Premier orgasme
Le 01/08/2011
C’était mon premier job. Nettoyer la plage à partir de 20 heures. Ranger les transats. M’assurer que rien n’avait été oublié dans les cabines. Moyennant quoi le propriétaire de l’hôtel – un établissement quatre étoiles dont la petite plage privée jouissait d’une grande réputation dans la région – me gratifiait de quelques dizaines de francs (à cette époque, pour une gamine de dix-huit ans, ce n’était pas si mal).
Tous les soirs je m’appliquais à ma tâche scrupuleusement. Trompant mon ennui en rêvant au proche moment où, argent empoché et douche prise, je me rendrais avec mes copines dans la boîte de nuit de la ville.
La petite plage, lorsque j’y travaillais, était toujours déserte. Depuis la noyade quatre ans auparavant de deux vacanciers lors d’un bain de minuit trop arrosé l’accès en était interdit après 19h45. L’hôtel, auquel elle était reliée par un sentier, se situait à une vingtaine de mètres. On pouvait voir, dans le soleil couchant, les dîneurs du soir assis à la terrasse surélevée regarder la mer en mangeant. De temps en temps, entre deux coups de râteau sur le sable, je levais les yeux vers eux. Certains me saluaient en agitant leurs mains par-dessus la balustrade. Je leur répondais par le même geste. Puis reprenais mon travail.
J’avais sympathisé avec quelques clients. Dans la journée, le directeur de l’hôtel, qui connaissait bien mes parents, m’autorisait à profiter de la salle de gym de son établissement. J’allais entrer en fac de sport. J’aidais les novices à s’initier aux différents appareils qui devaient leur permettre de tonifier leurs chairs et d’apparaître sous leur meilleur jour à la plage. Ils m’en savaient gré, m’invitaient souvent à prendre un verre au bar ou sur la terrasse. Des hommes me draguaient. Toujours avec délicatesse. Sans que cela ne dépasse le stade du simple badinage. Etre courtisée ne m’était pas désagréable, loin s’en faut ! Après tout, ça ne faisait de mal à personne ! Pas même aux épouses de ces messieurs, lesquelles à l’occasion ne se privaient pas de lutiner les serveurs de l’hôtel…
Parmi ces femmes, il y avait aussi la Belge. Une originale qui appréciait davantage les grâces féminines que les appas masculins. En tout cas à en croire les hommages dont elle me comblait. Blonde dans la quarantaine, la Belge était mariée à un vieillard qui avait fait fortune dans le commerce de bois précieux. Dès que l’opportunité lui en était donnée elle célébrait avec son accent inimitable les charmes de mon anatomie. Il faut dire que j’étais plutôt bien balancée à l’époque. Un mètre soixante-quinze, soixante-deux kilos, une poitrine généreuse, une frimousse à ravir, le tout servi par un bronzage parfait. De quoi faire tomber tous les mâles. Et, apparemment, aussi, quelques représentantes du second sexe…
La Belge m’amusait. Mes chevaliers servants également. Sans plus. Je ne m’étais pas ouverte encore à la sexualité. A mes yeux cela restait une chose assez vague. Dépucelée à seize ans par un petit copain, cette expérience ne m’avait donné qu’une faible envie de recommencer. S’il m’arrivait de me masturber c’était de façon très épisodique. Ou alors dans mon sommeil. Et sans jamais atteindre le plaisir.
Or voici ce qui se passa. Un soir qu’après avoir fini de ratisser la plage et de ranger les transats je me dirigeais vers les cabines pour vérifier que rien n’y avait été oublié par les clients je m’aperçus que l’une d’entre elles était allumée. Cela se voyait à travers l’ouverture en forme de cœur pratiquée dans la porte en bois. Je m’approchai. Des ricanements se firent entendre. Aux intonations je supposai qu’il s’agissait d’un couple. Sans avoir l’esprit mal placé il n’était pas difficile de deviner ce que celui-ci pouvait fabriquer à l’intérieur !
Cette situation me mettait dans un grand embarras. Ordre m’avait été donné de ne laisser entrer personne sur la plage après sa fermeture. Je ne tenais pas à me faire réprimander. Aussi, l’idée que j’accomplissais mon devoir en me « renseignant », m’ôta-t-elle tout scrupule. Après tout, si ces gens ne désiraient pas être dérangés, ils n’avaient qu’à ne pas enfreindre le règlement !
J’approchai donc de la cabine. Collai mon œil à l’ouverture pratiquée dans la porte. Et presque aussitôt le retirai. Quel spectacle ! C’était la Belge… La Belge avec un monsieur que je ne connaissais pas ! Un grand brun dans la trentaine. Ma dragueuse, en robe d’été, agenouillée sur le sable, tenait le sexe de l’inconnu dans sa bouche. Elle m’avait vue, et, nullement démontée, m’avait lancé un clin d’œil !
Je retournai à mon râteau. Mon cœur battait très vite. J’étais prise de suées. Je me mis à ratisser de nouveau le sable que j’avais pourtant nettoyé tout à l’heure. Je ne savais plus quoi faire. Dans ma tête tout s’embrouillait. J’avais le sentiment d’avoir commis une faute et, en même temps, je restais frappée par l’expression du regard que cette femme m’avait adressé. C’était clairement une invitation. L’envie de retourner à la cabine montait en moi. Je tâchais d’y résister. Au bout de quelques minutes, n’y tenant plus, je revins coller mon œil à la porte.
