Quand il y a urgence
Le 13/04/2012
Elle était chaude, son cerveau était déconnecté des normes sociales et de toute convenance. Elle s’était habillée vers midi avec soin, seule dans sa salle de bain, enfilant un string noir, tirant exagérément sur les ficelles devant la glace. La trentaine, c’est sûrement la trentaine qui la rendait si chaude, si violemment sexuelle.
La soirée de la veille ne lui avait pas suffi, embrasser ce mec aux yeux noirs dans un bar avait attisé le feu, et avait aujourd’hui rendu ses yeux très dilatés. Elle touchait ses seins lourds et laiteux, sa peau d’ivoire brillait au contact de l’huile qu’elle s’était appliquée. Ses seins pressés entre ses mains, ballottés l’un contre l’autre la rendaient humide, elle s’imaginait la queue chaude d’un homme coulisser dans cet étroit sillon…
Cet après-midi, elle irait voir son boss, lui qui l’avait allumée ces dernières semaines, profitant de sa supériorité hiérarchique. Il lui avait maté royalement le cul dans l’ascenseur tandis que les autres faisaient mines de n’y voir que du feu. Il revenait exprès, suant, de la salle de gym, le tee-shirt trempé, et les yeux furetant dans les bureaux, prêt à choper quelques regards. Pour couronner le tout, elle se vengerait de la parade qu’il entamait aux bras de sa femme, quand tous deux sortaient de son bureau et qu’ils arpentaient les couloirs avec morgue et distinction. Elle se regarda dans la glace, maintenant habillée, élégante et sexy. Ses hanches étaient larges, son tailleur noir, ses seins lourds en dessous de son chemisier de soie blanc. Son regard était aussi aiguisé que celui d’un félin, elle allait prendre et soumettre.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit au troisième étage, les gens travaillaient déjà ; personne ne lui prêta attention. Elle tourna à droite et se dirigea vers la porte de son boss, la porte était d’ordinaire perçue comme le seuil du temple sacré. En temps normal, elle aurait été là, derrière, la main suspendue et indécise, prête à frapper. Ici, elle rentra sans aucune manière.
Il était assis à sa table, les pieds croisés sur son bureau, le pantalon de flanelle gris remonté sur les chevilles. Un combiné calé contre son oreille, il la regarda en fronçant les sourcils. Il disait « ok, ok, oui, on fait comme ça, pour le moment c’est le mieux qu’on puisse faire, à plus tard ».
Il raccrocha, ne se leva pas, tandis qu’elle s’approcha vers lui.
« Qu’est ce que vous faîtes » lui demanda-t-il ?
« Ce que je fais ?... » dit-elle en s’agenouillant brusquement entre ses cuisses. Elle s’humecta les lèvres et lui caressa l’entre jambe. « Mais arrête tu es folle ! » cria-t-il en lui prenant subitement le poignet, « qu’est ce qui t’arrives ? ». La main droite théâtralement emprisonnée, elle détacha avec son autre main ses cheveux blonds cendrés qui tombèrent sur ses épaules. Elle lui susurra « chut » et lui sourit diaboliquement. Comme elle l’espérait, l’étreinte de sa main se relâcha, et il s’affaissa contre son fauteuil figé comme chez le dentiste, le corps tendu, respirant à peine. « Hum » fit-elle d’un air ingénu, en baissant sa braguette.
Une énorme queue dure et humide se libéra, et elle humecta ses lèvres. Sa langue vint en effleurer lentement les contours. Il se cambra, tandis qu’elle léchait légèrement le dessous et remontait vers le gland qu’elle mordilla avant d’y coller sa bouche. Elle attendait, en faisant battre la queue sur sa joue… Il la regardait apeuré, il la crut démente. Il lui agrippa les cheveux, elle gémit, mais le regarda avec provocation « dis le que tu veux être sucé ». Il ne répondit rien. Elle paraissait être un animal, une vraie assoiffée du sexe. Il la regarda dans les yeux, et finalement grinça « suce ». Dans un souffle, elle goba sa verge, et l’enfouit au plus profond de sa gorge, la faisant coulisser, tantôt lentement tantôt rapidement, répandant tout son suc et sa sève. Elle écarta subitement sa queue pour lui lécher les testicules. Il ne put se contrôler et jouit, le jet partit si vite qu’elle en fut toute éclaboussée.
