Bal masqué
Le 24/12/2010
Assise sur mon lit, le regard fixe sur l’horloge qui décore le mur de ma chambre, j’attends patiemment qu’elle affiche 18h pour enfin me rendre au grand bal masqué qui a lieu dans la ville d’à côté. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas un bal de campagnards où toute personne peut entrer, loin de là, j’ai été tirée au sort parmi de nombreuses participantes. Enfin, je suis prête depuis une heure déjà, j’ai enfilé ma robe de soie rouge et blanche, mes cheveux sont correctement attachés en un chignon bien serré découvrant ma nuque. Enfin la pendule annonce dix-huit heures, j’attrape mon masque, et dévale les escaliers à toute vitesse afin de prévenir mon père qu’il est l’heure d’y aller. Une fois dans la voiture je le presse afin de ne pas être en retard. Et tel un vieux disque rayé il me répète sans cesse les conditions fixées afin que je puisse aller à ce bal. J’ai beau avoir 17 ans depuis 8 mois, il me traite comme une petite fille, mais je ne lui en veux pas.
Nous sommes arrivés, mon père m’enlace, mais j’échappe vite à son étreinte pour monter les marches du petit château où a lieu le bal. Il y a pas mal de monde, plus que je ne le pensais et je me sens d’un coup toute ridicule avec ma robe de soie, par rapport à certaines tenues où dentelles et rubans se mêlent pour donner des robes dignes de princesses. Je reste droite non loin de la porte qui s’ouvre enfin, un homme d’une soixantaine d’année nous dit d’une voix enjouée.
« Bienvenue à vous mesdemoiselles, veuillez entrer et vous amuser comme il se doit. »
Je monte marche après marche, présente mon invitation à l’homme et entre. La salle est immense et éclairée d’un lustre magnifique qui donne un air encore plus impérial à ce château. Mais le plus surprenant est que nous somme seules dans cette grande pièce, avec comme seul compagnie, le buffet se tenant à notre droite. Et je ne suis pas la seule à le remarquer, quelques jeunes filles autour de moi se plaignent à d’autre, au sujet du fait qu’elles s’attendaient à être accueillies par plus de garçons qu’un simple major d’homme, qui d’ailleurs n’est plus là où je l’ai vu précédemment. Nous sommes maintenant toutes rentrées, la porte du manoir est fermée et seul un silence recouvert de petits rires et chuchotements se fait entendre. C’est histoire de m’occuper que je me sers un verre d’une boisson quelconque, je vais alors pour le porter à ma bouche quand la lumière s’éteint. Il fait noir maintenant, un noir perçant. Je ne vois plus rien devant moi, je commence à vrai dire à paniquer, être ainsi dans le noir, ne me plait guère. Légèrement tremblante, je sens ma peau se glacer peu à peu. Lorsque je lâche le verre.
La lumière se rallume, mon verre n’a pas touché terre, il est dans la main d’un jeune homme au costume rouge et blanc, assortit au mien. Il est légèrement accroupi, il me sourit, et me regarde dans les yeux. Je dois préciser que je ne vois que la moitié de son visage car lui aussi a un masque blanc qui lui couvre la partie supérieure de sa tête. Il se redresse et repose le verre. Il s’approche de mon visage et attrape délicatement ma main.
