Homme à louer : Episode 2
Le 12/04/2009
Deux jours plus tard, le téléphone sonna : « Stanislas, nous avons besoin de toi. Tu dois passer chercher mademoiselle Castine chez elle. Tu me laisseras un message pour me donner l’heure de fin de ta mission. Je te rappelle que si tu décides de la raccompagner dans sa chambre, ça ne nous regarde plus. Je tiens à être claire car je ne veux pas à avoir des problèmes avec les Mœurs. »
En fin d’après-midi, Stanislas rentra du bureau plus tôt que d’habitude. Il fallait qu’il se fasse beau. Pas d’états d’âme à avoir, c’était contractuel. Mille questions l’assaillaient. Serait-elle très vieille ? Plutôt sexy ? Serait-il à la hauteur ? Où allaient-ils se rendre ? Devait-il moins boire que d’habitude pour rester attentif ? Et si elle lui demandait de finir la nuit avec lui, pourrait-il bander ?… Un dernier regard dans la glace. Il était parfait. Rasé de près, l’œil luisant, le cheveu net, le sourire carnassier. Il avait sorti son costume le mieux coupé et mis son eau de toilette la plus enivrante.
Dès qu’elle ouvrit la porte, il fut tout de suite rassuré. Mademoiselle Castine, prénommée Aurélia, était tout feu tout flamme. Petite brune pétillante, la quarantaine passée, elle avait un petit air mutin et semblait croquer la vie à pleines dents. Elle lui expliqua rapidement pourquoi il était là : « C’est un peu délicat comme situation car je n’ai jamais fait ça. Mais ce soir, je suis invitée à l’anniversaire d’une amie où mon ex et sa nouvelle conquête seront présents. Je ne pouvais donc pas y aller seule et je pense que vous êtes l’homme idéal pour titiller la jalousie d’un homme. »
Stanislas devait donc jouer le nouvel amoureux qui assure à tous les niveaux. Ca lui convenait parfaitement. La soirée était agréable et se déroulait sans accroc. Il se retrouva une fois nez-à-nez avec l’ex d’Aurélia et se conduisit en parfait gentleman : il lui parla d’Aurélia avec admiration et le remercia de l’avoir abandonnée pour qu’il puisse lui, la rencontrer. Aurélia était sous le charme de cette comédie si bien huilée.
Vers 2h du matin, Aurélia sonna le repli. Ils étaient serrés l’un contre l’autre dans l’ascenseur quand Aurélia tenta : « Maintenant que ton travail est terminé, si je te paie pour une seconde mission, disons… plus intime, tu restes ? » Stanislas avait un peu bu et franchement faire l’amour à Aurélia ne relevait pas de la corvée. Et si en plus elle le payait, que demander de plus ! Pour toute réponse, il lui passa la main sous la robe, remonta le long de sa cuisse droite, lui agrippa les fesses et l’embrassa. Il se rendit compte qu’elle n’avait pas mis de culotte, ce qui l’excita assez pour achever de le décider. L’ascenseur était arrivé au rez-de-chaussée depuis un bon moment qu’ils étaient encore en train de s’embrasser et de se caresser dans l’ascenseur. Ils sortirent et elle lui glissa à l’oreille. « Si je paie, j’ai envie que tu me fasses tout ce dont je rêve et que je ne fais jamais… » Il n’avait jamais été très extravagant mais après tout, c’était la demande d’une cliente… Il aurait sûrement plus d’audace que dans sa vie privée.
« Prends-moi sous une porte cochère ! », lui susurra-t-elle au creux de l’oreille. Ils étaient dans la rue et cherchaient maintenant une porte cochère qui voudrait bien les accueillir. Car sous le règne des digicodes, il est extrêmement difficile de trouver une porte qui s’ouvre. Après une dizaine de tentatives infructueuses, ils trouvèrent enfin une vieille porte sans code. La cour était noire et minuscule. Rapidement, Stanislas attrapa Aurélia par la taille et la plaqua face contre un mur. Il saisit ses deux poignets de la main gauche et les immobilisa sur le mur au-dessus de la tête de la jeune femme.
Les doigts de sa main droite couraient déjà entre ces cuisses aux courbes si féminines. Il lui écarta les pieds d’un coup de genou. La main sur son sexe, il ne la caressa pas lentement et tendrement, mais fouilla ses chairs avec brutalité. Elle gémit discrètement. Il la pénétra avec un doigt, puis voyant à quel point elle était mouillée, il rentra ensuite un à un l’index, le majeur, l’annulaire et enfin le pouce. Il la labourait violemment, tout en embrassant sa nuque avec ferveur. Elle gémissait de plus belle. Puis il attrapa soudainement sa taille à deux mains, la retourna et la cambra en arrière. Il sortit rapidement un préservatif de sa poche, le déchira et l’ajusta sur sa queue turgescente qui ne demandait qu’à exploser. Tandis qu’Aurélia était maintenant cambrée en arrière, les deux bras tendus en avant et les paumes à plat contre le mur pour se retenir, Stanislas avait déboutonné le décolleté de sa robe et s’était arrimé à ses 2 seins lourds. Il fit lentement coulisser sa queue dans la vulve d’Aurélia qui retint son souffle tant cet amant d’un soir était contre toute attente, solidement membré. Il n’était pas que long, il n’était pas que gros, il était les deux. Elle avait été stupéfaite de sentir une si grosse pression tout au fond de son vagin. Elle qui s’était tellement resserrée après des mois de célibat… Il jouait maintenant avec le bout de ses seins, les pinçait, les tordait afin de lui arracher un cri. Mais elle ne sentait plus que ses allers et venues. Ses coups de boutoirs au fond de son corps si frêle. Elle avait l’impression qu’il la siphonnait, l’écartelait, la déchirait. Elle se demandait si son anatomie allait pouvoir le supporter… et en même temps elle en voulait encore. Elle fondait de plaisir devant cet assaut si méconnu, si intrusif, si destructeur. Elle sentait qu’elle était à 2 doigts d’imploser… elle avait oublié, la rue, la porte cochère, le lieu public et elle jouit dans un cri rauque qui se transforma en râle, suivi de près par Stanislas.
Elle mit du temps à reprendre ses esprits et resta un moment appuyée contre le mur. Stanislas la prit dans ses bras et ils sortirent de la cour d’immeuble. Elle héla un taxi et donna son adresse. Aurélia était maintenant remise de ses émotions, les joues rosies par le plaisir, l’air enjoué par ses idées à venir :
« Masturbe-moi dans le taxi », lui murmura-t-elle.
[gris]Constance de Médina[/gris]