Un après-midi en vacances
Le 12/04/2009
Anna et Martine étaient ravies de leur vacances en Provence. Le matin-même elles étaient allées au marché du village et avaient acheté des tomates, du basilic, et des melons ainsi que quelques carottes. « Une salade de tomates basilic avec un filet d’huile d’olive, ça nous fera un pique-nique sympa, j’ai pas envie de cuisiner ! » dit Anna. « Oui, tu as raison, répondit Martine, on fera des repas plus consistants quand nos maris nous rejoindront ce week-end ». « Ok, pique-nique, café et après on fait plus rien du tout, farniente. » « Même pas bouquiner un peu ? » « Ok, bouquiner mais alors des magazines ! Les vacances c’est fait pour faire les tests d’été des magazines. »
Arrivées dans le petit cabanon baigné par le soleil, elles firent comme convenu, se mirent à table pour leur déjeuner informel. Dans la cuisine, les volets mi-clos laissaient entrer un fin rayon de soleil qui venait mourir sur les tomettes. Dehors les cigales s’en donnaient à cœur joie et leur chant envahissait la maison. Tout en buvant son café, Martine pris les quelques revues qu’elles avaient achetées et se mit à lire les couvertures.
« Alors qu’avons-nous à nous mettre sous la dent ? » « Quel type de seins avez-vous ? » « Maigrir en deux coups de cuillères à pot ». Non, ça c’est pas un test. « Saurez-vous trouver l’amour de vacances idéal ? » Mouais bof.
« Y’a pas des trucs un peu plus coquin ? », dit Anna « Êtes-vous louve ou lapine ? », n’importe quoi ! « Épilation intégrale : mode ou réalité ? » Non. Ah voila « Comment aimez-vous faire l’amour ? ». Alors allons-y !
Question 1 : Votre partenaire vous propose de faire l’amour dans un endroit insolite de votre choix.
« Ca m’étonnerait, c’est pas son genre. Enfin dis toujours. »
1) Vous choisissez la chambre du petit pendant qu’il est chez sa grand-mère. 2) Sous la douche, c’est toujours sympa. 3) Au rayon literie des Galeries Lafayette après vous être faits enfermés. 4) Dans un champ de blé.
« Ok dans un champ de blé mais avec une couverture sinon y’a des bestioles qui risquent de vous rentrer dans les fesses. »
Question 2. Votre fantasme le plus inavoué : 1) Faire l’amour avec Brad Pitt. 2) Un truc à trois avec les deux vigiles très musclés du Leclerc. 3) Avec votre meilleure copine, vous y avez déjà pensé. 4) Le bel inconnu du 3ème étage qui est si prévenant dans l’ascenseur ?
« Euh… Disons… Ma meilleure copine ? » « Arrête, tu es bête, Anna. »
Une fois la surprise passée Martine s’aperçut qu’Anna ne plaisantait qu’à moitié et qu’elle attendait sa réaction. « Je pense que c’est pas une très bonne idée. » Mais elle ajouta timidement de façon presque inaudible : « c’est très troublant ».
Entre la gêne et l’émotion Anna était devenue rouge comme une pivoine. Mais bravant sa timidité elle approcha une main hésitante vers Martine et lui caressa le bras avec le dos de la main. Elles se regardaient intensément et Anna posa ses doigts sur les lèvres de sa meilleure amie. Elles s’approchèrent l’une de l’autre et elle embrassa le menton et la joue de Martine puis la regarda d’un regard interrogateur pour essayer de lire dans ses yeux si elle l’autorisait à aller plus loin. Martine était pétrifiée, elle n’osait plus bouger et tout se brouillait dans sa tête ; elle essayait de remettre ses idées en place mais la seule phrase qui lui venait à l’esprit était : « on est en train de faire une connerie »… Pourtant l’émotion était si forte que plus rien n’avait d’importance, seulement Anna et elle. Anna posa ses lèvres sur la bouche de Martine qui eut l’impression de fondre littéralement. Leur langues se mirent à s’enrouler l’une dans l’autre et Anna dit à Martine : « Tu as un goût de melon ! »
Martine se mit à rire un court instant mais elle avait pris goût aux lèvres de sa copine et elles échangèrent à nouveau un long baiser humide. Anna regardait maintenant le décolleté de Martine qui portait une petite robe légère en coton et ne mettait pas de soutien-gorge. Anna, sidérée elle-même par son propre culot, se leva et prit Martine par la main pour l’emmener dans la chambre ou la fraîcheur était préservée par les volets clos. Elle la coucha sur le lit et Martine se laissa faire… elle sentait qu’elle allait vers l’inconnu. Bien sûr c’est facile de rigoler entre copines dans les conversations où tout le monde donne son avis sur les expériences sexuelles des une et des autres, mais là, elle allait faire quelque chose qu’elle n’avait jamais envisagé sérieusement. De son coté Anna n’était pas plus expérimentée en la matière. Pourtant elle se coucha sur Martine et l’embrassa d’abord sur les épaules puis elle se mit à dégrafer sa robe et lui embrassa un sein puis l’autre. « Mmmm » fut à peu près le seul son qui sortit de la bouche de Martine qui n’en revenait pas d’une telle douceur. Elle prit alors conscience que sa chatte était sacrément humide, elle était excitée comme une puce.
