Les règles... déjouées

Le 23/10/2009

Ne plus saigner ? Jamais ? Aux Etats-Unis, une ordonnance médicale de Lybrel [1] et voilà la femme libérée de son mal menstruel. Mais est-ce un mal pour toutes les femmes ? Et si les règles étaient autre chose qu’une corvée, si on l’envisageait sous l’angle du plaisir, celui lié à la transgression d’un tabou : faire l’amour en zone rouge ? Un plaisir longtemps interdit par la religion, la médecine et les croyances populaires et qui aujourd’hui reste une pratique minoritaire.

La fin des règles ?

N’en déplaise aux amoureux de l’astre, les règles ne sont pas provoquées par les changements de lune. A chaque cycle menstruel, la muqueuse utérine (l’endomètre) s’épaissit sous l’effet des hormones afin d’assurer un milieu riche et nourrissant pour l’ovule fécondée. En l’absence de fécondation, l’endomètre se détache et les contractions de l’utérus l’évacuent. Ainsi naissent les menstruations. Ce sont les œstrogènes qui augmentent la taille de l’endomètre et les progestatifs qui l’amincissent. Sous contraceptif la femme continue de sécréter des œstrogènes mais pas de progestatifs, c’est la pilule qui apporte les progestatifs. Selon l’équilibre entre ces différentes hormones (en fonction des femmes et des contraceptifs), l’endomètre épaissira de façon variable et les règles seront donc plus ou moins abondantes. Ces « fausses » règles surviennent à la prise des pilules placebo ou pendant la semaine d’arrêt. Un fonctionnement adopté depuis les années 60 et l’apparition de la pilule aux États-Unis.
Et ce sont justement les Américains qui ont décidé de casser le schéma en autorisant en 2007 la mise sur le marché de Lybrel, une pilule supprimant les règles. Son fonctionnement est simple : des plaquettes de 28 pilules actives prises sans interruption. En France, cette innovation n’est pas en vente mais elle ne serait pas révolutionnaire. « On peut se passer de saignements sans danger en enchaînant les plaquettes de pilules, les anneaux ou les timbres/patchs » affirme Martin Winckler auteur du premier livre en France exclusivement consacré aux règles [2]. Au-delà du confort, la disparition des règles est prônée par des spécialistes pour des raisons de santé. Parmi eux, Elsimar Coutinho le pionnier du Depo Provera (progestatif injectable) et de la Seasonale (pilule permettant des règles une fois tous les trois mois), pour qui les règles sont devenues « une maladie de civilisation ». Selon lui, la femme moderne procréant et allaitant beaucoup moins que son aînée pourrait avoir 400 fois ses règles au cours de sa vie, contre 100 fois hier. Cette augmentation ferait naître un danger : « Les règles ne sont pas inoffensives, elles sont la cause d’au moins 20 maladies. » [3] Les opposants à cette thèse abolitionniste pointent du doigt le manque de recul sur une prise d’hormones en continu. En attendant, de nombreuses femmes ne sont pas prêtes à abandonner les menstrues. Pour Émilie « ça serait comme une ménopause avant l’heure ». Témoin nécessaire de l’absence de grossesse pour 3 femmes sur 4 et symbole de la féminité pour 70% d’entre elles [4], les règles n’ont pas dit leur dernier mot.

