Strip street

Le 06/07/2009

Retour de week-end, tard le soir, il fait nuit… Le week-end a été plutôt cool, à deux, entre soirées dans la chambre et ballades au bord de l’eau. Déjà deux hures de route et nous n’avons fait que la moitié du chemin. Il faut dire que nous prenons le chemin des écoliers, histoire de prolonger un peu ce moment de retrouvailles, loin du boulot, des autres. Et puis flotte ce petit air coquin depuis le milieu de l’après-midi (terrible orage, coincés dans la voiture devant la mer...) « Jouons, tu veux ? » J’acquiesce immédiatement. Le jeu, j’aime… « À chaque fois que je dois m’arrêter, feux-rouge ou stop, tu enlèves un vêtement… »

Cette proposition est très excitante. Savoir que tu es au volant et ne pourras rien faire d’autre que me commander... Premier stop. J’enlève mes chaussures… Soyons fou, j’enlève les deux. Sentiment un peu idiot, être pieds nus n’a rien de sexy, et j’ai hâte de croiser les prochains feux. Deuxième stop. J’hésite. Ne pas aller trop vite. Non, tu ne verras pas tout de suite mes seins. J’enlève mon soutien-gorge, en le passant par le col de mon pull. La sensation du tissu frôlant mes tétons me fait bomber la poitrine et cambrer les reins. J’entends ta respiration qui s’accélère. Nous ne parlons plus, nous attendons impatiemment la suite et nous nous excitons chacun sur notre siège de cette langueur. Musique pop et sexy dans le lecteur CD. À quoi penses-tu ?

Troisième stop. Ma jupe glisse lentement le long de mes jambes. Je suis en petite culotte et pull. La ceinture me gêne. Pour te tenter un peu, je pose un pieds sur le tableau de bord, écartant légèrement les cuisses. Je sens mon sexe qui perle.. Un cran de plus vers la jouissance. Nous traversons une petite ville, des feux au loin. Pourvu qu’ils soient rouges ! Non, tu as beau ralentir pour nous donner une chance, ils restent vert. Dommage. Un stop. Il ne me reste que mon pull et ma culotte. J’enlève ma culotte. Cette fois c’est sûr, je suis vulnérable, imaginer ta main entre mes cuisses, fouillant mon sexe ouvert, me fait presque mal de désir. Tu n’en fait rien, me laissant là seule avec cette excitation qui me rend électrique. J’écarte les cuisses, surtout si tu doubles une autre voiture. Ils ne savent pas que mon sexe se frotte sur le siège et cet exhibitionnisme clandestin me plait. Plus qu’une trentaine de kilomètres avant la maison. Pourvu qu’on s’arrête encore au moins un fois.

Feu rouge. Je suis nue à tes côtés, toi toujours avec ton jean et cette chemise bleue qui te va si bien. Comme une bosse sous le jean, qui me flatte et attire ma main. Je caresse ton sexe à travers la toile épaisse, passe un doigt entre les boutons de la braguette, sens ta verge gonfler encore un peu. Mes seins sont coincés sous la ceinture que je ne cesse de déplacer pour les libérer : « Caresse-toi, prend tes tétons, ouvre ton sexe, je regarde » Ma main droite glisse sur mon sexe offert, je me pénètre d’un doigt, rejetant ma tête vers l’arrière, seins tendus. Un couple de passants sur le trottoir. S’ils font l’amour toute la nuit après m’avoir vue, c’est bien. « Je verrai mieux ton sexe s’il était épilé. » « Cela ne tient qu’à toi, épile-moi une fois arrivés à la maison »

Il sait que j’aime avoir le sexe à nu, sentir encore plus fort la caresse de ses cuisses, de son ventre, des tissus. Sentir nos liquides sur les lèvres. Nous sommes arrivés. J’ai un peu peur que la sortie de la voiture, le froid, calment mes ardeurs et me fassent réaliser l’incongruité de la situation. En effet, je me sens un peu ridicule nue dans la cour, laissant passer le chat qui miaule, cherchant l’interrupteur. Tu me suis, me prend dans tes bras, caresse mes seins et enfonce ta langue dans ma bouche. J’oublie le chat et le froid. Nous savons tous les deux où aller, le lit à barreau qui sert de sofa dans le salon. Je m’y allonge, tu saisis mes bras que tu attaches avec un foulard et ouvres mes jambes.

« Ah oui, madame, il faut découvrir tout ça… Je reviens. » La mousse à raser froide, la lame qui court, je suis soumise, jambes écartées. De temps en temps tu entres un doigt dans mon sexe qui est à présent complètement à ta merci. Tu prends ton temps, je coule de désir, me tords et gémis, appelle ton sexe. Mes mains emprisonnées rêvent de me pincer les tétons, de fouiller mon sexe, de saisir ta verge tendue.

C’est ma bouche qui la reçoit, tu l’enfonces dans ma gorge, puis ressors, puis revient. Je me délecte de ce goût salé que tu aimes ensuite venir chercher de ta langue, avant de sucer mon clitoris et d’aspirer mon sexe à ton tour. « Viens ! » Tu cesses toute action et me fixe de ce sourire étrange avant de me pénétrer presque violemment. L’attente a été si longue que je ne résiste pas une seconde et jouis en criant, au moment où ton torse en sueur se pose sur mes seins, et que j’entends ton râle qui me fait chavirer.

[gris]Pitoune[/gris]

Commentaires (2)

  • zbooom

    J’aime beaucoup l’idée, très sexy. La lenteur du déshabillage et l’attente, quel plaisir, le tout servi par une belle écriture. J’en redemande !

  • adrien

    un récit plaisant, excitant même. C’est le genre de jeux érotique que j’aime bien.