« Pardonnez-moi pour l’attente, mademoiselle aurait-elle peur du noir ? »
Je baisse un tantinet la tête sous son sourire à la foi mesquin et chaleureux. Puis je sens alors son autre main relever mon visage, il est de plus en plus proche de moi, ça me perturbe mais je ne dis rien, car il me plait. Soudainement une musique commence, elle est douce et rythmée. Toujours dans un sourire il glisse sa main sur la mienne et place l’autre dans la courbe de mon dos. Il m’emporte alors avec une facilité remarquable dans le rythme de la musique, qui tout comme nos pas s’accélèrent. Son corps chaud et musclé se frotte contre le mien, et ses lèvres frôlent les miennes. Il semble avoir répété ses moindres gestes des centaines et des centaines de fois et son sourire, chacune de ses expressions, m’enflamme de désir. C’est à la fin de la musique qu’il me soulève et me dépose sur le bord d’une table, ses mains parcourent mes cuisses pour remonter ma robe. Hésitante, je le regarde, luttant pour garder un minimum de raison. Mais celle-ci semble être déjà loin de moi. Ses lèvres fusionnent à présent avec les miennes. Un baiser brûlant de désir et de passion, et sa langue bouge avec une dextérité à m’en faire frémir. J’ai chaud, oui de plus en plus chaud. Lui semble ne pas ressentir ce changement de température, il est concentré à passer ses lèvres et sa langue dans mon cou. Chaque contact de ses lèvres avec ma peau me laisse comme une brûlure, ne faisant qu’augmenter la chaleur qui est en moi. Il me mord des fois, pas trop fort mais pas trop doucement non plus, il fait ça à la perfection, juste de quoi me faire lâcher un petit soupir. Pendant ce temps, ses mains caressent toujours mes cuisses et retirent doucement mon shorty de dentelle blanche. Je frissonne de plus belle sous ses caresses qui se concentrent toujours sur mes jambes.
Il m’allonge maintenant sur le dos, défait le haut de ma robe, baisse mes bretelles et laisse à nu mes seins qu’il contemple. Un peu gênée je sens mes joues se réchauffer et je tourne le visage. Je le vois sourire, et ce visage qui me plait tant se rapproche dangereusement de ma poitrine. Sa bouche se pose sur mes tétons, je me contente de me mordre les lèvres et de résister à la douceur et à la dextérité de sa bouche. Il me lèche et me mordille à présent. Ses mains sur mes cuisses montent légèrement à chaque seconde où il embrasse mes seins, de plus en plus intensément et passionnément. Je me tords maintenant de plaisir. Mon souffle et les battements de mon cœur sont très accélérés. Je crispe mes doigts sur la nappe de la table, pendant que le jeune homme griffe légèrement mes cuisses. Il passe sa langue entre mes seins et remonte à mon cou pour le dévorer de nouveau. Mes pensées et mes sentiments s’emmêlent, j’ai tellement envie qu’il aille plus loin, qu’il me prenne carrément sans réfléchir, malgré que je sois encore pucelle, mais dans un sens j’aimerais qu’il arrête de me faire perdre la tête ainsi, je me sens comme faible, offerte à lui qui me dévore sans pitié. Oui je suis une sorte de petit Chaperon Rouge face au Grand méchant Loup.
Portant sa main à ma nuque, il me redresse violemment, je suis maintenant assise sur cette table, son regard dans le mien. Toujours perturbée par cette aura qui émane de lui, je baisse la tête et aperçois sur la nappe, entre mes jambes, une petite tache humide. Je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il glisse ses mains sur mes cuisses et me soulève. J’entoure mes jambes autour de sa taille, pendant qu’il recommence de nouveau à embrasser mes seins, toujours avec la même perfection qui, à vrai dire, ne me lasse point. Il traverse maintenant la grande salle, frôlant de ses doigts mon entre jambe. Je n’arrive même pas à me concentrer sur autre chose que lui, mon esprit et mon corps ne peuvent que lui répondre à lui et à lui seul. Je relève la tête pour regarder autour de moi, mais je n’arrive pas à quitter mon regard de cet homme. Qui est-il pour m’obséder à ce point ? Cette question me traverse l’esprit quelques secondes, mais me quitte aussitôt pour laisser place au plaisir que me procurent ses lèvres sur mon cou, qui comme chaque centimètre de ma peau monte en température au fur et à mesure qu’il se montre avenant.