Naissance d’un tabou

Depuis l’antiquité et jusqu’à une époque très récente, le flux cataménial effraie, intrigue, suscite des centaines de croyances, des dizaines d’hypothèses scientifiques et toutes convergent vers la même sentence : l’homme ne prendra point femme qui saigne. Petite revue non exhaustive des idées reçues et des savoirs à travers les temps. Dans la plupart des religions la femme est impure et donc intouchable durant ses menstrues. Des rituels de purification sont établis, théologiens et médecins recommandent des toilettes plusieurs fois par jour. « Derrière cet apparent souci hygiéniste, il est clair que les injonctions médicales rejoignent des a priori unanimement partagés : la femme indisposée est irrémédiablement souillée. » [5] Au XIXème siècle les relations sexuelles sont proscrites par la quasi unanimité des médecins pour ne pas fatiguer la femme mais surtout pour ne pas attraper ses microbes …
« La croyance dans le pouvoir maléfique du sang menstruel se retrouve en de nombreuses sociétés traditionnelles : en Poitou, en Anjou et en Bretagne, les abeilles meurent, les champignons flétrissent, le vin tourne, la viande s’abîme, les conserves se gâtent et les miroirs se ternissent » [6]. Comment une femme peut-elle avoir envie de sexe, cachée au fond d’obscures latrines pour laver ses protections périodiques que l’homme ne doit voir (au Bangladesh encore de nos jours) ou bien perdue au milieu d’un champ de choux avec pour mission de tuer les chenilles en promenant son corps impur (Anjou XIXe siècle) ? Certains rites étaient pourtant dignes de faire monter le désir comme en Cappadoce (Turquie) où les femmes indisposées parcouraient les champs la robe retroussée par-dessus les fesses.
Durant des siècles, les croyances populaires ont perduré car la médecine n’a pas su éclairer les lanternes sur l’origine et l’utilité des règles. En fait cela fait une soixantaine d’années que l’on a découvert d’où venait ce sang. Mais les idées reçues ont la peau dure. De nos jours encore, il se dit qu’il est impossible de monter une mayonnaise en ayant « ses coquelicots » et des coiffeurs prétendent que les couleurs ou les mises en pli ne prennent pas durant les périodes. Enfin, les règles restent encore un sujet tabou pour 38% des femmes françaises selon une enquête menée par un fabricant de serviettes hygiéniques. [7]

Le pic d’excitation

« Il y a des femmes naturellement froides, insensibles en tout autre temps aussi bien aux pensées, aux désirs qu’aux excitations génésiques, et qui, aux époques menstruelles, deviennent très fortement possédées d’inclination érotique. » [8] Autrement dit il y a des femmes qui sont chaudes pendant leurs règles et c’est un traité de médecine de la fin du XIXe siècle qui nous l’apprend. Aujourd’hui on sait que sous l’influence des hormones la femme peut connaître deux pics d’excitation, au moment de l’ovulation et au début des règles. Cet accroissement du désir sexuel ne serait pourtant perçu que par 28% des femmes et 42% des 17/18 ans [9]. Martin Winckler nous aide à comprendre cette différence de perception : « La montée du désir est liée aux effets des hormones sur le cerveau mais le cerveau (et les centres concernés par le désir) est influencé par trois mille autres choses. Et puis cette montée du désir s’apprend, je pense. Certaines femmes ont appris à la reconnaître, d’autres pas. » Marion a commencé à avoir des relations sexuelles durant ses règles dès sa première histoire d’amour vers 16 ans, mais ce n’était pas au goût de son amoureux suivant, « il n’aimait pas ça, c’était dommage parce que j’ai toujours ressenti beaucoup de désir pendant mes règles ». Pour Gloria l’histoire s’inverse : « j’ai découvert vers 40 ans (après un changement d’homme) que l’on pouvait faire l’amour durant ses règles…et j’adore. » Plus excitée, donc plus apte à l’orgasme.
Mais ce n’est pas tout, des raisons mécaniques expliquent aussi l’intensité de ces orgasmes. Au tout début des règles il y a une vasodilatation (un afflux sanguin) au niveau du bassin et il y a un étirement de la zone de Grafenberg (le fameux point G). Tous les éléments sont donc réunis pour atteindre le 7ème ciel. Il ne manque plus que le (la) partenaire… A défaut de sondage sur le point de vue masculin, les témoignages révèlent une palette assez variée de réaction.
Christian avoue qu’il a plus de facilité à faire l’amour avec une fille pendant ses règles quand il s’agit d’une aventure, « d’un coup d’un soir ». « Là c’est l’excitation qui prend le dessus mais lorsque je suis en couple je préfère patienter et de toute façon aucune fille avec qui je suis restée n’aimait ça. » « De façon générale, confie à son tour Benjamin, je ne suis pas mal à l’aise avec le sang et pas plus avec le sang des règles. Peut être que je n’ai pas de problème avec ça grâce à ma mère. Quand j’étais petit elle ne se cachait pas pour mettre une serviette ou un tampon ; pour moi c’est naturel tout ça. »

