L’arbre
Le 12/04/2009
Elle se fait appeler Shine. Entre vignes et forêts elle épanouit ses rondeurs avides de sexe. Elle n’a pas encore l’age de la plénitude sexuelle, il faut attendre ses quarante ans pour cela. Elle est fière de ses seins lourds et amples coiffés d’une délicate aréole, au petit bout prompt à se dresser à la caresse.
Au terme d’une équipée secrètement organisée nous voici dans la forêt landaise. Là je vais mettre en scène une cérémonie d’amour avec des relents de sado-masochisme. Les accessoires : un arbre, des cordelettes, des bruyères, sa chatte et ma bite. Voilà pour le décor. Au loin le soleil a plongé dans la mer et fait rougir le ciel. Je choisis un pin, étroit, bien rugueux et avec une odeur érotique de sève montante. Mise à nue, je plaque la femme dos au tronc. Une cordelette enserre ses poignets, levés au-dessus de sa tête, à l’arrière du tronc. Les seins se lèvent à cette posture. Une autre lie ses chevilles vers l’arrière en les écartant pour ouvrir les jambes. La dernière cordelette lie et serre étroitement la taille au tronc rugueux.
Ainsi liée, Shine sent l’écorce qui irrite son dos, ses fesses qui serrent le tronc qui s’incruste. Assis au sol, nu, le cul dans les aiguilles de pin, je contemple. Que faire ? Fouetter, lacérer, griffer, exciter ou baiser ? Peut-être un peu de tout. Silencieuse, elle attend, espère ou craint. Je parcours l’à l’entour et récolte des brins de bruyère séchés, des plumes et une branche fine et souple. De la plume, je parcours les seins, le ventre, la douceur des aines. De la branche, je fouette les seins, le ventre, les cuisses. De la bruyère j’excite les mamelons et le sexe. Petits cris et gémissements alternent.
Je lui annonce le programme, nous allons la baiser à deux, l’arbre et moi. Je la labourerai de mon dard planté dans son vagin, l’arbre labourera son dos de son écorce. Plus forte sera mon étreinte plus l’arbre prendra possession de son dos et des ses fesses. Je colle à elle, les mains jointes de l’autre coté de l’arbre, je serre de toutes mes forces. Ses gémissements disent la souffrance de l’écorce rêche qui s’incruste dans le dos et les fesses. Je m’éloigne un peu, frotte les lèvres qui bavent et le clitoris turgescent. A l’ouverture offerte je pose un gland dur et gonflé et brutalement l’enfonce jusqu’à la garde, les couilles seules arrêtent la pénétration.
Je la travaille brutalement, lorsque mon dard s’enfonce horizontal, l’arbre jouit des piqûres de ses écorces dans la peau. Quand mes mouvements vont de bas en haut, les griffures l’excitent. Aux gémissements haletants de Shine répondent les gémissements de l’arbre en rut. Sa sève monte et chauffe. La femme sent sur son ventre et sa poitrine la chaleur du male en rut, sur son dos et ses fesses la chaleur de l’arbre. L’arbre rêve, il s’imagine en érection d’une nouvelle branche qui viendrait pénétrer le cul serré contre lui. Son rêve est contagieux, Shine pénétrée et travaillée par mon sexe rêve d’une branche que l’arbre lui enfoncerait au plus profond de son petit trou culier. Elle gémit de plus en plus, ses seins se soulèvent au gré de ses profondes inspirations, elle secoue la tête en tous sens. Curieusement s’enchaînent ses paroles : « c’est bon ! », « ah oui continue plus fort », « ah j’ai mal ! J’ai mal mais c’est bon ! ».
Son jus coule sur ses cuisses et arrose les racines de l’arbre. Je sens que mon foutre bientôt va s’y mêler. Mon gland gonflé s’excite sur les parois vibrantes du vagin qui l’enserre et le capte. Soudain, un bref coup de vent secoue l’arbre qui gémit. A cet instant ma liqueur jaillit au fond de l’antre qui le suce. Shine libérée de ses cordes s’étend sur le sol couvert des aiguilles du pin qui, autant que moi, l’a comblée. Elle s’y roule pour jouir encore de la douleur. Lorsque nous quittons la forêt, les autres pins rêvent « peut-être demain »……
Hyper180
Commentaires (1)
un récit original, plaisant à lire.