Montant à présent les marches les une après les autres, d’un escalier en colimaçon, nous nous engouffrons dans le château. Toujours dans ses bras, il avance vite, sans difficulté aucune, comme si le fait qu’il me porte ne lui demandait aucun effort. Il s’arrête soudainement et j’entrouvre mes yeux pour contempler le lieu où nous somme maintenant. La pièce est ni grande ni petite, plutôt chaleureuse, et toutes sortes de tapisseries décorent les murs et le plafond. Ce qui transforme le lieu en petit cocon douillet. Il me dépose sans tarder sur le lit, toujours avec délicatesse. Mon regard se fixe sur le sien qui est toujours camouflé par son masque. Il est si mystérieux, comme un fantasme interdit qui n’a comme seule couverture que ce voile blanc sur son visage. Cela devient rapidement une obsession, lui ôter cette part inconnue afin que lui soit également à ma merci. Mais tout comme les idées qui la précède, celle-ci est vite oubliée et son sourire, ses gestes doux m’enivrent et me manipulent à merveille. Je me redresse sur le lit m’agrippant au drap rouge je le regarde, il est dos à moi et défait les boutons de sa chemise blanche et rouge. Celle-ci finit par tomber sur le sol, laissant à nu ses épaules et son dos, immaculé de toute imperfection. Il se tourne vers moi avec cet air malicieux. Je sais que le temps m’est compté et que bientôt mon pucelage ne sera plus. Malgré tout je ne ressens aucune peur, le désir à depuis longtemps prit le dessus, et si je tente de me raisonner encore un peu c’est uniquement parce que le jeune homme m’a laissé quelques secondes de répit le temps de se dénuder. Il s’approche du lit et se pose dessus, il s’avance vers moi et me retire mon masque, mon visage est à nu tout comme le haut de mon corps. Je n’ai pourtant pas froid, sa présence et ces gestes me réchauffent et me mettent en confiance. Il est à présent face à moi et m’allonge sur le dos, son corps est au dessus du mien, ses bras tendus de chaque côté des miens, révèlent une musculature certaine. Il n’est pas trop musclé non, mais il a ce qu’il faut. Ses lèvres s’approchent à nouveau des miennes, et son torse se colle au mien sans m’écraser. Mon regard se plonge dans le sien. J’avance ma main doucement de son visage et tente de retirer son masque. Mais celui-ci plus rapide saisit ma main et la plaque contre le matelas. Il chuchote alors, d’une voix envoûtante.
« Mademoiselle est impatiente, une punition s’impose. »
Mes yeux s’écarquillent alors, et je le vois alors se redresser, son visage se transforme, ses traits sont plus marqués et un grand sourire se dessine sur ses lèvres, on aperçoit même ses dents qui parfaitement alignées se serrent les unes contre les autres. Ses mains se posent alors sur le bas de ma robe et c’est en un élan qu’il la déchire et laisse mon corps nu. Ma robe ouverte en deux laisse apparaître à présent toutes mes formes, seuls mes bas blancs couvrent le bas de mes jambes. Mais l’inconnu ne les retire pas. Il dépose ses lèvres puis sa langue brûlante dans mon cou, et descend son visage sur mes clavicules, mes tétons pointent sous l’effet de ses caresses buccales. Mais ça ne fait que commencer, en effet ce dernier ne se lasse point de parcourir mon corps de baisers, de caresses et de légères morsures. Mon dos se courbe sous ses sensations qui me frustrent et ne font que retarder le plaisir total. Je me suis masturbée souvent avant ce jour, mais l’excitation n’était jamais allée aussi loin. L’homme se redresse, saisit mes poignets et les attache en haut du lit. Je me laisse toujours faire, cela ne change pas, je suis à sa merci. Mes mains se crispent sur les liens au fur et à mesure qu’il continue sa descente vers la partie la plus sensible de mon corps. Mes jambes s’entremêlent et ne peuvent rester en place sous les coups de langue de l’homme sur mes hanches et le haut de