De la routine à la sodomie

Dans une sculpture-installation de Kiki Smith (Train, 1993), une femme légèrement accroupie se retourne pour regarder une rivière de perles rouges s’écouler de son corps. Comme une spectatrice de sa malédiction. 3 femmes sur 4 n’aiment pas avoir de relations sexuelles pendant leurs règles et regardent ainsi passer « le train ». Mais que se passe t-il pour la petite minorité résistante ? Il y a en fait deux écoles, celles pour qui cela ne change rien et les autres. Les règles viennent alors pimenter leur libido. Les menstruations seraient une belle excuse pour transgresser un autre tabou, celui de la sodomie. Les fellations seraient plus nombreuses, Emilie l’avoue : « C’est une période où je vais plus m’occuper de lui. ». Attention de ne pas s’oublier. D’autant que les endorphines secrétées pendant l’orgasme calment les douleurs, un moyen de lutter contre les maux des règles. Enfin, l’aspect glaireux des pertes agit comme un lubrifiant naturel, atout intéressant pour les femmes qui subissent des sécheresses vaginales causées par la prise d’une pilule.
Dans les années 70, deux anglais, Penelope Shuttle et Peter Redgrove, ont essayé de décrypter le comportement sexuel de la femme durant ses règles : « À l’ovulation, elle est typiquement réceptive, passive, désirant la pénétration. Lors de la menstruation, elle va plus probablement être active, prenant l’initiative érotique, désireuse d’expérience pour son amour propre, indépendamment de sa fonction de reproductrice de la race. » [10] Le sexe pour le sexe donc… D’autant plus vrai « pour les femmes qui ne peuvent pas prendre de moyens de contraception, précise Noëlla Jarrousse, sexologue et sage femme. Les règles sont alors un moment où elles se lâchent complètement, il n’y a plus la peur de tomber enceinte », bien que quelques rares grossesses surviennent suite à un rapport pendant les menstruations.
Les couples homosexuelles sont-ils épargnées par le tabou ? Hélène est bisexuelle, elle a vécu 4 ans avec une fille et elles avaient des relations sexuelles durant les règles. Elle connaît cependant des amies homos qui sont écoeurées à la simple évocation de la chose. Mais, même pour Hélène, les menstruations modifiaient légèrement les rapports : « celle qui avait les règles se contentait généralement du cunnilingus avec la présence d’un tampon obligatoire ! Parfois il nous arrivait d’enlever le tampon dérogeant aux "règles établies" !! Mais ce devait être des jours de grande excitation. »

Un flux indomptable, une odeur sauvage ?

Elisabeth Bathory, comtesse hongroise du XVIème siècle, aimait se baigner dans le sang de jeunes femmes, persuadée que cela lui permettrait de vieillir moins vite. Plutôt que de tuer 600 pauvres filles, aurait-elle pu se contenter de leur sang menstruel pour remplir sa baignoire ? Malheureusement non. Loin des idées reçues, le flux menstruel moyen n’est pas affolant de densité, 90% des femmes perdent moins de 80 ml par mois [11] (au-delà on parle d’hyperménorrhée). Faire l’amour dans ces conditions n’équivaut donc pas à un délire vampirique mais de nombreux couples utilisent le préservatif pour ne pas souiller le chibre de monsieur. Les quelques millilitres qui s’écoulent suffisent souvent à affoler les moins réfractaires, à l’exemple de Christian : « Ca ne me gêne pas au tout début ou à la fin des règles mais au milieu quand il y a trop de sang, j’y tiens pas trop, je me souviens d’une aventure d’un soir, la fille saignait énormément, c’était Evil Dead, ça m’a tout coupé ». La vision du pénis ensanglanté après un rapport semble déranger certains hommes. Un petit détour par la psychanalyse s’impose. « L’angoisse de castration demeure présente chez l’homme. Son sexe couvert de sang vient lui remémorer cette peur qu’il a eue petit garçon que son pénis soit coupé. » explique le psychanalyste Olivier Grignon [12].
Une parade existe pour estomper ou même faire disparaître le sang en cas de légères règles, c’est l’utilisation d’une éponge végétale. Utilisée comme protection périodique écologique et économique, elle peut être gardée pendant les rapports et les hommes n’y verraient que du feu ! Deux marques commercialisent également des tampons en éponge, ronds, sans fil et dotés d’un petit trou pour faciliter son retrait, ils sont jetables et en vente sur secondsexe.com. Pas de crainte, les coups de boutoirs ne les feront pas disparaître, le vagin est élastique mais ce n’est pas un puits sans fond. L’odeur désagréable des règles est parfois avancée pour expliquer le dégoût. Selon Martin Winckler « ce n’est pas le sang mais les bactéries vaginales qui peuvent donner une odeur aux sécrétions ». Les désagréments olfactifs sont donc souvent liés à une infection ou à un problème d’hygiène.

Le sang, les belles lettres et le cinéma.

