur elle. De nombreux doigts étaient déjà levés et les pointes de stylos prêtes à écrire. David désigna un homme barbu, un peu grassouillet dans la trentaine.

David – Oui, Patrick.

- – Patrick Tremblay du Devoir. Madame Montgomery, des bruits courent depuis hier que vous avez déjà vendu plusieurs actions de Media Corp. Vous confirmez ?
Judith – Vous êtes mal renseigné monsieur ... Les négociations sont toujours en cours.
Patrick – Pourtant …
David – Ce sera tout Patrick, merci. Oui, Megan.

- – Megan Lortie pour La Presse. Pouvez-vous affirmer que les emplois seront protégés notamment au Québec ? Et le cas échéant …
David – Megan, une seule question, s’il vous plaît ...
Judith – Je sais ce qui est en jeu Megan et je peux vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir le maximum d’emplois ...

La question et la réponse relancèrent une série de flashs étourdissants. Judith garda un visage impassible mais je pouvais voir sa main se crisper sur le bord du pupitre. Soudain, mon portable vibra. Je le sortis de la poche de mon veston. À l’écran, le cours de la bourse et la chute vertigineuse des actions Media Corp. Je tendis le téléphone à Katherine qui ne bougea pas sinon le regard pour observer l’écran sans broncher. Elle restait stoïque en apparence mais je vis aussitôt sa mâchoire inférieure se contracter nerveusement. L’échange de questions-réponses continuait, Judith s’efforçait d’y répondre sans trop s’étaler.

David – Oui, Jeff.
– Jeff Talbot du Toronto Sun. Madame Montgomery, les actions Media Corp viennent de chuter de plus de 3%, comment comptez-vous rassurer les investisseurs ?

L’annonce fit mouche. Judith fut décontenancée quelques secondes. Elle nous lança un regard bleu glacial et interrogateur. Katherine lui confirma la nouvelle par un discret mouvement de tête en lui indiquant d’un geste de rester calme malgré tout.

Judith – Et bien … Je comprends leurs craintes qui sont tout à fait légitimes mais ils doivent garder confiance. C’est une nouvelle page d’histoire qui s’écrit pour Media Corp et je veux qu’elle s’écrive avec eux …

On entendait les déclenchements non-stop des appareils photos, les questions commençaient à fuser de tous bords malgré les consignes strictes de David en début de séance « Comment pouvez-vous rester aussi sereine ?! » « Avez-vous des garanties concernant les emplois ? » « Et si … ? ». Le ton montait, les questions devenaient de plus en plus insistantes et dérangeantes. Katherine fit signe à David qu’il était temps d’arrêter avant de rejoindre nous-mêmes la sortie.

J’arrivai chez moi vers 21h complètement épuisée. Mes épaules me faisaient mal et je n’avais aucune nouvelle de Katherine qui avait filé à New York pour rencontrer un nouveau client après la conférence de presse. J’allumai mon support MP3, le piano de Mozart retentit, je me glissai dans une eau chaude presque brûlante. Je fermai les yeux et ne pus m’empêcher de repenser à Katherine et à ce début de matinée qui me paraissait déjà si loin … nos corps l’un contre l’autre … sa peau … sa bouche contre la mienne … ses soupirs … l’envie grandissait entre mes cuisses … mes mains caressèrent la peau ambrée de mon ventre à travers l’eau comme un voile délicat puis mes doigts remontèrent titiller mes tétons mouillés déjà tendus comme des arbalètes, le geste me fit presque mal … une main retourna sous l’eau et redescendit le long de mon ventre pour glisser entre mes cuisses qui s’écartèrent instinctivement, le clapotis de l’eau aiguisa mon excitation … Je sentis alors mon cœur accélérer ses battements et mon clitoris grossir … Soudain, la sonnerie de la porte me fit sursauter et coupa mon élan. Mon peignoir sur le dos et les cheveux humides j’ouvris la porte à Katherine qui me tendait une bouteille de vin l’air désolé « I’m sorry babe … J’arrive de l’aéroport … ». Surprise par ma tenue, elle regarda par-dessus mon épaule « Je te dérange ?! », « Mais non … Je prenais un bain … Je ne t’attendais plus … » répondis-je en prenant la bouteille et lui faisant signe d’entrer.

— Je sais … le client m’a collée toute de la journée, je n’ai pas eu une minute à moi …

— Je me demande bien pourquoi !
Katherine me suivit dans la cuisine en défaisant délicatement la ceinture de son manteau qu’elle jeta nonchalamment sur le dossier du canapé en cuir au passage. Elle balaya du regard la grande pièce plongée dans une semi-obscurité.

