Je suis maladroite. Je m’emmêle toujours les pinceaux. Mais, bizarrement, jamais dans ces moments-là… Gestes précis, rapides. Je suis prête en un clin d’oeil. Je devance ton désir. Je te surprends. Tu ne t’y attendais pas et je suis déjà à te claquer (...)
J’habite un immeuble ancien joliment restauré dans le cinquième. Ce n’est pas haussmannien. C’est élégant cependant. Adresse provisoire. Je sous-loue à ma cousine qui fait des études d’architecture et qui, pour compléter sa formation, est partie au Canada (...)
Mathilde finit tranquillement son petit déjeuner, parcours les grands titres de la presse et reste un moment rêveuse devant la danse des flocons de neige qui finissent par fondre sur la fenêtre. Elle se lève et se tourne vers Aspen. Suis-moi dans (...)
J’imagine des options estivales nouvelles, que l’hôtel pourrait permettre. J’imagine qu’au bord du lac, tu pourrais être à l’hôtel X, moi à l’hôtel Y, pour son charme suranné. Plutôt que de jouer à la bourgeoise qui t’attend en contemplant l’immobilisme de (...)
En attendant qu’on s’occupe de moi, je regarde à ma gauche la nuque de cet homme qui est en train de se faire tondre les cheveux. Absorbée par des pensées lointaines, je me laisse happer par le geste du coiffeur qui, inlassablement, fait remonter sa (...)
La musique, à présent, montant crescendo, résonnait dans toute la pièce. Conséquence : les regards des invités se braquèrent sur la trouble-fête ainsi que sur le cardinal de Richelieu, alias Benoît, qui, vêtu d’une soutane rouge et affublé d’une (...)
L’air sidéré de Franck accentua le sourire mutin de Leonore. Interdit, le rouge aux joues, il serrait dans son poing les quelques grammes de dentelle humide, mourant d’envie de les porter à son nez pour s’enivrer de leurs effluves. À son retour des (...)