« Le silence littéraire sur la menstruation est quasi universel, c’est un tabou que même les ouvrages libertins respectent, l’unique tabou, en fait, des héros du marquis de Sade, car aucun ne copule avec une femme qui menstrue, aucun ne goûte à ce sang- là. » [13] Ce qui est vrai au XIXème siècle l’est semble-t-il encore aujourd’hui. Le sang menstruel ne fait pas couler l’encre. On peut citer « Baise moi », roman de Virginie Despentes où elle consacre un chapitre (tout petit) à l’évocation des règles : il ne s’agit cependant pas d’une relation sexuelle à deux mais d’une contemplation de l’une de ses héroïnes face à son sang menstruel. Au cinéma Catherine Breillat dans « Anatomie de l’enfer », met en scène via son actrice Amira Casar, une infusion de tampon hygiénique, que l’acteur Rocco Siffredi boit sur injonction : « Ne doit-on pas boire le sang de ses ennemis ? Mais n’est ce pas cela que sont les femmes aux hommes. Tiens, bois ». Sur un plan psychanalytique Jacqueline Schaeffer voit dans cette scène « un pacte d’allégeance à la grande divinité mère. On naît dans le sang et par le sexe, dans le sang du sexe de la femme. » [14] Aux antipodes de Breillat, la vidéaste suisse Pipilotti Rist invente dans son premier film de cinéma, « Pepperminta », un rituel de fraternisation qui consiste à introduire une goutte de sang menstruel dans une potion magique censée rendre invulnérable. La réalisatrice de cette fable délirante et psychédélique a beaucoup été interviewée sur ce détail. L’occasion pour elle t’interroger à son tour [15] : « Lorsque nous nous coupons le doigt, nous suçons le sang. Alors pourquoi le sang provenant des règles est-il « insuçable » ? Pourquoi n’existe-t-il pas de fête lorsqu’une fille a ses règles ? Pourquoi personne n’ose courir avec un tampon ? » Et le sexe dans tout ça ? Un court métrage d’animation « Michel H, 65 ans » [16] primé au festival international des très courts, aborde enfin le sujet sous l’angle du plaisir avec une belle dose d’humour. Un homme découvre que sa partenaire mange ses règles. Il y goûte, aime ça et ils se mettent à danser dans tous les sens... « elle a commencé à jouer avec son rouge (…) à mon tour j’allais lui chercher de la gouache dans l’encre noire. On s’est peint comme deux indiens (…) on était tellement excité qu’on n’a même pas tiré un coup ! ». Un autre film d’animation s’était penché il y a bien longtemps sur la question, c’était en 1946 et à la réalisation ou y trouvait un certain Walt Disney ! Attention pas de méprise « The story of menstruation » était un film éducatif très naïf.

Les arts plastiques : le véritable électrochoc

Laisser couler, faire gicler, que ce soit avec du vrai sang de menstrues ou avec du faux… Peu importe, l’essentiel est dans le message. Véritable genre aux Etats-Unis, l’art menstruel trouve sa source chez les féministes dans les années 60. En 65, Shigeko Kubota peint en rouge avec un pinceau accroché à sa culotte. En 67, Valie Export pisse sur un mur blanc pendant ses règles. Les auteurs de ces performances croient à la fonction sociale de l’art et y voient un moyen de transformer le sort des femmes. Leurs contemporaines gardent cette fonction à l’esprit. Le musée (virtuel) des menstruations [17] créé par un homme (!) regorge d’artistes inspirés par le sujet. Marisa Frye est l’une d’elles. Elle a décoré des chaussures avec des tampons usagés. Elle évoque ainsi le tabou des règles sur un objet, la chaussure, qui décrit symboliquement le statut d’une personne dans la société. Dans son œuvre « Catastrophe au lac des cygnes », Ria Lee expose une Barbie en tutu blanc jambe en l’air et sang qui s’échappe le long d’une gambette. Un triple pied de nez, aux publicités pour les protections périodiques où les femmes sont toujours vêtues de blanc, au symbole de la pureté de la ballerine et à Barbie qui n’est même pas dotée d’un vagin ! La négation du vagin, c’est bien ce qui se passe chez de nombreuses femmes durant les règles. Marguerite Gautier, l’héroïne d’Alexandre Dumas fils, portait des camélias blancs pendant 25 jours du mois et rouges pendant les cinq autres. Pourquoi ne pas l’imiter et annoncer clairement la couleur ?

