Libre et soumise

Le 29/06/2010

Je me présente, Claire, 31 ans. J’ai eu une activité sexuelle précoce puisque dès l’âge de 14 ans je me masturbais quotidiennement. Depuis, je flatte mon clitoris à tout moment du jour et de la nuit et en tous lieux. Quand je me masturbe je me mets nue sur mon lit ou dans un fauteuil ou encore je reste debout devant ma glace à m’observer. Je me tripote bien les seins, triture les mamelons et lorsque ces derniers sont bien durs je me caresse jusqu’à la jouissance complète. C’est mon petit plaisir solitaire de femme. Je me masturbe en toutes circonstances, chez moi, au travail, chez des amis, dans les transports en commun, au restaurant, au cinéma et même une fois en concert. Il faut dire que je porte toujours volontairement une culotte très fine ce qui facilite grandement mes manipulations intimes. J’ai fait récemment l’acquisition d’un vibromasseur qui contient des boules de différentes grosseurs que je fais entrer et sortir dans mon vagin et cela m’excite énormément. Je l’utilise en diverses circonstances soit seule, soit avec Alex, mon ami le plus proche, qui manie l’engin avec une grande dextérité, ce qui n’est pas le cas de tous les hommes. Je dois avouer que plus je connais des moments de grande jouissance, plus mes désirs sexuels augmentent. C’est normal car, pour une femme, la jouissance sexuelle fréquente est tout à fait recommandée pour sa santé et en ce qui me concerne, cela me fait grand bien.

Dès l’âge de 16 ans, j’ai gagné le droit d’être une adulte. Je baise souvent et je voudrais baiser plus. Mais en cette ère de libération féminine, les hommes ne sont pas toujours disponibles. Je n’ai jamais essayer l’amour à plusieurs, pour le moment ce n’est pas mon fantasme.
J’aime néanmoins la variété et je recherche des nouvelles expériences pour connaître des sensations toujours renouvelées. Ainsi, depuis quelque temps je rêve d’une séance de détente totale au cours de laquelle je me mettrais volontairement en situation de soumission à des hommes qui feraient exploser mon sexe de plaisir au moyen de pratiques multiples que je ne connais pas nécessairement. Mais je n’ai pas encore osé franchir le pas. C’est Samantha qui m’a décidée. Je l’ai connue sur un site dont je ne donnerai pas le nom pour ne pas faire de publicité. Nous avons sympathisé. Elle m’a expliqué son expérience récente de soumission et m’a affirmé que cela l’avait beaucoup épanouie et m’a conseillée de suivre son exemple. Elle m’a donné l’adresse de cet endroit où les femmes peuvent se rendre, sans rendez-vous, à tout heure du jour ou de la nuit. C’est au dernier étage d’un immeuble et ce lieu leur est exclusivement réservé. Beaucoup de jeunes filles s’y rendent en recherche de sensations fortes mais en fait, des femmes de tous âges vont y vivre des moments érotiques uniques.

