Rêveries

Le 01/12/2013

Tu es allongée sur le ventre, nue sur le lit encore impeccablement fait. Ton corps ainsi offert, légèrement éclairé par la lumière timide des bougies, est un message sans équivoque. Je ne sais pas si la chaleur qui m’enveloppe depuis mon entrée dans la pièce est due au convecteur que tu as forcé au maximum ou aux émotions que me procure la vue qui m’est proposée sous ce faible éclairage.
Je m’installe au bout du lit et te contemple.
Les flammèches tremblantes des bougies que tu as installées sur les tables de nuit produisent une lumière vacillante qui joue avec tes reins et la rondeur de tes fesses. Je regarde avec désir le terrain de jeu privilégié de mes mains volages et les imagine parcourir le bas de ton dos, appréciant la douceur de ta peau, le contraste entre les creux discrets, fermes et protecteurs de tes reins et la générosité de tes fesses à la chair appétissante. Mes mains vagabondent au gré de mon imagination entre ces deux parties de ton corps, pétrissant goulument, effleurant délicatement, pour s’attarder à la genèse de ton sillon qui mêle à la fois sensualité et volupté.
La luminosité est insuffisante pour me permettre de distinguer les trésors vers lesquels mène ce vallon. Ton cul ne dévoile pour l’instant qu’un sillon étroit parcourant de bout en bout tes fesses resserrées, révélant juste une touffe de poils entre tes cuisses.
« Écarte un peu les jambes ». Ma voix transperce le silence de la pièce. Tu plies lentement la jambe gauche et la remonte légèrement. Ceci a pour effet d’accroitre la cambrure de tes reins et de mettre en valeur ton cul qui en devient provoquant. Je ne discerne cependant pas assez ton sexe à mon goût.
« Écarte encore plus ». Tu t’exécutes à nouveau. Remontant cette fois bien plus haut le genou, m’offrant dès lors un spectacle féérique aux premières loges. Te sachant assez prude, je te suis reconnaissant d’obéir à cette injonction et d’offrir aussi crument ton intimité à mon regard voyeur. Mais avant tout, c’est ma virilité que tu flattes en te soumettant à mes envies perverses, en femme soumise.
Je sais également que tu n’es pas insensible au fait que je me délecte de la beauté de ton corps, jusqu’aux endroits intimes. Et que tu ressens toi aussi une certaine fierté des pouvoirs que tu exerces sur moi.
Juste retour d’ascenseur.
Ton sillon est maintenant assez écarté pour me permettre, malgré la pénombre, de le parcourir du regard depuis les reins jusqu’à ta chatte à peine entrouverte, encore protégée des replis rosés de tes petites lèvres.
Je m’imagine glisser l’index et descendre tout le long de cette ravine. Un passage exagérément lent sur ton anus, porte dérobée qui attise ma convoitise mais que tu m’offres trop rarement à mon goût, déclenche une contraction de ton sphincter. Mon doigt chemine sur ton périnée et s’approche délicatement de ton sexe qu’il effleure de bas en haut jusqu’à venir buter sur ton bouton encore endormi, t’arrachant un premier râle. Un second doigt se joint au premier pour accroitre l’écartement des lèvres, laissant apparaître une chair rose et délicate. Attiré par le bouquet si particulier qui s’en dégage et qui éveille en moi des pulsions animales, je me penche vers ce délice pour mieux m’en délecter et y porte mes lèvres. J’apprécie leur contact sur cette peau encore fraîche et immaculée. Le râle que tu laisses échapper et la contraction de ton bassin qui enfouit ma tête plus profond dans ta chatte m’incitent à persévérer.
Je m’amuse d’abord avec tes petites lèvres, les suce, les mordille. Ma langue explore désormais ton minou, léchant tout ce qui est à sa portée, laissant ma salive marquer mon territoire. J’écarte encore tes lèvres et commence à explorer plus profondément ton antre. Ma langue rencontre un premier petit trou qui, à force de caresses, finit par s’ouvrir et se laisser dompter. C’est en s’insinuant encore plus loin dans ton con qu’elle goute la cyprine qui remonte du plus profond de ton être et trahit ton excitation.
Inondé par ce nectar, je quitte ta chatte et suis de ma langue le trajet inverse de mon doigt où je dépose les traces humides de ta jouissance.
Enfin, pour te donner le coup de grâce, Je me dirige maintenant vers ton clito que je retrouve désormais érigé. Tes « doucement » calment parfois mon ardeur à agacer ce petit bouton que j’aime mordiller quand il est tendu à l’extrême.
Mon esprit continue de vagabonder à en entendre ta voix m’ordonnait : « viens, baise-moi ! ». Paroles que tu prononces en te mettant à quatre pattes, m’offrant le plus joli cul qu’il soit. Je réponds aussitôt à cet appel à la débauche et me positionne derrière toi. Tu te saisis de ma queue et te caresse le sexe avant de la glisser entre tes cuisses.
J’entre lentement en toi jusqu’à te posséder au plus profond. Tu es à moi. Je reste un moment ainsi, le torse collé à ton dos, pour que la fusion de nos deux corps soit complète.
J’entame ensuite de longs va-et-vient, te limant en douceur pendant que mes mains caressent tes jolies seins délaissés, aux tétons fermes.
Je glisse ma main gauche, la plus habile, vers ta chatte et y trouve ton clito bandé comme jamais. Te sachant aussi excitée, je tente un coup de rein plus violent.
« Oh oui, encore ».
Menant la danse, toujours accompagné de caresses sur ton bouton largement lubrifié par la mouille qui s’échappe de ta chatte, je continue à te posséder en douceur, entrecoupé de coups plus violents accompagnés d’un « Tu les aimes, ces coups de queue ? ».
« Oui, plus fort ».
Les ondulations de ton bassin finissent par m’imposer un rythme plus soutenu.
« Vas-y, défonce-moi la chatte ».
Je réponds favorablement à ta demande, sentant mon foutre à la limite d’exploser. Ta main qui saisit fermement mes couilles ne fait qu’augmenter cette sensation.
Te posséder dans cette position animale et sentir ton corps en réclamer d’avantage accroit mon excitation jusqu’à en perdre toute humanité. Je te prends avec la fougue d’une bête en rut, comme si l’avenir de ma race en dépendait.
Je te pilonne le cul, m’agrippant à tes hanches, tes seins, tes épaules pour m’enfoncer avec plus de vigueur et de brutalité. Encore quelques assauts bestiaux et je me déverse en toi dans d’ultimes soubresauts.

Je sors de mon monde imaginaire.
Tu es toujours là, nue, allongée sur le ventre.
« Écarte un peu les jambes ».

Zippo Bis