[gris]Nathalie Olivier

1 Première pilule contraceptive supprimant les règles, fabriquée par Wyeth aux Etats-Unis
2 « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les règles sans jamais avoir osé le demander », Martin Winckler, Fleurus, 2008
3 Extrait de « La lune en moi », documentaire de Diana Fabianova diffusée sur Arte le 08 mars 09
4 Enquête TNS Helthcare, 2007
5 « Du sang et des femmes. Histoire médicale de la menstruation à la Belle Epoque ». J-Y Le Naour et C. Valenti, Clio n° 14-2001
6 « Le sang et les hormones », J-L Binet, Gallimard
7 Enquête menée par la marque de protections périodiques Always, auprès de plus de 2300 femmes de 14 à 45 ans dans neuf pays d’Europe, dont 358 Françaises, source : Métro
8 Traité clinique et pratique des maladies des femmes, Guibout 1886, Paris
9 Enquête citée en note 7
10 “The Wise Wound : Menstruation and every woman”, Penelope Shuttle et Peter Redgrove, Harper Collins Publishers, 1978
11 Étude citée sur lesjita.com
12 Cité dans l’article « Le sang des femmes vu par les hommes » sur psychologies.com
13 « Le sang de l’histoire-Michelet l’histoire et l’idée de la femme au XIXème siècle », Thérèse Moreau, Flammarion 1982
14 « Le fil rouge du sang de la femme » sur spp.asso.fr
15 Sur swissinfo.ch
16 De Martin Moimem et Gilles Peltier, 2002
17 mum.org[/gris]

Commentaires (8)

  • Anonyme

    Il y a un équivalent à Lybrel, en France, c’est la pilule Minesse, qui supprime les fausses règles penant la prise de pillule. (une bénédiction !).

  • Anonyme

    Fort intéressant, j’ai 56 ans et ma femme actuelle est ménauposée donc le problème ne se pose plus pour moi, mais avec mes 2 ex qui ont compté on faisait l’amour pendant les régles sans problème, ça ne m’a jamais dégouté ! et elles non plus, on faisait juste attention à ne pas laisser du sang sur les draps.

  • sandra

    Il y a également la pilule "cerazette" qui supprime les règles, c’est un vrai bonheur !

  • faiminine

    moi, je trouve ça triste d’aimer ne pas avoir ses règles, c’est la négation de la féminité pour moi ! au contraire, je suis fière et je revendique ma féminité.
    il existe de jolies expressions comme celui d’avoir ses "lunes" et j’ai découvert l’existence des tentes rouges pour célébrer la féminité. la féminité, l’émotionnel, j’adore !

  • Cléa

    Curieuse innovation que cette pilule made in USA qui supprime les règles : médecin de 64 ans, ça fait près de....40 ans que je prescris la ( Feu ) Stédiril ou la Minidril en continu ( sans la semaine d’arrêt ) pour éviter une menstruation aux dames qui le désirent ( Pour une fois, ou pour....plusieurs années ). Il en est de même avec le traitement hormonal substitutif post- ménopause qui peut se faire avec ou sans règles. Comme quoi, rien de neuf sous le soleil de la médecine au(x) service(s) de la santé féminine pour peu qu’on veuille y réfléchir avec un peu de jugeotte.....

  • Titiana

    Je trouve d’une tristesse absolue cette idée de vouloir s’affranchir de ses règles. Comme dans l’article, moi aussi c’est le moment où je suis le plus excitée, j’adore cette abondance rouge et je suis toujours déçue si un homme a du dégoût pour l’amour pendant les règles.
    A part ça, comme d’habitude, on se rendra sûrement compte un jour des dégâts qu’il doit y avoir à "déregler" la nature, et on jouera à la vache folle.

  • katia

    Peur de son propre corps encore une fois.
    Mes orgasmes sont beaucoup plus forts pendant mes regles, j’ai 45 ans et j’ai mes regles depuis l’age de 11ans.
    Salir les draps ! c’est pas grave on les lave, je mets toujours une serviette de toilette pour proteger les draps.
    Dommage et triste de savoir que certaines femmes ne font pas l’amour pendant leur regles, qui est une des preuves que l’on est toujours vivante, qu’ une certaine jeunesse est encore en nous et puis on les faits partager a son partenaire avec humour.

  • Corine

    Je suis 100% d’accord avec Tatiana ! Et plus je vieillis, plus j’aime avoir mes règles et l’excitation qui va avec.
    Mais les femmes oublient souvent les bonnes choses du sexe au nom du pratique ou de l’esthétique (comme pour la chirurgie mammaire, qui diminue les sensations érogènes).