Soirée de filles

Le 19/03/2012

Je t’avais prévenue "Tu risques de te faire draguer... - Et alors ?!" m’avais-tu répondu détendue et l’air presque détaché, toi hétéro jusqu’au bout des ongles qui s’amuse parfois à m’allumer tant en acte qu’en parole. Un jour, je t’ai proposée d’aller à une de ces soirées privées 100% filles …

On est arrivées vers minuit. La musique est assourdissante, la basse fait vibrer le sol sous nos pieds. Tu as très vite perdu ta pudeur et ton corps est devenu ton unique moyen de communication. Le voilà qui se déhanche et se laisse pénétrer par la musique. Tu joues avec tes cheveux, ton regard émeraude se trouble, tu me regardes en coin d’un l’œil lubrique et le désir surgit en deux secondes au creux de mon ventre comme trop souvent quand je te regarde ...

Ton allure "lipstick" attire et attise les regards. Une fille aventureuse près de toi se rapproche et te colle par derrière, tu te laisses faire tout en me regardant alors que je lutte pour ne rien montrer de la jalousie qui m’assaille. Le jeu à l’air de t’amuser, tu es bien la seule. Elle t’enserre par la taille et plonge son visage dans tes cheveux noirs défaits, toi tu continues à me rire au nez sans me quitter des yeux et lui offres ton cou délicat. L’air est électrique, je ne sais pas combien de temps encore je pourrai rester stoïque face à ton attitude aguichante qui m’empêche soudain de penser clairement. Tu finis par poser tes mains sur les siennes, les caresser et placer tes bras autour de son cou. Les mains de l’étrangère deviennent vagabondes, elles escaladent et redescendent lentement le long de ton corps, effleurent ton ventre, caressent tes cuisses à travers le tissu de ta robe puis remontent vers tes seins. C’est le geste de trop, je me précipite, saisis ton visage et t’embrasse. Ton sourire me dit "t’en as mis du temps !" et ta bouche s’ouvre en laissant passer ma langue sans la moindre objection. Notre baiser est affamé, nos langues avides, elles répondent sans aucun doute à une trop longue attente et rapidement ce contact n’est plus assez, nos corps se collent déjà avec la soif d’autre chose. Je t’arrache à la fille qui ne comprend toujours pas ce qui se passe. Je l’ai déjà oubliée.

Arrivées aux toilettes, je nous enferme dans une cabine sans m’inquiéter du monde alentour, s’il y en a. Je te plaque contre le mur, nos lèvres se rejoignent, comme aimantées, les mains se cherchent, les salives se mélangent. Je m’aventure sur ta gorge offerte, tes seins, tes tétons que je sens tendus à travers la dentelle, tu gémis, je glisse sous le tissu, palpe tes fesses fermes et rondes comme je les imaginais puis la chair douce et chaude de tes cuisses, un délice. Ma main polissonne passe sans difficulté la barrière de ton string trempé et rejoint très vite ton clitoris gonflé qui demande grâce, elle le caresse "pas là ..." contestes-tu en la guidant d’un geste précipité un peu plus loin, là où ta cyprine coule à flot ... Je ne me fais pas prier, je fouille entre tes lèvres grossies par ce désir enfoui auquel tu te donnes enfin et m’engouffre avec vigueur dans cet antre dilaté qui m’accueille avec bonheur.
Dieu que c’est bon, que j’aime être là ... tu murmures un « oh oui ... » et tu t’agrippes à moi comme à une bouée de sauvetage, ton visage enfoui dans mon cou pour étouffer des gémissements qui n’en sont plus, tes doigts s’accrochent alors que les miens se délectent du velours chaud et mouillé de ton vagin qui s’ouvre de plus en plus pour me laisser aller et venir au plus profond de toi. Ton bassin a déjà pris une cadence frénétique qui suit le rythme de mes doigts, tes reins se cambrent sous le plaisir « T’arrête pas ... » dis-tu dans comme un supplice, n’aies crainte ce n’est pas mon intention, tellement longtemps que j’attends ça, te faire frémir sous mes doigts insatiables … Encore quelques minutes et je sens des contractions de ton vagin alors que ta bouche pousse des cris de la délivrance. Nous restons quelques instants serrées l’une contre l’autre, nos coeurs battent la chamade, j’ouvre les yeux, les tiens sont toujours fermés, tu dégustes les vestiges de ce terrassement qui te laisse le sourire aux lèvres et le rouge aux joues. Soudain, le bruit d’une porte nous ramène à la réalité ...

[gris]Cameron[/gris]

Commentaires (8)

  • MichelAime

    Beau texte, un peu rapide toutefois. Y aura-t-il une suite ? Que s’est-il passé après le bruit de la porte ?

  • Olivier

    excellente histoire. En effet y aura t’il une suite ?

  • asn

    je suis très curieuse des "soirées filles 100% privées" dont il est question. Des infos

  • Cameron

    Merci messieurs, la suite est en cours de réflexion ...

    asn, malheureusement ma référence se situe principalement Outre-Atlantique ... Vous habitez Paris ?

  • Lise

    Très bon, on s’y croirait ! Comme MichelAime, une suite n’est pas de refus

  • Firestar

    Soirées privées 100% filles... ça me fait rêver aussi...

  • Anonyme

    Merci Lise ;-)
    Pour les intéressées, entre autre http://www.tetu.com/clubbing/, sinon les soirées Primanotte http://www.primanotte.com/ (seulement sur inscription)
    Amusez-vous bien ... !

  • LbtbGnwjOvSrqp

    Marrant ton message qui tombe le jour (ou psqreue) de l’interdiction du voile inte9gral dans les lieux publics en france, en somme c’est une mesure de sante9 publique