Martine dégrafa le jean d’Anna, elle portait un petit shorty blanc très mignon et sexy qu’elle connaissait puisqu’elles l’avaient choisi ensemble pendant les soldes. Sa main se posa sur le tissu du sous-vêtement et elle caressa la chatte d’Anna lentement en la regardant dans les yeux. Anna n’en revenait pas de l’excitation qui lui envahissait le ventre. Martine était maintenant nue et Anna avait son petit haut rose à fines bretelles et son shorty. Allongée l’une en face de l’autre elles s’embrassèrent à nouveau à pleine bouche et leurs jambes s’entremêlèrent. Leurs seins étaient plaqués l’un contre l’autre et cette sensation aussi était nouvelle pour elles. Anna se mit au dessus de Martine, enleva son haut et se mit à caresser le ventre de Martine avec ses propres seins puis remonta vers d’autres seins en les effleurant du bout du téton. Sa main descendit vers la chatte s’attarda un peu sur les poils qu’avait laissés l’esthéticienne, c’est-à-dire pas grand-chose, et c’était très doux, elle se caressa en même temps pour voir si la douceur était la même. Puis elle promena son index sur les lèvres du sexe de Martine et sur l’intérieur des cuisses, longea encore les lèvres et contourna le clitoris pour redescendre à nouveau vers le vagin… son doigt pénétra alors à l’intérieur, lentement, et Martine était trempée. Elle s’amusait à faire entrer et sortir son doigt remontant vers le clitoris qu’elle branlait un peu au passage et replongeait à nouveau son doigt dans la chatte de Martine qui soupirait de plaisir. Elle insistait maintenant sur le clitoris en l’enserrant avec deux doigts. Elle le sentait durcir sous ses caresses et le corps de Martine se tendait de plus en plus.
Elle perçut soudain une douce chaleur dans son entrejambe, c’était le contact de la bouche de Martine contre sa chatte et elle sentit la petite langue aller et venir le long de sa fente, c’était chaud et tellement doux. Anna continuait à branler le clito de Martine mais elle avait plus de mal à se concentrer, sentant le plaisir monter en elle. « On est folles », murmura Martine d’une voix éraillée par l’émotion « Oui, mais c’est bon », répondit Anna, lèche-moi encore, c’est délicieux, remue ta langue sur mon clito, aaah Martine, c’est soyeux, exquis, savoureux, délectable, moelleux, duveteux, puis à cours de vocabulaire elle se mit à être plus crue dans ses propos, bouffe-moi la chatte Martine ! Ah, tu fais ça à merveille ! Au bord de l’explosion Martine reprit un instant le contrôle et dit à Anna :
« J’ai envie de frotter mon sexe contre le tien. » Aussitôt Anna s’allongea sur le côté en écartant les cuisses tandis que Martine qui était dans l’autre sens, l’entoura de ses jambes jusqu’à ce que leurs chattes fussent l’une contre l’autre. Elles se mirent à onduler lentement et le contact satiné de leurs sexes les firent accélérer le mouvement. Martine qui réalisait là un fantasme inavoué s’excita sur la chatte d’Anna elle sentit le plaisir l’envahir dans tout son corps et des spasmes rythmèrent ses soupirs, l’orgasme était tel qu’il en était presque douloureux ; puis reprenant un peu ses esprits, elle se jeta goulûment sur le sexe ouvert d’Anna qui gémissait de plus en plus à chaque coup de langue. Martine mit deux doigts dans le vagin tandis que son autre main branlait le clito trempé de plus en plus rapidement. Anna, les yeux fermés depuis un moment, ne savait plus où elle était et sentit un orgasme monter en elle comme une onde qui lui paru durer des siècles. Toutes deux étaient allongées côte-à-côte… Elles étaient épuisées lorsque Martine dit en souriant :
« Et encore on n’a rien fait avec les carottes…. » « Ni avec l’huile d’olive ! » Et elles éclatèrent de rire. [gris] Georges Richard[/gris]
Commentaires (2)
C’est une expérience émoustillante que de se mettre dans la peau d’une personne du sexe opposé, sans doute aussi une façon de chercher à comprendre l’autre qui restera cependant un des plus grands mystères de la vie.
J’aime beaucoup !