J’y suis allée hier soir.
Quand je suis entrée, une très jeune fille en uniforme bien décolleté m’a aimablement accueillie, a relevé mon prénom uniquement et m’a expliqué les différentes options : une soumission câline les yeux bandés, ou bien sévère au choix et si plus, il faut commander à l’avance. On peut choisir d’être soumise à des hommes exclusivement, ou uniquement à des femmes ou encore un mix. Je sais que Samantha avait choisi une soumission sévère. Je suis moins audacieuse qu’elle et, pour le premier essai, j’ai préféré une séance câline avec deux hommes. L’hôtesse m’a dit d’attendre qu’une place se libère.
Je n’ai pas attendu très longtemps. La jeune hôtesse m’a appelé, a bandé mes yeux au moyen d’un foulard noir et m’a conduite ainsi dans une pièce m’indiquant seulement que deux hommes m’attendaient pour m’offrir avec obligeance les plus grands plaisirs de l’amour physique auquel une femme peut aspirer.
Je ne connais pas même leur nom. Mes deux maîtres ne disent pas un mot. Je suis impressionnée et un peu inquiète tout de même, mais mon inquiétude se dissipe peu à peu, au fur et à mesure qu’ils me déshabillent pièce par pièce. C’est agréable, très doux, des mains qui s’attardent sur mon corps, chaleureuses et bienveillantes. Lorsqu’ils arrivent au dernier rempart de ma nudité, que l’un dégrafe mon soutien-gorge et l’autre ôte ma culotte mini, je suis enfin pleinement rassurée.
Me voilà debout sur l’épaisse moquette, nue pour la première fois devant deux hommes, inconnus de surcroît que je ne vois pas et que j’imagine, mon corps totalement offert à leur vue et à leurs fantaisies à venir. C’est une sensation nouvelle pour moi de me trouver ainsi désarmée, vulnérable et belle. C’est vraiment incroyable comme situation. Mon imagination galope au point que je suis déjà toute mouillée.
Des mains explorent mon corps, caressent mes cheveux, évitent pour le moment mes parties les plus sensibles pourtant déjà fort impatientes, parcourent mon dos, mes jambes, mes cuisses, mes fesses, s’attardent sur mon ventre. J’essaie de deviner les doigts aux pressions subtiles et variées. Mais je renonce vite, tout s’embrouille et je goûte avec délice la magie de ces touchers mâles qui m’enivrent.
Subitement les doigts cessent de s’agiter sur mon corps en émoi remplacés par deux objets qui me pénètrent, l’un assez gros dans le vagin, l’autre plus fin dans l’anus. Ce sont certainement des godes. Tous deux sont enduits d’une substance qui provoque une sorte de brûlure surtout à l’anus mais qui, en même temps, m’envahit d’une immense vague de plaisir. Je reconnais la saveur du gingembre. J’avais déjà entendu parlé de ce breuvage recommandé aux femmes pour booster leur libido. Je me tortille d’excitation en sentant le jus me pénétrer dans le sang et exacerber mes sens. Je ne sais pas combien de temps je reste ainsi tellement je suis dans un autre monde d’euphorie sexuelle extrême. Je comprends seulement qu’on enlève les deux godes et au même instant un orgasme sublime ébranle tout mon corps. Je suis d’une étonnante lucidité comme si je voyais réellement ces deux hommes physiquement prenant soin de moi. Est-ce le gingembre qui stimule ainsi mon esprit ?
Je suis attentive à la suite, impatiente malgré tout de connaître de nouvelles jouissances et heureuse en quelque sorte d’être totalement à la merci de mes maîtres attentionnés ; une soumission totale, mais sereine, sans aucune possibilité de m’y dérober. Des bras me soulèvent et m’allongent sur le sol. La moquette est épaisse et confortable. Un homme noue un ruban avec une douceur exquise autour de mon poignet droit et l’attache probablement au pied d’un lit. Il fait de même avec l’autre poignet. Puis il écarte mes jambes au maximum et attache mes chevilles à ce qui me semble être des fauteuils. Je suis totalement écartelée, j’en ai les larmes aux yeux, fière d’être ainsi exhibée, moi qui d’habitude suis si pudique en public.
Pendant qu’une main effleure mes lèvres, deux autres se glissent sous mes fesses, les malaxent, les pressent, les écartent. Je sens une main sur mon sexe qui me pince les grandes lèvres, les petites lèvres, tire dessus, met ses doigts dans mon vagin de plus en plus lubrifié, me fouille partout et parvient même à faire entrer complètement son poing. Je suis dans le noir complet et j’essaie de deviner à qui appartiennent ces mains si généreuses. Je crie d’étonnement et de plaisir ce qui incite les quatre mains complices à poursuivre avec encore plus d’ardeur. Elles vont et viennent, se croisent, se chevauchent pour affoler mes sens et je suis rapidement submergée par un deuxième orgasme. J’ai joui tellement intensément que je ne peux m’empêcher d’être de plus en plus trempée. En d’autres circonstances, j’aurais ressenti une gêne immense mais ici, maintenant, je ne pense qu’au plaisir et je vis mes orgasmes avec intensité mais aussi avec une sensation étrange d’être deux personnes à la fois : moi physiquement qui jouis sans retenue et dans ce qu’est mon univers mental plongé dans le noir absolu, un personnage féminin autre, une femme encore innocente à bien des égards qui découvre un monde nouveau.
Et toujours pas un mot de mes bons maîtres. Le silence complet. J’entends seulement leurs allers et venues d’un pas feutré et leur respiration parfois très saccadée. Ils doivent bien apprécier de me voir ainsi ces deux protecteurs de mes désirs intimes. Je voudrais les remercier, leur donner également du plaisir. Ont-ils deviné mes pensées ? Le fait est que j’ai l’impression qu’ils se déshabillent. Et je ne me suis pas trompée. Voilà que l’un des deux s’approche de ma bouche, introduit son sexe qu’il branle entre mes lèvres. Je prends vite la relève et suce ce pénis anonyme avec une grande avidité. L’homme ne tarde pas à jouir et me fait avaler son sperme. Je comprends que le tour de l’autre vient. En effet, je suce un deuxième pénis et j’avale son sperme. Je dois avouer que cette partie me plait beaucoup. J’ai bien envie de les masturber à mon tour mais je ne sais comment me saisir de leur sexe et les règles de la soumission n’autorisent aucune réclamation.
Je pensais donc que nous en étions ainsi à la conclusion et que la séance était terminée. Mais non, j’avais encore droit à toute leur attention. Une langue sur ma chatte, une autre sur le bout de mes seins viennent de nouveau galvaniser mes sens que je croyais apaisés. Je me laisse bercer par le rythme lent du va-et-vient buccal. Je m’assoupis quant survient un dernier orgasme avant de m’endormir vraiment.
Je ne sais combien de temps je suis restée ainsi dans un monde de rêve. Quand je me réveille, je suis assisse sur la banquette de la salle d’accueil. La jeune fille me sourit en m’informant que quelqu’un m’attend. Samantha entre, me sourit également et me raccompagne chez moi. Je me suis endormie immédiatement et j’ai revécu dans mon sommeil tous les délicieux moments que j’avais connus durant la belle séance d’hier. Je crois qu’à chaque fois dans mes rêves je me suis mise à jouir car mes draps, ce matin, étaient tout mouillés. Je me suis réveillée heureuse et rayonnante, fière de mon exploit. Peut-être un jour je passerai comme Samantha au niveau supérieur.
Soumise mais libre.


[gris]Adrien[/gris]

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