— Are you jealous … ? demanda-t-elle avec un demi-sourire en s’accoudant à l’îlot central de la cuisine.

— Should I … ? répliquai-je en versant le vin dans deux verres à pied.

— Ça dépend …

— De … ?

-What are you goin’ to give me tonight … dit-elle un ton plus bas.

Ses mains avaient détourné mon visage des verres remplis du liquide pourpre. Ses magnifiques yeux noirs brillants avaient capté mon regard tandis que son nez s’amusait à caresser le mien, et sa bouche, véritable appel à la débauche, flirtait avec mes lèvres sans jamais s’y attarder … Mon cœur battait à tout rompre et l’envie mise en veilleuse quelques minutes plus tôt revint subitement au creux de mes jambes et plus violemment encore … Je la serrais contre moi, la respiration déjà courte, tentant en vain de goûter à ses lèvres charnues … Mes mains palpaient le tissu de sa jupe étroite effleurant la chute de ses reins et la rondeur de ses fesses fermes ...

— Alors … ? demanda-t-elle en essayant de cacher son trouble évident en repoussant ma bouche de son index vernis.

Elle passa une main dans mes boucles ébènes encore humides, l’autre sous mon peignoir à la hauteur de mon sexe puis esquissa un sourire entendu quand elle sentit la moiteur entre mes cuisses. Elle voulut s’aventurer plus loin sous le tissu épais, je retins brusquement sa main « Non. » imposai-je. Nos regards se défièrent quelques secondes puis elle m’attrapa délicatement par la nuque et susurra à mon oreille « Parce que tu crois que tu es en position de décider quoique ce soit dans ton état … ??! I want you… to come… into my mouth… and you will… ». J’étais pantelante … La douceur, le timbre de sa voix, ses mots, son souffle chaud me firent presque gémir ... Elle en profita pour me tirer à sa suite par la ceinture du peignoir jusqu’au canapé, m’y poussa puis s’agenouilla entre mes jambes. Elle me prodigua des caresses et des baisers d’une rare volupté, mon corps lui répondait malgré moi, je savais que je ne lutterai pas longtemps. On s’embrassa goulûment … Nos langues et nos bouches se cherchaient, voraces, mes mains essayaient de la déstabiliser sans y arriver. De temps en temps, ses dents mordillaient gentiment mes lèvres. Puis sa main caressa mon cou alors que l’autre défaisait sans mal le nœud du peignoir qui s’ouvrit sur mon corps nu qu’elle regarda avec envie en faisant couler son regard … Elle attrapa un sein qu’elle engloutit, la sensation me fit gémir et cambrer les reins. Les caresses continuaient de plus belle, tantôt avec la pulpe de ses doigts tantôt à pleine main en restant toujours au-dessus du nombril alors que je me noyais littéralement en dessous. Sa bouche continua quelques instants à sucer mes tétons raidis quand ses mains commencèrent à s’aventurer sur mes cuisses … En fond, la musique jouait toujours, le Mozart avait laisser place au morceau électro Down slow de Moby. Avec sa langue, elle goûta mon torse et mon ventre puis glissa jusqu’à mes cuisses avec ses cheveux. Elle leva les yeux vers moi, j’étais à bout de souffle, j’essayais de l’attirer de nouveau vers ma bouche mais elle ne se laissa pas faire « Relax … » murmura-t-elle en me repoussant contre le dossier moelleux du canapé. Sa langue repartit à l’assaut de mes cuisses, sa bouche remonta sur mes flancs, j’en tremblais … Du bout des doigts, elle caressait mon entrejambe et se réjouit de me voir perdre le contrôle petit à petit. Ses baisers caressèrent mon pubis, mon bassin bougea instinctivement vers sa bouche, suppliant presque. Ses lèvres se rapprochèrent dangereusement du point de non-retour. Elle me toucha à peine mais juste assez pour que je laisse échapper un gémissement. J’étais à fleur de peau, elle le savait et en jouait. Elle recommença en appuyant davantage sa langue contre mon clitoris boursoufflé que je sentais déjà dur et gorgé de sang … Comme un réflexe, je saisis une poignée de ses cheveux roux entre mes doigts nerveux et tremblants « Kate... Non … » murmurai-je sans grande conviction en la regardant de haut. Je parlais dans le vide, elle plongea sa tête et se mit à me laper doucement.
J’écartais de plus en plus les jambes sous les vagues de plaisir qui s’immisçaient entre mes reins. Elle mêlait ses doigts à sa langue, dégageant délicatement mon organe rougeoyant avec les uns qu’elle faisait glisser de temps en temps et le lapant avec gourmandise pour raviver encore et encore l’excitation de l’autre. Sa bouche pulpeuse et gourmande était une arme de destruction lascive. Je m’accrochai au canapé, mon corps vacillait, bougeait, il n’était plus qu’une houle de plaisir qui se transformait peu à peu en une vague qui allait m’engloutir toute entière … Katherine s’appliquait à me sucer, me lécher, me téter en s’attardant parfois sur les lèvres ou me caressant l’intérieur des cuisses avec la pulpe de ses doigts. Voir sa tête aller et venir de haut en bas attisait considérablement mon plaisir, mon poing tenait toujours fermement sa tête qu’il guidait au rythme de mes coups de reins. Elle continua à me manger comme une affamée, ma tête bascula en arrière « Fuck … Kat… » ... Le plaisir était tellement énorme que je n’arrivai plus à penser sinon à cette boule que je sentais grossir entre mes cuisses et dans mon bas-ventre. Le plaisir arriva à son paroxysme et la vague qui déferla me fit cambrer les reins alors que je poussai un cri rauque de délivrance.
L’orgasme fut incroyablement fort, long, intense si bien que je le ressentis jusque dans mes jambes et qu’il secoua mon corps quelques instants ...