La Belge s’activait de plus belle. Je savais qu’elle m’avait entendue revenir. Mais elle ne tourna pas une seule fois ses yeux dans ma direction. Très concentrée sur sa pipe, elle paraissait y prendre un pied fou. Je tremblais d’angoisse et d’excitation. Pour la première fois, moi si sage, je m’adonnais au voyeurisme ! En m’immisçant ainsi dans une relation qui ne me concernait pas, dont je devenais partie prenante en quelque sorte par effraction, il me semblait transgresser un tabou, violer un interdit. Cependant n’y avais-je pas été conviée ? Et si j’étais celle qui profite n’étais-je pas aussi celle dont on profite ? C’est-à-dire à la fois vicieuse et pervertie ? L’impression qui en résultait s’avérait extrêmement troublante…
La Belge était une vraie marathonienne du pompier. Sa bouche ne se lassait pas. Elle siphonnait le sexe du beau brun sans connaître de baisse de régime. Tout en massant les bourses attenantes d’une main experte. Elle m’offrait une véritable démonstration. Faisait étalage de tout son savoir-faire. Me prodiguait une sorte de cours. Et visiblement dans cette position pédagogique recevait autant de plaisir qu’elle en transmettait. Des frissons parcouraient son visage. Ses yeux alanguis se plissaient. Elle se défit progressivement de sa robe, se retrouva nue. Ses petits seins se terminaient par des bouts très pointus. De sa main restée libre elle les caressa. Puis descendit lentement entre ses cuisses. Impossible de voir son sexe. Mais il devait être autant trempé que le mien, sinon plus. Et son clitoris bandait aussi ferme, j’en suis sûre, que mon propre bouton.
A peine commença-t-elle à se toucher qu’elle se mit à gémir. Ses râles s’amplifiaient crescendo. Elle sortit le sexe de sa bouche, passa amoureusement sa langue rose sur le gland violet. Le fit glisser sur ses joues, sur son front, sur son cou. Et le ravala ensuite. Dans la clarté jaune de l’ampoule électrique fixée au plafond le visage de l’homme se tendait. Il était superbe, irradié d’une joie diffuse. Les veines de son cou se gonflèrent. Bientôt, sous l’afflux du sang, la figure masculine s’empourpra. Les lèvres s’entrouvrirent, puis laissèrent s’échapper un cri. Après quoi, la Belge éclata à son tour. Elle recracha le sperme sur le sable. Rieuse et épanouie.
J’étais cachée derrière une autre cabine quand sortirent les deux amants. Une fois qu’ils eurent enjambé la palissade qui clôturait la plage, je me remis tant bien que mal au travail. Décidément, me disais-je, il ne faut pas se fier aux apparences. Moi qui croyais que cette femme en avait après moi ! A vrai dire l’un n’excluait pas l’autre mais il me semblait mieux comprendre désormais son attitude passée. En somme, ses louanges sur mon physique n’étaient-elles pas surtout destinées à m’encourager à exploiter tous mes atouts ? De fait, le spectacle qu’elle venait de me fournir allait dans le même sens. Plus j’y réfléchissais et plus je me disais que tout cela avait été prémédité. Elle ne pouvait pas ignorer que je la surprendrais et c’était ce qu’elle avait voulu. Pourquoi ? Sentait-elle que j’étais trop peu portée sur la chose ? Voulait-elle me décoincer ? Me révéler combien il était bon, pour une femme, de jouir ?
Si tel était le cas elle avait réussi ! Plusieurs heures se passèrent et je ne cessais de repenser aux images de la scène que j’avais surprise. Les odeurs, les bruits, les souffles exhalés me revenaient en mémoire. Les visages extasiés de plaisir réapparaissaient devant mes yeux. Dans la boîte de nuit, au contact des garçons qui me frôlaient sur la piste de danse, je ressentais des sensations inconnues. Un désir puissant m’envahissait peu à peu. Je me surpris à accepter l’invitation d’un mec pas très beau mais sympa qui me proposait de me raccompagner chez moi. J’initiai le premier échange de baisers à mi-chemin. Nos pas obliquèrent vers un sentier qui menait à une crique isolée. Sous les rayons de la lune la mer scintillait d’éclats d’or. Je m’allongeai sur le sable, imitée par mon compagnon. J’avais envie qu’il me lèche. Mon clitoris bandait à me faire mal. Pour la première fois, l’idée d’être sucée par un garçon m’obsédait. Je me déshabillai. Mes seins s’offrirent à ses mains, à sa bouche. L’ayant plaqué sur le dos, j’amenai mon sexe à ses lèvres. Il passa sa langue brûlante entre les plis de ma vulve. L’enfonça dans mon trou. Remonta progressivement vers mon clitoris. J’haletais, je mouillais, je frissonnais. Je me convulsai. Je repensai à la Belge et des contractions d’une violence inouïe me saisirent. Une conflagration générale. Je hurlai. M’effondrai littéralement foudroyée. Heureuse et enfin libérée.
C’est ainsi que je connus mon premier orgasme.
[gris]Virginie D. [/gris]
Commentaires (3)
Voir les autres est terriblement excitant. Cette histoire aussi. Merci !
un récit bien écrit, d’une lecture agréable et qui fait monter la libido de plusieurs degrés. J’aurais aimé à la fois recevoir la fellation du premier homme et offrir le cunni à la belle Virginie.
en tout cas sa fait (bandé ) comme quoi avec le "sex " il faut osé et ce protéger