Il était sonné, comment en était-il arrivé là ? Elle était toujours agenouillée, le regard aguicheur et brûlant. Il banda de nouveau, comme un taureau. Il se leva et la leva à son tour.
— Qu’est ce que tu veux ?
— Je veux que tu me baises
— Tu veux sentir ma queue c’est ça ?
— Oui…
Il la retourna contre le bureau, elle y prit appui, comme pour se préparer. Il regarda son cul, et lui souleva la jupe. Voilà une belle paire de fesses scindées en deux par un fin tissu noir, un beau cul rond et large, il le malaxa, et y colla une claque. Un petit cri étouffé le fit sourire. Il se baissa brusquement, faisant descendre le string sur ses chevilles et lui écarta les fesses. Sa langue lécha de haut en bas cet étroit passage entre son sexe et son anus. Les mains agrippées aux deux fesses comme à une bouée de sauvetage, on aurait dit un homme cherchant de l’eau potable, ou son salut ! Le plat de sa langue balayait ce sillon étroit, n’ignorant aucun recoin … C’était plus qu’elle n’en attendait, elle faillit défaillir…
Il se releva tout aussi brusquement et lui dit « penche-toi plus » Elle obéit, il prit son sexe entre ses doigts et l’introduisit avec lenteur, son large diamètre écartant les parois qui goulument l’absorbèrent. Il eut un plaisir sans borne, comme s’il rentrait dans une mer somptueuse. Il ferma les yeux, il pouvait jouir si vite, il s’étonna de toute cette tension sexuelle qui s’était accumulée entre eux sans qu’il s’en rende compte. Il rouvrit les yeux, son bureau était tacheté des milles couleurs étranges, ce rayon de soleil timide qui miroitait là près du fauteuil, il ne l’avait jamais remarqué. Il regarda la porte, et soudainement entendit frapper.
Le léger bruit ne rentra dans le champ de conscience ni de l’un ni de l’autre. Ce léger frappement allait s’interrompre, parce que personne n’avait jamais insisté… Il lâcha un coup de rein vigoureux qui la fit crier. « Crie, petite salope ». dit-il en souriant. « Oui » gémit-elle, excitée par l’humour qu’elle avait perçu dans sa voix. Il lui administra un deuxième coup de rein énergique, puis y alla lentement, la sueur perlant sur son torse, et ses fesses. Il bougea ses reins, écarta les fesses pour sentir sa moiteur. Puis il lui administra quatre coups rapides, qui la firent vibrer. Elle cria, mais la main qu’il mit contre sa bouche étouffa le son, et il continua le va-et-vient de plus en plus frénétique. Il allait jouir, et une bulle éclata dans son cerveau, il grimaça et lui administra un dernier coup, très profond. Le liquide se répandit en elle, très très loin, l’envahit tout entière. Il se retira, le sexe mou, le pantalon sur les chevilles.
Elle se redressa, le regard trouble. Titubant, il remonta son pantalon de flanelle gris et elle baissa sa jupe qui était restée calée contre ses hanches. Elle se tourna vers lui et lui dit en souriant « merci ». Il lui tournait le dos quand elle défi le verrou de la porte d’entrée.
[gris]Lise[/gris]
Commentaires (4)
Encore très inspirée Lise !
Merci Cameron :)
hum... elle est bonne cette histoire
une belle histoire de sexe que seule une femme est capable d’exprimer si bien. Merci Lise !