Katherine ne remonta pas tout de suite, elle déposa d’abord quelques baisers tendres là où mon cœur battait encore à tout rompre puis caressa mes poils noirs coupés ras. Quand elle revint à la hauteur de ma bouche, la sienne était écarlate et brillait de cyprine … Elle m’embrassa tendrement dans le cou alors que je gisais, affalée sur le canapé, la tête en arrière… Ses baisers remontèrent sur mes joues, mon front, mon nez puis ma bouche … Nos langues ravivèrent l’envie … Elle s’assit sur moi à califourchon en remontant sa jupe étroite. Elle se collait déjà comme une chatte en chaleur, remuant son bassin le souffle court … Une nouvelle vague de désir remplit mon ventre … Dieu que je la voulais … C’en était presque douloureux … Cette femme n’était que pur désir … Elle me rendait folle. Je déboutonnais à la hâte son chemisier satiné et plongeai mon visage dans son décolleté parfumé pendant qu’elle dégrafait son soutien-gorge. Ses seins, pas plus gros qu’un bonnet B, étaient insolents, ses tétons ressemblaient à des petites framboises ferment et goûteuses qui me narguaient … J’en gobais un pendant que mon autre main caressait le sein esseulé. Katherine gémit puis elle prit ma main, en suça deux doigts qu’elle enfonça en elle en articulant « Baise-moi… » entre deux coups de langues. Alors ses yeux se fermèrent se mordant la lèvre sous la vague de plaisir qui la saisissait « Huuumm … ». Elle bascula en avant, le bras tendu, et s’appuya fermement au dossier du canapé d’une main, de l’autre, elle maintenait mon poignet sur lequel elle s’empalait avec délicatesse comme s’il s’agissait d’un objet fragile et précieux. Son bassin entama un va-et-vient lent et fébrile tandis que je sentais son vagin se dilater de plus en plus et sa cyprine dégouliner sur ma main ... La sensation était au-delà de ce que j’avais pu imaginer, j’aurais pu jouir juste à la sentir bouger … Ma main qui entourait sa taille glissa sur ses fesses et longea sa fente pour rejoindre le petit anneau humide et contracté. Un doigt le caressa jusqu’à ce qu’il se détende accélérant le mouvement de reins de Katherine qui était au bord de l’explosion « God ! This is fucking good … » s’exclama-t-elle alors que j’allais et venais délicatement dans cet antre étroit tout en bougeant mes doigts de l’autre côté de la fine paroi. Le rythme s’accéléra et les gémissements de Katherine allèrent crescendo. Elle s’accrocha à moi collant sa bouche contre la mienne, donnant des coups de reins de plus en plus forts et prononcés qui s’arrêtèrent quand elle poussa un cri étouffé contre mes lèvres ...

Au petit matin, la place à côté de moi était vide et froide. Pas un mot, pas de message et je tombais sur son répondeur directement à chaque appel sur son portable. À l’agence, Julia, la réceptionniste, m’informa que Katherine s’était portée pâle. Ce silence n’était pas dans ses habitudes. Inquiète, je décidai d’aller chez elle.
Vingt minutes plus tard, j’étais au bas d’un gros immeuble en verre dans le quartier des affaires. Je profitai de la porte qui s’ouvrait pour entrer. Je me retrouvais dans un grand hall en marbre illuminé par un énorme lustre qui me fit penser à ceux dans les hôtels de luxe. L’ascenseur me monta au 10ème étage et s’ouvrit sur un couloir à la lumière tamisée dont le sol était couvert d’une lourde moquette épaisse. De part et d’autre, une série de porte en quinconce avec des numéros d’appartements. Je sonnai au 1020. Une fois, sans réponse, deux fois, toujours rien. Je m’apprêtais à sonner une troisième fois lorsque la porte s’ouvrit sur un homme noir au physique d’athlète et au faux air de l’acteur américain Shemar Moore. Le regard sévère, il se tenait devant moi le torse nu et portait une serviette de bain autour de la taille.