mon pubis. Ses mains se placent alors sur chacune de mes cuisses qu’il écarte vivement. Mon sexe est alors laissé à découvert. Gênée, je ferme les yeux, et tente de contrôler mon souffle, les mains de l’inconnu se placent sous mes fesses et celui-ci les soulève délicatement. Ce n’est pas la peine de préciser que mon sexe mouille de façon abondante et qu’il n’attend qu’une chose c’est qu’on assouvisse son désir d’être comblé. Mes yeux s’ouvrent à nouveau et je vois alors le visage du jeune homme s’enfouir dans mon entre jambe. Ce moment me coupe le souffle, je sens sa langue rentrer en moi, elle me palpe à l’intérieur, bouge ardemment, sort et re-rentre. Tout est si rapide et brûlant. Mon sexe mouille de plus belle, lorsque le jeune homme décide d’explorer mon clitoris. Il s’amuse tout d’abord à le contourner, ses lèvres l’embrassent et le frôlent, ce qui me fait courber le dos, un peu plus. Sa langue entre alors en contact avec et tourne doucement autour, passe dessus sans la moindre hésitation, ce moment, doux et ardent à la fois, fait monter cette jouissance qui semble inévitable. Ses mouvements sont plus constants, il presse sa langue et la frotte longuement, encore et encore jusqu’à ce que je n’en puisse plus, et qu’en un souffle mêlé à un gémissement bruyant je jouisse comme pas permis. Mon corps est en ébullition la plus totale, je mouille de plus belle et mon cœur semble garder ce rythme déchaîné. Mais ce n’est pas fini, à peine ai-je repris mes esprits que l’inconnu laisse apparaître son sexe. C’est la première fois que j’en vois un en vrai et c’est bien plus impressionnant que dans les vidéos que j’ai pu voir. Le sien a une taille généreuse et il est dur, pointant le haut du mur derrière moi. Je n’ai plus le temps de réfléchir, l’inconnu me pénètre et se laisse aller dans des déhanchés puissants et rapides. Ce changement de rythme me rend folle et cette jouissance qui s’était évanouie reprend possession de mon corps. Mes gémissements sont cette fois-ci mêlés aux siens qui s’intensifient au fur et à mesure de sa pénétration. Son sexe est comme une drogue, j’en veux toujours plus, qu’il ne s’arrête pas. La jouissance montre encore et encore, mes mains s’emmêlent avec les liens et les cassent pour aller se poser sur le dos du jeune homme. Je le griffe et mort son cou sous le plaisir montant que je ressens lorsque l’extase se fait sentir. Je ne réponds plus de rien, mon corps est envahi de cette sensation extraordinaire qui me déconnecte de tout. Seules les lèvres de l’inconnu étouffent mon cri de bien-être, de soulagement. Lui aussi a joui. Et il se retire doucement, son sperme coule de mon corps et glisse pour s’étaler lentement sur le drap rouge. Je suis bien et souhaite que ce moment ne s’arrête jamais. Mais toute extase a une fin. Et l’inconnu dans un mouvement lent fait tomber son masque. Le décor s’effondre, tout est noir, et il a disparu, je tombe lentement dans ce que j’ignore.
J’ouvre les yeux, je suis dans mon lit, mouillée, je me redresse. N’était-ce qu’un rêve ? Mon père ouvre la porte et m’annonce joyeusement.
« Ma chérie debout il est déjà onze heure, n’oublie pas que tu as un bal ce soir ! »
Je retombe dans mon lit, un sourire au lèvre. "Attends-moi prince charmant"
[gris]Mamzelle Sweet[/gris]
© Lev Olkha - Fotolia
Commentaires (4)
Mamzelle Sweet y va tout en douceur, comme son mignon pseudo. D’une nouvelle à l’autre on passe du plus qu’explicite au tendrement naïf. Jolie variété de style pour ces nouvelles orgasmiques. Je profite de ce petit commentaire pour recommander chaudement la série du Manoir.
Ha non pas le coup du prince charmant, est-ce le dernier Walt Disney qui a inspiré notre auteur en jupon ?
oh my gode ! mauvaise copie d’une adolescente en mal de fantasmes très petit bourgeois !
Normally I’m against killing but this article slaughtered my ingronace.