Butins et cætera - chapitre 21 - Epilogue
Le 30/07/2009
Épilogue en roue libre
Sonia Rollyne déroula, à vitesse constante, sur ses reins, puis le long de ses cuisses langoureuses sa majestueuse culotte de brocart. La pièce d’étoffe gisait en boule sur une dalle de granit érodée d’avoir été trop foulée. Sonia baguenaudait, le buste enveloppé dans une gangue de licra, la chatte pompière à l’air, la figue en corolle et le regard polisson. Elle visita l’un après l’autre, les huit vieux gars agenouillés, de concert, sur leur prie-Dieu, dans l’espoir de se faire biser la « touffe touf-touf touffue », toussota un écho cryptique. À chaque station, Sonia tança du cul les mou-d’la-bite.
Ses seins carillonnèrent.
La sève monta en chair.
Wolsime-Lovine Voot passa en éclair et coup de tonnerre sans pouvoir apposer ses lèvres ni donc goûter aux succulents embruns vaginaux de la paroissienne de pacotille. Le héros fut happé à revers par ses obligations mécaniques et militaires, et disparut une nouvelle fois comme il était venu.
Oui jouons la carte du dragon tapi, répétèrent en chœur les enfants de chœur en aube, au garde à vous dans la niche.
Manuela, crièrent, allez savoir pourquoi, les angelots à Zil, retrouve tes sens ! Mais que fais-tu de ces si magnifiques seins ? invoquèrent-ils tout aussi mystérieusement d’une même voix tourmentée.
Je les exhibe par monts et par vaux, en quête du vénérable attirail, ouïrent-ils pour toute réponse.
C’est fini.
Camomille Belleplante