— Je peux vous aider ? demanda-t-il avec un fort accent anglais.

— Je … J’ai dû me tromper … Excusez-moi … » répondis-je confuse en regardant de nouveau le numéro d’appartement, c’était bien lui.

— Vous cherchez qui ? insista-t-il.

Puis elle apparut derrière lui dans l’encadrement d’une porte. Mon cœur sauta un battement ... Les cheveux décoiffés, elle nouait sa sortie de lit en satin noir qui lui arrivait au-dessus du genou, ses yeux étaient cernés de noir de mascara. « Sean what’s go… ? ». Elle s’arrêta net dès qu’elle me vit et resta sans voix. Je balayais du regard les vêtements qui gisaient un peu partout à travers la pièce, sur le parquet et le canapé en coin : un soutien-gorge, une chemise, une cravate … Mon cœur se serra « tu pensais quoi ?! » pensais-je. On se regarda pendant quelques secondes, moi les yeux remplis de larmes, elle le visage fermé et livide. Lui ne comprenait rien « Kate, who is she ? » répétait-il sans cesse. Au bout d’un moment, sa voix grave me fit sortir de ma torpeur. Je le regardais remplie d’amertume et finis par tourner les talons. Des flashs se succédèrent dans ma tête : son corps contre le sien, ses mains agrippant ses épaules larges et musclées, ses jambes écartées accueillant les coups de reins de sa queue large et dure …
Arrivée chez moi, mon porta bipa « Faut qu’on se parle. K. », j’effaçais le message. Deux verres de Vodka plus tard, elle toqua à ma porte. Ses yeux étaient rougis et son visage défait, ses cheveux roux détachés étaient humides. Elle portait un jean et un pull en col V qui dessinaient ses formes à la perfection. Je la fis rentrer à contre cœur mais j’avais besoin d’explications. On s’assit sur le canapé, elle contre le dossier les jambes croisées, moi sur le bord, les coudes sur les cuisses.

— Alex …

— Tu pensais m’en parler quand ? la coupai-je.

— Je … Il est à l’autre bout du monde les ¾ du temps … Il ne l’aurait jamais su …

— Ça fait longtemps ?

— 4 ans ...

— Vous êtes mariés ?

— Bien sûr que non ! dit-elle agacée. C’est une relation ... ouverte ... on a jamais parlé d’exclusivité.

— Je vois ... donc ça t’autorise à jouer avec les sentiments des autres ...

— Je ne joue pas.

— Putain ... quand je pense que tu m’as fait une crise de jalousie à cause de Judith ce matin !

— Ça c’est parce que je suis amoureuse, lança-t-elle.

Je me retournai pour la regarder, incrédule, pour la première fois depuis le début de la conversation. Je n’en croyais pas mes oreilles. Elle souriait timidement.

— Tu as des drôles de façons de le montrer ... Katherine ... je n’arriverai pas à partager c’est impossible ... dis-je comme résolue.

Elle caressa mon dos doucement. « Je sais et je ne te le demande pas ». Elle me rejoignit sur le bord du canapé, son bras sur mon épaule, le revers de sa main caressa ma joue. Un frisson que je ne connaissais que trop bien parcourut mon corps. Elle le sentit, s’avança davantage. Je résistais, ce n’était ni le moment ni la bonne personne. Elle déposa doucement un baiser sur ma joue, son odeur me fit fermer les yeux. Elle continua ses baisers jusqu’à ma bouche et torpilla mon bas ventre au passage.
Nous fîmes l’amour encore et encore, toujours avec ce même besoin presque vital. Sa peau était devenue une drogue dure, son corps un océan dans lequel je voulais me noyer ...

[gris]Cameron[/gris]

Commentaires (4)

  • Lise

    Très jolie histoire... :)

  • Cameron

    Contente que ça te plaise ! Tes commentaires sur la 1ère partie ont peut-être porté leurs fruits alors... ? ;)

  • Lise

    bin oui, enfin, c’était que des petites remarques, t’as fait tout le boulot !

  • Cameron

    Certes mais des remarques constructives qui permettent d’aller un peu plus loin alors merci ;)